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 Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]

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Matsuta Oyama
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MessageSujet: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeVen 30 Juil - 19:12

Ceci est la suite de cela

-Bah dis donc, depuis quand tu ramènes tes proies ici ?

La journée ne s'était pas passée comme Matsuta l'aurait voulu, il avait perdu ses compagnons, une inconnue se trouvait dans ses bras et pour finir ils étaient trempés jusqu'aux os. Quoi de mieux pour manger des glaces franchement ? Et soyons heureux que c'est les vacances, sinon j'imagine même pas le retour en classe le lendemain ! Ce qui est sur c'est que le samaritain venait de gagner un bon rhume dans le meilleur des cas.

-Nat' tu pourrais me dire si tu as vu les Kido ? Et ramener aussi Kioko ? Elle saura surement quoi faire !

Ni une ni deux, l'homme aux cheveux soigneusement ébouriffés se dirigea vers les escaliers pour débuter la recherche. Pendant ce temps le parrain se dirigea vers une chambre libre, normalement réservés aux invités, pour poser son paquet. Une fois à l'intérieur il se posta devant l'entrée, la laissant allongée sur le côté au cas où elle serait prise de maux de ventre. Parfois il jeta de rapides coups d'œil pour vérifier que la nouvelle n'ait besoin de rien, commençant à montrer des signes d'impatience.

Mais qui était cette jeune fille ? Son visage ne lui disait vraiment rien du tout et fouiller le sac d'une personne était grossier, Matsu préférait laisser cela à Kio si jamais elle trouverait cela nécessaire. Cette inconnue malchanceuse avait subi une blessure bénigne à l'épaule, étant superficielle une croute s'était naturellement formée pour empêcher l'écoulement du sang. Cela n'avait pas manqué de tacher un peu la robe de nuit mais qui pourrait se soucier de quelque chose d'aussi banal comparé à l'expérience qui s'était déroulé ce soir ?
Quand la victime est tombé dans les pommes, peu après que le professeur lui ait parlé d'ailleurs, celui-ci n'hésita pas et la prit dans les bras avant qu'elle ne se cogne à un des reliefs du sol ou je ne sais quoi encore. Ayant confiance en les enfants, il ne les avait pas attendus, estimant qu'elle devait dans un premier temps trouver un abri à son réveil. Une attente de dix minutes dans un abri de fortune avant de trouver un taxi, qui ne lui manqua pas de poser de questions car selon môsieur : "Nah mais je veux pas servir de chauffeur à certaines personnes... Si vous voyez ce que je veux dire !" Même si il avait raison de penser comme ça à la vue d'un homme portant sur ses bras une adolescente évanouie, cela n'empêchait pas d'agacer sérieusement le concerné qui insistait bien qu'on le conduise chez lui au manoir ! Ce fut finalement sous une fine pluie, qui se calmait de plus en plus, que les deux trempés rentrèrent dans la fameuse bâtisse.


-Hey Matsuta !

Cette voix ! Il s'agissait de la femme à tout faire Kioko ! Elle claquait des doigts devant les yeux du gardien qui semblait perdu dans ses pensées.

-Ah désolé...

Nat' était près d'elle, Matsu quant à lui expliquait calmement la situation, tout ce qu'il savait sur la personne qui se trouvait derrière la porte et ce qu'elle devait faire. Les visages furent graves, sans un mot elle entra seule dans la pièce pendant que le sauveur prit une serviette que lui tendait son ami pour se sécher les cheveux et ce qu'il pouvait. Il ne savait ce qu'il se passait derrière, mais il avait confiance en chacun des membres de sa famille, l'enseignant de français était donc un peu plus serein et pouvait relâcher la pression.

-Au fait, les enfants sont rentrés et comme d'habitude ils n'ont rien

Cette nouvelle fit un petit boum dans le torse d'Oyama, non pas parce qu'il doutait de les revoir, mais plutôt parce qu'il commençait à être submergé par les évènements et qu'il n pouvait plus contrôler ses émotions. C'était une expérience très détestable car cela remontait des mauvais souvenirs du passé, plus exactement lors de sa disparition et tentative de fuite il y a maintenant trois ans. Malgré tout, le fait de les savoir de retour ne pouvait que le réjouir et la confirmation se fit sentir sous la forme d'une étreinte de Masako.

