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  Lorsque les étoiles disparaissent [PV Matsuta O. ]

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Miyuri Sanou

Miyuri Sanou


Lion Chèvre
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MessageSujet: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Matsuta O. ]    Lorsque les étoiles disparaissent [PV Matsuta O. ] Icon_minitimeJeu 29 Juil - 12:16



    Miyuri ferma les yeux un instant laissant un bonheur intense s'emparer d'elle, la chaleur s'emparait de tout son corps, elle se sentait rougir beaucoup trop dorénavant, l'eau était devenue bouillante, brusquement elle éteignit l'eau. Brr, trop chaud! Elle recula, tournant le robinet d'eau chaude avec celui d'eau froide, elle plaça sa main sous l'eau et de l'autre tentait de réguler la température en tournant une fois le robinet d'eau chaude, une fois le robinet d'eau froide, une fois la température ajustée, elle se laissa emporter dans les plaisirs de sentir l'eau chaude couler sur sa peau.

    Une fois sortie de la douche, elle ajusta un essuie autour de sa taille et discrètement rejoignit sa chambre et s'enferma, personne n'était là pour le moment, elle en profite donc pour se changer rapidement, enfilant tout d'abord les sous-vêtements, toujours en dentelles et de bonne qualité, ensuite elle enfila une robe noire, cette fois-ci elle ne comptait pas sortir en boîte, ni aller au bar, encore moins manger dans un restaurant, elle voulait aller au théâtre! Elle avait cru lire dans le journal qu'il y avait un petit concert de musique classique avec l'orchestre du coin. Ceci explique sa tenue plutôt raffinée que provocante, une robe noire envoutante, mais tout en restant simple, elle mit ensuite des hauts talons noirs. La jeune fille se dirigea vers le miroir pour s'observer quelques secondes, satisfaisant, attirant mais discret, elle décida d'ajouter une petite touche personnelle en mettant un collier en argent sur lequel pendait une petite perle rien de bien très cher, mais très précieux, ce collier appartenait à sa mère, son père lui disait souvent qu'elle ressemblait d'autant plus à sa mère lorsqu'elle portait ce collier, maintenant qu'elle se fixait dans le miroir, maintenant qu'elle était devenue une femme, elle savait que son père n'avait pas mentit à ce sujet là. Du bout des doigts elle caressa la coquille lisse puis doucement elle referma sa main, l'emprisonnant, ferma les yeux un court instant et sourit.
    Après s'être légèrement parfumée, parfum de rose, et coiffée, veillant à ce que ces boucles rebondissent correctement, elle plaça finalement une petite pince dans les cheveux, cette pince lui donnait au moins cinq ans en moins de son véritable âge... Elle fit une légère grimace et la retira, elle enfila une veste longue, prit un son sac de ville et sortit.

    A cette heure-ci la ville grouillait d'habitants, elle ne se sentait donc véritablement en danger, elle marchait d'un pas soutenu en direction du centre-ville voyant bien qu'elle n'était pas la seule. Une fois arrivée, elle ouvrit son sac fouillant pour le plan de la ville sur lequel il était indiqué le lieu... Seulement elle avait beau regarder... Pas de carte en vue. Elle écarquilla des yeux sentant le stress lui monter à la tête. Elle ne l'avait tout de même pas oublier! Un flash de souvenir lui vint en tête, il était sur sa table de nuit, elle était censé le mettre dans son sac mais l'avait oublié car elle voyait que l'heure avançait. Elle laissa un long soupir s'échapper et puis se retourna sur elle-même, il devait bien avoir quelqu'un en ville qui savait où se trouvait le théâtre!
    Elle se dirigea dans un restaurant au hasard demandant au serveur s'il connaissait le lieu, le serveur impressionné par sa requête, comme si les jeunes n'allaient plus jamais voir de pièces de théâtre et que ce théâtre était rempli de personnes du troisième âge, lui répondit qu'il savait que c'était loin du centre ville mais ne savait pas exactement où, il lui indiqua tout de même une certaine direction. Miyuri le remercia poliment avant de se dépêcher dans la direction indiquée, en cours de chemin elle se perdit, elle demanda à quelques passants, plusieurs n'en avaient aucune idée, certains l'envoyèrent dans une mauvaise direction et finalement un aimable homme âgé finalement lui passa un petit plan qu'il avait lui-même dessiné. Elle le remercia infiniment, espérant qu'elle ne serait pas trop en retard.