-Matsu tu peux venir voir deux secondes ? J'ai besoin d'un renseignement !

-Attends j'arrive tout de suite !

Après lui avoir rendu le câlin et redonné la petite serviette maintenant moite à Nat, notre homme entra à son tour dans la pièce en se demandant ce qu'on pouvait lui vouloir...
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Lion Chèvre
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeVen 30 Juil - 20:13

    Miyuri entendit des voix, ah des voix? Ou se trouvait-elle? Elle reprit tout doucement ses esprits.

    « Hey Matsuta! »

    Miyuri fronça légèrement les sourcils. Matsuta? Elle ne connaissait personne de ce nom. Elle voulu ouvrir les yeux, elle le voulait désespérément mais ils restaient clos, définitivement clos. Elle essaya de se détendre faisant mine de dormir. Elle sentait tout de même son pouls qui s'accélérait, son coeur battait la chamade. Ou était-elle? Elle avait louper une large partie de ce qui s'était passée... Elle se rappelait seulement d'un visage, un visage d'un homme qui s'avançait vers elle, l'air désespéré. Voulait-il l'aider? Miyuri essayait du mieux qu'elle pouvait de se rappeler des paroles de l'homme. Il devait y avoir le mot « aider », oui elle s'en rappelait vaguement, les lèvres semblaient murmurer ce mot, elle lui avait même répondu... Elle ne se souvenait plus de quoi, le choc après lui avait retiré une partie de la mémoire semblerait-il... Sauf la partie d'avant. Elle se voyait contre le mur, comme si c'est elle-même qui observait la scène, désemparée, démunie, sa veste gisante à terre, les larmes aux yeux et trois pervers autour qui riaient s'amusant à la regarder terrifiée. Cette image là la fit frissonner. Elle voulu les effacer de sa mémoire mais elle n'y arriverait pas, non maintenant c'était ancré, très profondément ancré. Un beau petit traumatisme à rajouter à la liste : Ne plus jamais se balader seule la nuit.

    Elle tenta de nouveau de se concentrer sur le milieu. Elle entendait des chuchotements, ou non, quelqu'un était sortit et parlait à l'extérieur de la chambre. Oui. Elle était dans une chambre. Elle était allongée sur un lit, son pouls s'accéléra d'autant plus, elle tenta de se concentrer sur ses membres. Elle tenait à être sure qu'elle n'était pas attachée. Non, aucune pression, juste des douleurs, de petites douleurs physiques, rien de comparable au traumatisme. Dieu sait ce qui lui serait arrivé s'ils n'étaient pas venu. Ils! Il étaient trois! Elle s'en rappelait. Deux portaient des fusils, non des pistolets. Qu'avait-il fait? Pourquoi avait-il sortit les pistolets? Pourquoi en avaient-ils? Elle sentait de nouveau l'adrénaline lui monter à la tête. Elle savait que les personnes se procuraient facilement des armes de nos jours mais comment cela se faisait-il que eux en avaient? Étaient-ils de la police? Non... Elle essayait de se souvenir de leur visage, elle n'y arrivait pas, elle avait le vague souvenir qu'ils étaient jeunes, trop jeunes pour être policier... Ou peut-être? Non. Surement pas sinon elle serait surement dans un hôpital ou au commissariat. Elle n'aurait même pas voulu y être... Devoir raconter à nouveau tout ce qui s'était passé, les détails, devoir décrire le visage des agresseurs, elle ne pouvait tout simplement les effacer mais elle ne voulait plus jamais les décrire.

    Il y en avait un troisième. Oui celui qui était venu près d'elle, il était plus âgé qu'elle, cela se voyait, qui était-il? Était-ce ce fameux Matsuta? Elle n'en savait rien, strictement rien. Elle tentait de se souvenir à quoi il ressemblait mais rien... Un véritable brouillard de pluie lui avait bloqué la vue et puis la mémoire avait été légèrement effacée. Etait-il un patron avec ces gardes du corps? Cette idée lui parut plutôt absurde mais à part cela... Elle ne voyait pas d'autres solutions, du moins pas à présent, quelqu'un qui se baladait avec deux personnes armée d'un fusil et qui venait secourir une jeune fille qui se faisait agressée... Elle avait du mal à trouver les pièces du puzzle. Elle voulu tout de même le remercier, les remercier. Elle se décida. Il fallait qu'elle ouvre les yeux, il était temps.

    « Matsu tu peux venir voir deux secondes ? J'ai besoin d'un renseignement ! »

    « Oui j'arrive tout de suite! »

    Encore ce fameux Matsuta, l'autre voix était féminine et très semblable à celle du début. En entendant les deux personnes dans la pièce elle sentit un malaise. Les nausées. Elle se concentra pour ne pas vomir et tentait de faire semblant de dormir. Elle n'osait plus ouvrir les yeux, elle avait peur de les couper et en même temps elle ne voulait pas vomir devant eux. Pour le moment elle se contenta juste de ne plus déglutir. Elle se le répétait. Pour leur assurer qu'elle dormait calmement elle essayait d'inspirer et expirer très calmement. C'était beaucoup plus difficile que cela en avait l'air.
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeDim 1 Aoû - 17:33

L'invitée avait l'air de dormir... Sans doute l'angoisse qui a du l'épuiser. Kioko avait pris une chaise qui trainait dans la chambre pour se poser devant l'invitée, une seconde place se trouvant à sa gauche. Un sac à main se trouvait dans ses mains, légèrement ouvert avec des papiers qui sortaient à moitié de l'ouverture, ce qui trahissait un acte de fouille. L'homme posa son popotin et s'appuya sur le dossier de bois vieilli par le temps, un léger grincement en sortit d'ailleurs, ce qui perturba les deux éveillés à cause du sommeil de la troisième. Le professeur attendait quelque chose mais rien n'arriva, pourquoi avait-il été appelé alors ?

-Euh... Kioko ?

Il chuchotait, normal vu la situation. Il n'avait pas envie de réveiller une personne qui n'avait besoin que de se réfugier dans ses rêves. Celle qui avait été appelé releva sa tête un peu ébouriffé du fameux sac, elle cherchait encore quelque chose dedans.

-Qu'est-ce que... AH !

Tsugaru porta sa main vers ses lèvres, les yeux écarquillés par la surprise. Elle est bourrée de qualités mais parfois elle est un peu tête en l'air aussi...

-Excuse moi Mat'... Je t'ai appelé car je pensais que tu pourrais m'aider. Tiens ! Tu ne l'aurai pas déjà vu quelque part ? Je sais pas moi... A ton travail ?

En même temps qu'elle parlait, sa main tendait une carte sur laquelle on pouvait voir toutes les informations de l'étrangère. Ainsi elle se prénommait Miyuri Sanou, nationalité japonaise (on jurerait qu'elle ait des origines occidentales !) et... DIX-HUIT ANS ?!? Oyama en fut le premier surpris ! On pouvait lui donner n'importe quel age à cette personne mais surtout pas dix-huit ans ! Soit elle ressemblait à une femme responsable de vingt-cinq qui avait conservé son adolescence, soit c'était une gamine qui jouait aux adultes comme beaucoup d'autres ! Difficile à croire qu'elle était un peu des deux à la fois...

Minute ! Elle pourrait très bien être encore étudiante ! La suggestion de Kioko était claire maintenant, cette fille devait surement être une de ses élèves ! Sauf que... L'enseignant avait beau chercher dans ses souvenirs, jamais il n'avait eu connaissance d'une nouvelle élève portant le nom de Miyuri Sanou ou un visage similaire. Sécherait-elle les cours ? Déformation professionnelle oblige, toutes les idées tournèrent dans la pauvre tête du chevelu argenté.


-Pas à ma connaissance... Où tu veux en venir ?

Alors qu'il posait la question, la réponse devenait plus claire à ses yeux. Ce que Kioko lui révéla confirma ses pensées : Il n'y avait aucune information sur le lieu d'habitation ou sur un numéro quelconque à appeler. Oyama en déduit donc qu'elle venait d'arriver en ville, l'idée de l'étudiante qui sèche les cours pendant toute une adolescence était vraiment débile, la seule chose qui pouvait expliquer tout cela ne pouvait être qu'un déménagement récent.