    Lorsqu'elle arriva face au théâtre, les portes étaient fermée, le concert avait commencé depuis une heure... Évidemment! Elle n'avait même pas penser à regarder l'heure! Elle soupira, cela ne servait à rien d'insister, au moins maintenant elle savait où se situait le théâtre. Sur ce, elle fit demi-tour contre son gré et se dirigea dans un bar le plus proche, au moins elle ne serait pas venue pour rien. Elle commanda un cocktail au hasard qui se trouvait sur le menu puis s'assit sur une table au fond du bar dans un coin. C'était un bar pour jeunes, c'était clair rien qu'en écoutant la musique. Il y avait quelques filles qui dansaient en mini jupe provocant leur compagnons qui étaient assis sur une table leur demandant de continuer tout en rigolant et tout en leur balançant des billets ou des pièces, les filles étaient saouls, ça se voyait, elles tenaient à peine debout. De l'autre côté il y avait un groupe d'amis qui jouaient un jeu de cartes avec de l'alcool, ils hurlaient pour se faire comprendre tellement le volume de la musique était fort. Miyuri sourit, elle espérait que prochainement elle pourrait faire pareil, du moins profiter de sa jeunesse, il fallait dire qu'elle était nouvelle et n'avait pas encore eu beaucoup l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes, ou du moins pas assez fait connaissance. Elle se laissa tomber en arrière dans le siège tout en buvant une longue gorgée du cocktail. Elle appréciait particulièrement les jus de fruits. Son regard balayait la place lorsque tout d'un coup son regard se posa sur trois jeunes hommes qui la fixaient avec insistance. Miyuri sentit le coup d'un glaçon dans son dos, elle frémit. Elle détourna aussitôt le regard. Elle se sentait tout d'un coup très mal. Elle se leva et se dirigea vers les toilettes, elle avait l'impression de manquer d'air. Face au miroir des toilettes elle tentait de se persuader que ce n'était que de la paranoïa. Elle prit une grande inspiration elle lorsqu'elle en sortit elle remarqua qu'ils n'étaient plus là. Elle expira longuement. De la paranoïa, c'était tout. Elle sourit malgré elle.

    Après avoir payé, elle enfila sa robe et sortit du bar, elle pensait se rediriger vers le centre ville à l'aide du plan que le vieil homme lui avait donné lorsque soudain elle remarqua les trois hommes qui étaient à la sortie du bar, à peine fit-elle demi-tour qu'elle entendit des chuchotements dans son dos. Elle commença à accélérer, mauvaise idée mais elle ne pouvait empêcher cette envie de les perdre en chemin, elle sentait l'adrénaline qui lui montait à la tête, elle tourna dans une petite rue, à ce moment là une goutte lui tomba sur le nez... Oh non. Il ne manquait plus que cela... Puis petit à petit plusieurs gouttes vinrent lui mouiller le visage. Elle jeta discrètement un regard vers l'arrière, personne... Elle ne se sentirait soulagée que lorsqu'elle serait dehors de cet endroit lugubre.
    A peine était-elle à moitié chemin qu'une personne apparu au bout de la rue, c'était une petite rue les lampadaires n'éclairaient que peu et malgré le rideau de goutte elle n'eut pas de mal à reconnaître... Aussitôt elle se retourna, mais il y en avait deux derrière. Elle s'immobilise choquée, terrifiée, elle avait des nausées, elle tentait de respirer malgré elle. Elle regarda en avant puis en arrière elle avait l'impression que la terre tournait... Tout devenait noir. Non! Elle tentait de se rattraper. Il ne fallait pas qu'elle tombe dans les pommes à un moment pareil. Elle se paralysa sur place.

    « Eh toi! Tu veux venir avec nous ma jolie? »

    Miyuri secoua la tête, elle refusait mais n'arrivait pas à sortir un seul mot de la bouche.

    « Nous oblige pas à te forcer... »

    Miyuri recula mais quelqu'un l'attrapa par derrière, elle tentait de se débattra mais elle fut plaquée contre le mur, sa seule attaque fut de lui écraser le pied avec son talon. Un hurlement déchira le silence. Elle ne savait pas si cela venait d'elle ou du type, mais une main se plaqua contre sa bouche lui empêchant de respirer, elle se débâtit de plus belle. C'est alors qu'elle remarqua qu'un liquide chaud coulait le long de sa main, elle avait troué sa veste et son coude avait été blessé lorsqu'elle fut poussé contre le mur... Elle ferma les yeux pensant très fort... « A l'aide.... Quelqu'un... » Comme si on pouvait l'entendre...

    La pluie n'avait pas cessé mais avait plutôt empiré.
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Matsuta Oyama
Ma rédemption
Matsuta Oyama


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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Matsuta O. ]    Lorsque les étoiles disparaissent [PV Matsuta O. ] Icon_minitimeVen 30 Juil - 16:21


Hmmmmmmmmmm... Un jeune homme s'étire dans son lit, le soleil se levant en même temps que lui. Il devait sans doute être dans les six heures du matin, soit une heure de délai avant le début des cours. Notre enseignant sortit de son lit en deux temps trois mouvements, écartant proprement sa couette d'un geste. Quelques pas au sol suffisaient pour se retrouver devant sa serviette bleue qu'il prit avant de se diriger vers la salle de bains du troisième étage, encore tout habillé de son pyjama blanc en haut et noir en bas. Mal réveillé, l'endormi rata la poignée de porte une première fois. Une fois à l'intérieur de la pièce, il entra dans la douche tout habillé et manqua de peu d'ouvrir le robinet. Dès qu'il eut corrigé cette seconde erreur le professeur oublia que l'eau chaude devait s'activer manuellement, et comme ce n'était pas lui qui le faisait d'habitude il se prit un réveil brutal en pleine figure...

-WAH !

Un cri bref, mais qui a surement du réveiller tous ceux qui avaient le sommeil fragile. Là on pense à Midori, l'inconditionnelle fumeuse, ou encore à Satoru qui pourrait être réveillé par le bruit d'une pétale de rose qui se pose sur le sol... Ou pire encore : Les jumeaux tueurs qui n'hésitent pas à trancher la gorge à tous ceux qui regarde le boss de travers. C'est fou ce qu'une cascade d'eau glacé pouvait rendre vivace un homme au petit matin. Bon en même temps comment Matsuta allait expliquer aux enfants qu'il n'y avait aucune menace pour sa vie... Mis à part une chaudière qui se trouvait au sous-sol ?
De toute façon il n'avait même pas le temps d'y réfléchir, la porte s'ouvrant soudainement, laissant le temps à l'homme aux cheveux d'argent de couvrir ses parties intimes avec sa serviette.


-PÈRE !

Quand on parle du loup... Voici les Kido, en apparence un couple albinos tout ce qu'il y a de plus normal, qui s'était jeté sur la personne qu'il considérait comme leur père. Le pauvre se cogna la nuque contre le rebord de la douche qui l'assomma. Quelle idée aussi de surélever la plateforme ! Comme si cela allait empêcher que l'eau en sorte et s'écoule sur le sol par étanche du tout... De toute façon tout n'était que carrelage dans cette salle de bains...