Pendant que la mama rompue aux arts martiaux trifouillait dans le sac comme une petite chipie, Matsu s'appuyait la tête contre sa main dont le coude était posé sur son genou. Il s'occupait en fixant la patiente qui dormait encore, la respiration irrégulière comme si un cauchemar troublait son sommeil.


*Pauvre petite, elle en aura vu des belles ce soir...*
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeLun 2 Aoû - 12:35

    Inspire doucement, et expire gentiment. Voilà ce que se répétait Miyuri doucement dans sa tête pendant que deux personnes , du mois c'est ce qu'elle pensait, étaient dans la même chambre qu'elle. Elle cru entendre un grincement de bois, venait-il de s'asseoir? Elle avait du mal à garder une respiration calme et régulière alors qu'elle mourrait d'envie d'ouvrir les yeux, de prendre son sac et fuir. Ce serait très impoli de sa part certes mais là était sa seule envie. Elle cru entendre des petits bruits de fouilles comme si on fouillait dans un tiroir... ou un sac! Un sac! Son sac! Son coeur s'arrêtât un instant. Qu'est-ce qu'ils faisaient? Voulaient-ils la voler? Ils allaient tout lui piquer puis lui donner son sac vide en croyant qu'elle ne se serait rendu compte de rien, et si elle le remarquait peut-être qu'ils la menaceraient? Miyuri se sentait de plus en plus mal, de plus sa paranoïa ne s'arrangeait pas et à la place ne faisait qu'empirer la situation. Elle tentait de se calmer, peut-être qu'ils cherchaient uniquement des informations sur elle? Ils voulaient juste savoir à qui ils avaient à faire, c'est tout.

    Elle entendit quelques paroles. « Kioko » cela devait être le nom de la femme qui répondit. Elle lui demanda s'il ne le reconnaissait pas. Comment serait-ce possible? A son travail? Quel travail? Que faisait cet homme comme boulot? Comment aurait-il pu la rencontrer? Magasin? Restauration? Était-il au pensionnat? Elle se figea sur place un instant... Elle tentait de ne pas se faire peur à elle même, quel genre de personne pouvait travailler à l'école en ayant deux gardes du corps ou quelque chose du genre? Un directeur? Un directeur très riche alors!

    « Pas à ma connaissance... Où veux-tu en venir? »

    La jeune femme ne répondit pas. Miyuri sentait tout ses muscles contractés. Il était temps qu'elle ouvre les yeux, il était temps qu'elle les affronte même si elle aurait préféré attendre qu'ils s'en aille puis prendre la fuite discrètement, ce n'aurait pas été raisonnable puis peut-être qu'ils l'auraient poursuivit, de plus elle ne connaissait rien sur ce lieux. Doucement elle inspira largement plus ou moins sur d'elle même, ou peut-être pas. Elle ouvrit tout doucement les yeux laissant la lumière de la chambre s'infiltrer à travers ses yeux, il devait faire nuit dehors.... Elle clignota tout d'abord des yeux peu habituée à la luminosité après ce long sommeil. Elle se sentait toute engourdie mais aussi mouillée, en effet elle portait toujours ses vêtements. Elle pu confirmer ses premiers dires: elle était dans une chambre et il y avait deux personnes, une jeune femme et un homme. Un homme étrange, il avait les cheveux gris! Pourtant les traits du visage ne trahissait pas sa jeunesse, elle lui donnait facilement vingt-cinq ans. La jeune femme semblait être légèrement plus vieille mais délicate, elle était vraiment jolie, Miyuri se demandait un instant si ce n'était pas sa femme, elle du réfuter cette hypothèse après avoir jeté un rapide coup d'oeil à la main de l'homme et de la femme. En effet elle était en train de fouiller son sac. Elle déglutit. Pris sur le fait, aurait-elle pu dire, mais à la place elle se releva doucement pour s'appuyer sur ses bras et fixer l'homme.
    Il avait un charme particulier, il fallait bien l'avouer, n'importe quelle femme aurait pu facilement lui tomber dans les bras mais quelque chose disait à Miyuri que lui n'était pas facilement atteignable. Il devait surement avoir déjà fendu des coeurs. Hypothèse purement et simplement fondée par Miyuri rien de tout cela ne pouvait être qualifié comme vrai, mais juste hypothétique. Elle semblait à la fois paralysée et surprise. Elle ne se rappelait pas d'un si joli visage, elle se souvenait juste d'une forme mais elle était persuadée que c'était lui qui était là, oh elle en était sure à cent pour cent.

    Elle ouvrit la bouche pour dire un mot mais ne sut que dire, elle vit alors qu'il avait dans sa main sa carte d'identité. Ils n'essayaient donc pas de la voler mais juste d'avoir des informations sur elle. Elle soupira intérieurement soulagée. Elle inspira par la bouche avant de finalement lâcher quelques mots.

    - « Qui... Qui êtes-vous? Où suis-je? »

    Son regard ne pouvait trahir sa peur mais d'un autre côté elle tentait de se rassurer.

    - « M... Merci de m'avoir sauvée. »

    Décida-t-elle de finalement lâcher, après tout il l'avait aidée, elle ne s'adressait pas trop à la femme, elle était persuadée que ce n'était pas elle qui était là, non les deux qui portaient des pistolets étaient plus jeunes, beaucoup plus jeunes. Elle sentit son pouls s'accélérer.

    Doucement elle se redressa un peu plus pour s'asseoir au bord du lit, elle tentait de poser son regard sur chacun des meubles qui ornaient la chambre mais évitait le regard des autres, ses grands yeux noisettes balayèrent toute la salle, c'est vrai que c'était une jolie chambre, de beaux meubles, meubles de chambres dans un style classique (euh si tu n'es pas d'accord pour la déco prévient moi xD). Elle ne put par contre s'empêcher de poser à nouveau son regard sur l'homme, elle était si curieuse, si envieuse d'en connaître plus sur lui. Elle se tût ne sachant que dire de plus et légèrement gênée elle baissa le regard pour regarder ses mains, qui se trouvaient sur ses genoux, entremêlés.
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeMer 4 Aoû - 20:56

Alors que son regard était rivé sur la petite, des doutes envahissaient son esprit. Oh non rien de grave, juste qu'il n'arrivait toujours pas à croire que ce petit brin de fille puisse déjà être responsable d'elle-même. Tu m'étonnes qu'avec un tel minois elle se fasse agresser dans la rue ! Mais ne tombons pas dans la défense des malfrats avec le refrain à deux balles "elle n'avait qu'à pas être belle !", les gens aiment bien se montrer sous leur meilleur jour et les femmes ne font pas exception à la règle ! Le monde est sacrément mal foutu quand même, c'est un peu ce que ressentait Matsuta quand il réfléchissait sur la question. Les hommes deviennent de plus en plus grossiers et les femmes grandissent encore plus vite que la normale. On s'y perdrait presque, même dans le monde de la mafia on a des règles de principes ! Ce fameux code de conduite que notre homme détestait au départ à cause des règles strictes et qui maintenant lui semblait plus juste qu'une vie normale. Peut-être était-ce du à sa place dans la hiérarchie ? Ou bien à sa famille originale ? Il n'empêche que l'enseignant ne pouvait rêver meilleure vie que celle qu'il avait à présent, avec tous ses amis se tenant fermement la main pour s'entraider tous ensemble, et même si il y a des petits tracas la vie suit son cours le plus calmement possible.

A propos de cours, des contrôles étaient à préparer et l'enseignant n'avait pas encore commencé ! Comment pouvait-il penser à une telle chose dans une situation pareille ?! Bon d'accord, Sanou n'était pas non plus en grand danger mais il fallait quand même garder un œil sur elle au cas où. Elle respirait fortement, son torse gonflait régulièrement, ses yeux s'ouvraient petit à petit et un son sortit de ses lèvres. Un son ? Non, plutôt une interrogation bien construite qui surprit le jeune professeur de langue. En réalité la patiente simulait sa fatigue, elle semblait plus en forme que ce qu'on pouvait penser. Un soulagement pour l'homme aux cheveux d'argent. Mais bizarrement elle se sentait intimidée, son regard fuyait vers le sol, sa voix avait quelques vibrations irrégulières et ses mains sont noués entre elles. Il semblerait que malgré tout, la jeune victime se sentait encore perdue.