11:47

Le patient ouvrit les yeux et vit dans un premier temps un plafond blanchâtre, serait-ce un hôpital ? Faut pas rêver non plus, ici on est dans sa chambre à nouveau. Faire tout ce chemin pour retourner au lit, quelle perte de temps. Cette pensée fit sursauter le professeur qui avait des cours à dispenser, mais quelque chose le reposa dans sa position initiale. Kioko, la "mama" du manoir expliqua la situation sous les yeux partagés de toute la famille. Donc d'après ce qu'elle révélait, notre homme avait dormi plus de quatre heures suite à une mauvaise chute, ce qui explique le mal de crane qui était ressenti. Naïto quant à lui se contentait de rire à gorge déployée en louant ironiquement tout le prestige du parrain. Ah parce que vous ne le saviez pas ? Le nom "Oyama" désigne une petite famille mafieuse du Japon, et Matsuta est le seul représentant de la lignée dans cette ville depuis que sa sœur est repartie une seconde fois. Quand je vous disais que l'enseignant n'était pas normal ! Ce type qui en journée enseigne la langue de Molière le jour était un vrai truand la nuit ! ...Bon en fait pas vraiment vu que notre gugusse préfère de loin vivre une vie normale et qu'il n'est pas capable de tenir un vrai flingue dans sa main. Leurs activités ne se résument plus qu'à faire la jonction entre les familles alliés et le reste du monde, du moins ça c'est la version officielle. L'histoire est très compliqué croyez moi, et tout révéler maintenant gâcherait le plaisir je pense. Retournons donc dans la chambre de Matsu si vous le voulez bien !


-Alors dixième du nom, t'es remis ?!

Ça c'est encore Nat' qui taquine son boss. En même temps il peut se le permettre, sinon cela ferait un bail qu'il ne serait plus présent dans cette baraque luxueuse. De plus dans la hiérarchie des Oyama c'est la personne qui est juste en dessous du plus fort : Le bras droit !

-T'as pas fini avec ce surnom ? Et si tu veux savoir je suis encore un peu sonné...

Un rapide coup d'œil vers les jumeaux lui permit de comprendre qu'ils étaient désolés. La jeune fille avait les yeux tout larmoyant et son frère tenait une petite lame qu'il pointait sur son ventre... Wait ! Il va se suicider là !!! Son sang ne fit qu'un tour dans son crane, rapidement il se releva et rattrapa sa main avant l'irréparable. Si il se sentait coupable à ce point là, le mieux serait de faire quelque chose pour réparer tout ça.
Le pauvre, il faut dire que la vie de ces faux jumeaux n'est pas un conte de fées. La seule personne qui leur avait offert de l'affection était notre homme ici présent, ainsi il avait gagné deux agents extrêmement compétents et fidèles. Et même si leur zèle dans le travail le dérangeait parfois, il n'empêchait pas qu'il les aimait comme il aime sa famille.

La main agrippant toujours le manche de l'arme, Matsu eut soudainement une idée pour oublier cette histoire. Elle semble un peu enfantine proposé comme ça, mais quand on connait bien ces deux-là on sait qu'elle marchera à coup sur.


-Les enfants ça vous dit une sortie à trois ?

Et c'est ainsi que Grand Corps Malade et deux éternels enfants se promenaient tel un cortège d'albinos dans le centre ville nuageux. Les petits protégés savouraient leurs glaces, Masako la fille léchant sa boule à la menthe et Matsuno (notez la ressemblance des prénoms) celle à la pistache. Visiblement ils aiment jouer avec les ressemblances visuelles, croyez moi ils aiment jouer avec absolument tout ! Difficile à croire qu'ils ont le meurtre facile et qu'ils ne se sont jamais fait avoir par les représentants de l'ordre, pourtant c'était bel et bien le cas. Mais heureusement pour l'instant, un grand sourire s'affichait sur le visage des promeneurs et rien ne pouvait le retirer, alors oublions toute cette histoire de mafia, de meurtres, de business ou tout autre chose et marchons...

Ce qui devait arriver arriva : Les nuages pleuraient dans un déluge torrentiel, certains exprimaient même leur colère par des grondements qui éblouissaient les mortels. Même si un orage pouvait être terrifiant, aucune des trois personnes ne manifestaient une quelconque panique contrairement à certains passants nocturnes. Matsu recherchait un abri pour ne pas finir trempé, déjà que ses cheveux se plaquaient contre son crane pour lui gêner sa vision, pendant que les Kido suivaient leur père impassiblement, la nuit étant leur domaine. Par chance ils trouvèrent une terrasse de café où l'ambiance allait bon train avec les jeunes qui dansaient, buvaient et gueulaient... De toute façon il n'y avait que l'abri de la terrasse qui comptait, l'enseignant avait bien une petite envie de tous leur foutre quelques heures de colle pour conduite non respectueuse pour les autres, mais il avait peur aussi que ses compagnons aux mains habiles usent de leur talents pour installer une atmosphère à en faire jouir un nécrophile...

Mais le malheur n'est jamais très loin de nos trois mafieux, un petit groupe d'adolescents avec une, deux voire trois bouteilles d'alcool en main leur proposait de "faire la fête avec eux au lieu de se terrer le cul à terre" comme ils le disaient si bien. Devant leurs insistance, l'homme le plus agé entraina les deux autres qui ne voyaient pas la menace au loin, à nouveau sous la pluie mouillée et dégoulinante. Ne regardant pas où il marchait, le petit groupe s'engouffra dans une ruelle éclairée par une simple loupiote qui frémissait surement de plaisir à l'idée d'éclairer des passants. Celle-ci ne devait surement pas faire attention au petit groupe d'hommes qui s'était agglutiné contre un mur derrière une grande poubelle. Alors que l'enseignant voulait passer derrière sans se faire remarquer, il put voir une très jeune fille qui ne devait même pas avoir l'age d'entrer dans le pensionnat où il travaillait.


*Mais c'est une agression ça !*

L'expression de terreur figé sur le visage de l'adulte passa comme un message de détresse pour les enfants. Chacun prit une arme, tellement vite que je n'eus le temps de voir ce que c'était, et entraina les méchants dans un coin où Dieu seul sait ce qu'il s'y passait. Matsuta quant à lui n'avait pas bougé, encore surpris par la rapidité d'action de ses protégés. L'inquiétude monta en lui comme une violente nausée, il était aisé de deviner que ces gens n'auront plus la chance de se repentir... Ses yeux se tournèrent vers la victime mal en point, la terreur qu'elle a du ressentir à du faire un sacré choc. Il ne fallait donc pas la laisser là, après tout le prof c'était lui !

Alors lentement il s'approcha d'elle, lui faisant comprendre qu'il n'était pas de la même race que ces apprentis voyous, dénouant sa boule de nœud dans les tripes.


-Excusez-moi... Vous allez bien ? Je peux vous aider si vous en avez envie.


Dernière édition par Matsuta Oyama le Ven 30 Juil - 18:47, édité 1 fois
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Miyuri Sanou

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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Matsuta O. ]    Lorsque les étoiles disparaissent [PV Matsuta O. ] Icon_minitimeVen 30 Juil - 17:31

    Ca y est. C'était fini, surement pour elle, elle ne savait pas ce qui lui allait arriver, elle n'en avait aucune idée. Elle avait l'impression de divaguer entre deux mondes, la réalité et les rêves. Etait-ce un cauchemar? Se réveillerait-elle en sursaut à côté de son lit? Elle l'espérait tout simplement, elle le voulait, elle en avait tellement l'impression. De nouveau elle se sentait divaguer écoutant à peine les conversations des trois agresseurs, elle remarqua une bouteille à terre. Etait-ce à eux?

    « T'inquiètes pas ma douce... »

    Elle sursauta en entendant la voix. Elle se secoua tentant d'échapper aux mains qui tenaient fixement ses bras collés au mur, quelqu'un lui retirait sa veste... Elle tentait de nouveau de se débattre elle n'y arrivait pas, elle se sentait faible, impuissante. Une odeur écœurante d'alcool lui piqua le nez, elle ouvrit les yeux voyant que l'un d'eux approchait son visage pendant que les autres éclataient de rire, de nouveau elle se débattit en lui donnant un coup de pied. Furax, il se vengea et lui donna un coup dans le ventre, ne pouvant hurler, car la main était collée à ses lèvres elle sentait les larmes lui monter aux yeux.