-Je te laisse seul avec elle, vous n'avez plus besoin de moi je pense...

-Non ! Reste encore un peu s'il te plait

Kioko voulait s'en aller, elle se sentait vraiment de trop à présent surtout quand Miyuri ne daigna pas lui adresser la parole ou même un regard. En même temps elle arrivait à la comprendre et puis ce n'était pas son coup de pied circulaire qui l'avait sauvé mais bien les deux enfants et leur père. Son rôle n'a été que de la surveiller, rechercher une gratitude pour si peu tiendrait de l'orgueil. Mais pourquoi le boss voulait qu'elle reste ? Peut-être parce qu'il voulait mettre en confiance une petite qui n'en avait pas, ou bien parce qu'il a encore besoin de ses talents...

-Ne me remercie pas, on a juste fait ce que tout le monde aurait fait.


Le ton de Matsu était très professionnel, neutre mais posé. Pourtant lui non plus ne savait pas vraiment quoi dire pour la rassurer, la meilleure chose à faire serait de lui expliquer qui il est mais ça reviendrait à dénoncer tout le monde. Or ce n'est pas ce que ferait quelqu'un de responsable. Pourtant il est certain qu'à un moment ou à un autre Miyu demandera où elle se trouve et qui sont ses sauveurs. Comment expliquer qu'un simple membre du corps enseignant puisse avoir une habitation pareille ? Pour les autres personnes on peut dire que ce sont des locataires ou de simples amis mais aucune excuse ne peut... Ou peut-être pas ! Il y a bien un moyen très simple de contourner ce problème, maintenant qu'il avait toutes ses excuses en main notre homme arrivait à se relaxer.

-Peut-être devrions-nous d'abord nous présenter ? Surtout que nous connaissons ton identité à présent... Bref, moi c'est Matsuta Oyama ! Et elle c'est Kyoko !

-Kyoko O... Tsugaru, enchanté de te connaitre Miyuri

Un réflexe peut se déclencher sans prévenir, et comme chaque membre avait l'habitude de se présenter en indiquant l'appartenance à leur famille ils donnaient l'illusion d'être du même sang que le parrain. Or si Kioko aurait prononcé le même nom que Matsu, la jeune fille étrangère à ce monde aurait pu comprendre autre chose, ce qui pourrait causer bien des problèmes.

Le garçon n'avait pas bougé mais la femme aux longs cheveux bleus tendait la main vers la troisième personne pour la saluer. C'est à ce moment là que la porte décida de faire un boucan d'enfer, tout ça grâce à la personne qui se prénommait Midori.


-Kyoko je sais que tu es là !!! J'ai besoin de toi alors rejoins moi, c'est de la plus haute importance !!!

Sa grâce et sa douceur ne sont plus à prouver à présent... Chaque coup donné sur la porte donnait l'impression qu'elle allait sortir de ses gongs pour tomber sur le sol. La concerné se releva droite comme un i, retirant sa main au dernier moment, et se dirigea d'un pas rapide vers la sortie. Dans un claquement qui fit frémir le vaillant homme, l'atmosphère avait quelque peu changé. Maintenant qu'elle n'était plus là, tout son courage s'est dissipé en fumée, le laissant encore plus hésitant que jamais.

Un grand silence envahit la chambre...
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeVen 6 Aoû - 15:31

    Miyuri ne savait trop que dire, elle se sentait mal à l'aise. Elle avait du mal à retenir ses jambes, elle avait du mal à se retenir de détaller à toutes vitesses, fuir cet endroit et ne plus revenir. Qu'on lui foute la paix, juste qu'elle puisse ruminer dans son coin, elle sentait un mélange de frustration et de peur se mêler. Elle se sentait à la fois coupable et ridicule, comment réagir, elle ne savait que faire, ses doigts s'emmêlèrent. Elle essayait juste de ne pas se remémorer de ce qui venait de se passer quelques heures plus tôt. D'ailleurs quelle heure était-il? Elle releva le regard, comme cherchant une horloge. La jeune femme finalement ouvrit la bouche