    « Tu pleure ma jolie? Je t'ai fais mal? Ça t'apprendra... Tu vois faut se laisser faire.... »

    Il fit glisser sa main contre son bras, remontant tout doucement, elle en avait des frissons, pas de plaisirs, mais d'horreurs, elle pleurait dorénavant, elle était vulnérable, elle pleurait de haine et de désespoir, secouant toujours la tête, tentant toujours de se débattre. Elle lui écrasa le pied, de nouveau il lui jeta un regard noir et tira son poing en arrière, prêt à lui donner un autre coup dans le ventre, Miyuri ferma les yeux incapable de revoir cela, prête à tenir le choc, elle serrait les abdominaux, elle avait entendu que ça diminuait la douleur. Elle attendit, le choc ne vint pas. A la place elle sentait ses bras libres, elle sentait l'air frais, elle put enfin sentir les gouttes qui perlaient à nouveau le long de son front, ses jambes tremblantes s'écroulèrent sous son poids, elle releva le regard. Deux personnes se tenaient en face d'elle un pistolet à la main. Elle frissonna. Elle ne se sentait plus, son coeur battait au niveau des oreilles. Pourquoi ne tiraient-ils pas sur elle? Était-ce des ennemis ou des alliés? Que se passait-il? Elle vit un autre homme, beaucoup plus âgé, il la fixait avec une certaine terreur puis il s'approcha doucement. Il semblait parler, Miyuri sentit son regard se brouiller. Qu'est ce qu'il disait? Voulait-il la tuer? La violer? Voulait-il aussi la faire souffrir. Au loin les ombres disparaissaient. Que se passait-il? De l'aide... De l'aide!

    Dans un dernier soupir, Miyuri ouvrit la bouche.

    - « Aidez-moi... »

    Puis elle entendit un bruit sourd, une douleur à la tête puis plus rien. Rien, le noir total. Elle voulait se réveiller à nouveau, hurler pour de l'aide maintenant qu'elle s'était enfin libérée mais elle n'arrivait à rien. Ses paupières étaient lourdes, son cœur battait la chamade, elle avait eu peur, très peur, c'était surement cela la cause de son évanouissement, le soulagement suite à la terreur. Elle n'aurait jamais imaginé se faire violer, et pourtant cela pouvait arriver à n'importe qui, à n'importe quel moment, personne n'était à l'abri. Elle se sentait faible.

    Peu à peu elle récupérait ses esprits, ses paupières toujours lourdes, ne pouvait les ouvrir, il y avait un bruit sourd dans son oreille, ah! Elle n'arrivait pas à écouter! Les douleurs jaillissaient de partout. Oh, elle sentait une douleur au ventre, comme une crampe, son coude lui lançait de belles douleurs en bretelles, ses genoux, elle avait froid, très froid. Pourquoi avait-elle si froid? Elle voulait retomber dans le néant pour ne plus sentir ses douleurs à nouveau. Elle voulait retrouver son lit, sentir un bon feu, elle voulait prendre un bon cacao chaud, oublier ce qui venait de se passer, écouter un bon morceau, dormir. Elle voulait juste tout effacer. Elle se sentait mal. Des nausées? Elle voulu vomir. Elle n'en avait pas les courage. Elle tenta de ne plus déglutir pour ne pas avaler la salive qui était acide, elle avait du mal à respirer, surement psychologique... Ou bien non? Pourquoi avait elle le gout du sang dans la bouche... Ah mince. Elle devait être tombée sur la tête, son nez devait avoir reçu un sacré choque. Elle inspirait par la bouche, elle sentait l'air entrer dans ses poumons. Les battements de son cœur avaient ralenti laissant place à des battements lent, très lent. Elle se força d'ouvrir les yeux et força son ouïe pour percevoir ce qui se passait autour...
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