    « Je te laisse seul avec elle, vous n'avez plus besoin de moi je pense... »

    Aussitôt l'homme s'enquit de lui répondre:

    « Non ! Reste encore un peu s'il te plait »

    Elle eut une drôle de réaction face à sa réponse. De la surprise? Elle resserra ses doigts, elle avait l'impression qu'elle allait finir par les écraser. Pourquoi donc réagissait-il de la sorte? Avait-il peur de rester avec seule? Se méfiait-il d'elle? Elle tenta d'ouvrir la bouche mais la referma aussitôt et redirigea son regard vers la jeune femme. Elle avait définitivement beaucoup de charme, mais Miyuri n'avait pas l'habitude d'aimer une femme, elle n'avait jamais aimer une femme, mais dès qu'elle détournait son regard vers l'homme elle se sentait comme attirée. Il était beau, plus elle le détaillait plus elle lui trouvait du charme. Elle tenta de détourner son regard vers la jeune femme, un être du même sexe qu'elle, peut-être que cette femme comprendrait la peine que Miyuri avait ressentie pendant les quelques minutes qu'on la menaçait, le coup de poing dans le ventre. Elle ferma une seconde les yeux et les rouvrit, pourquoi ne pouvait-elle s'empêcher d'y penser. Elle tentait de repenser à autre chose: une question lui vint à l'esprit... Que faire?

    « Ne me remercie pas, on a juste fait ce que tout le monde aurait fait. »

    Miyuri sursauta légèrement comme surprise puis dirigea son regard vers l'homme. Elle aurait pu reprendre, elle aurait pu le harceler de question, elle en était capable. Pourquoi se sentait-il si faible, si soumise? Elle avait tout simplement du mal à récupérer, surement, elle se sentait comme prise au dépourvue, ils l'avaient vu se faire abattre et ne savait pas comment réagir. De sa voix tremblante elle se décida d'ajouter.

    - « Il me semble naturel de vous remercier... Je ne sais pas ce qui se serait passé si vous... »

    Elle ne continua pas, elle voulait même pas imaginer la situation, elle resserra ses mains, puis les délaissa et croisa ses bras posant ses mains sur chacun de ses bras, comme si elle avait froid.
    Elle tentait de repousser les scènces affreuses qui lui venaient à l'esprit, ils auraient pu la violer! La violer! Elle aurait eu un nouveau coup de poing dans le ventre, elle se serait évanouie...

    « Peut-être devrions-nous d'abord nous présenter ? Surtout que nous connaissons ton identité à présent... Bref, moi c'est Matsuta Oyama ! Et elle c'est Kyoko ! »

    Matsuta... C'était donc bien lui Matsu. Matsuta Oyama. Elle était bien décidée à faire des recherches sur ce prénom s'il ne venait pas à expliquer correctement sa situation ou son travail... Pourquoi était-il entouré de deux jeunes qui portaient un pistolet.

    « Kyoko O... Tsugaru, enchanté de te connaitre Miyuri »

    Elle semblait hésiter quant à son nom. Miyuri fronça légèrement les sourcils. Ils connaissaient déjà son prénom, logique ils avaient fouiller son sac et en avait sortit sa carte d'identité. Kyoko avait alors demandé s'il ne l'avait pas vu à son travail... Quel travail?

    Kyoko se dirigea vers Miyuri et lui tendit la main, la jeune musicienne qui alors jusque là s'enfonçait presque ses ongles dans sa peau tenta de se détendre et détacha une de ses mains pour la tendre timidement vers la jeune femme quand soudain la porte fit un bruit horrible. Au début on avait l'impression qu'on allait véritablement défoncer la porte, Miyuri sursauta reprenant sa main vers elle fixant la porte avec mélange de surprise et d'inquiétude.

    « Kyoko je sais que tu es là !!! J'ai besoin de toi alors rejoins moi, c'est de la plus haute importance !!! »

    A peine la phrase avait été prononcée, Kyoko se releva et se dirigea vers la porte et la claqua en faisant trembler la maison. Elle frémit. Quelle force! Était-ce normale? De plus aucun d'eux n'avaient sembler sursauter lorsque la personne se mit à frapper sur la porte, comme si c'était habituel.

    Un lourd silence se fit dans la chambre, Miyuri releva le regard vers le jeune homme. Elle était à la fois fascinée et curieuse. Elle ouvrit la bouche, tout d'abord elle inspira, toujours sous le choc de la surprise puis fronça légèrement les sourcils.

    - « Que...Que faites-vous comme travail? »

    Elle n'avait vraiment pas le cran de lui demander ce qu'il faisait avec deux jeunes gardes du corps alors elle préféra s'enchainer sur une question peut-être moins compliquée. Elle se mit à frissonner. C'est vrai, elle était toujours en robe, ses cheveux avaient légèrement sécher mais pas plus que cela et sa robe était toujours légèrement humide. Si ça ne tenait qu'à elle, elle se serait bien déshabillée et se mettre sous les grosses couvertures pour y rester des heures sans bouger et juste tenter d'oublier. Mais il fallait rester forte. Elle tentait de se montrer persuasive et volontaire. Pour quelqu'un d'extérieure à la situation aurait facilement remarqué que ses lèvres viraient légèrement au violet-bleu, ses cheveux étaient légèrement ébouriffés et retombaient en cascade sur ses épaules, ses yeux étaient légèrement fatigués mais ne trahissait pas sa volonté, elle était à la fois belle mais on la voyait faible, psychologiquement ainsi que physiquement.
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeVen 6 Aoû - 22:15

Un silence ? Non pas vraiment...

On pouvait percevoir les respirations lentes mais lourdes de la jeune femme, sans doute pour se donner du courage. Quelques frissons trahissait son manque d'énergie interne, elle devait avoir froid et pour cause ! Personne n'avait pensé à la sécher ou quoi que se soit. Il y avait de quoi reprendre des couleurs ici, une couverture un peu épaisse qu'on pouvait enrouler sur soi mais Miyuri n'en fit rien. La situation n'était pas claire, les murmures n'étaient pas assez précises pour dissiper la brume du doute.

Matsuta lui observait les choses sous un autre angle. Il voulait l'aider le plus possible, lui faire oublier ces mauvais souvenirs, veiller sur elle encore un peu. Bizarrement, et surement à cause de son métier, le mafieux se sentait responsable de cette fille. Ce fruit allait être mangé, et maintenant qu'il a été cueilli il faut s'en occuper. Le problème est que c'est un loup qui a trouvé la petite pêche. Un monstre aura beau chercher à devenir gentil, il en restera pas moins moche et monstrueux. Or le monde de la mafia, vu par un tiers, ça ressemble à quoi hein ?! Des gens en costard cravate, avec des flingues, des imprimantes dans les caves, encore des flingues, de la farine dans les fesses de mémé la passeuse et toujours des flingues ! La chose la plus simple à faire serait de tout cacher, de dire que les autres sont des locataires et bons amis, d'annoncer son véritable boulot et enfin, de dire que les deux albinos portaient des joujoux pour faire peur. Ça ça passerait bien sur l'île aux enfants, mais la victime n'est pas dupe. Elle sait très bien que ce n'est pas un simple jeu, que tout est trop sérieux pour que ça soit explicable en une phrase, en une minute.


-Mon travail ? Ah, tu as du nous entendre haha...

Le rire n'en était pas un. La situation ne le faisait pas rire du tout même ! Cette question intriguait le professeur, ce n'est jamais la première chose que l'on demande. Ce qui veut dire qu'elle avait une idée derrière la tête...

-Eh bien, sache que j'enseigne le français dans le seul pensionnat de la ville !

Décontracté ? Pas tellement... Tendu plutôt. Matsuta réfléchissait sur chaque détail qui clochait. Si il ne faisait pas attention à ça, ce ne sera pas seulement sa peau qui sera vendu, mais aussi celle de tout le monde !

Ses habits dégoulinaient encore de l'eau qu'il avait accumulé, lui rappelant que Sanou portait elle aussi les mêmes fringues. Son froid doit lui venir de la, tout le monde sait que l'eau est un très bon conducteur thermique. D'ailleurs lui aussi frissonnait un peu, ses mains tremblotant sans pouvoir les stabiliser. Mais peut-être était-ce son stress qui se manifestait ? Le parrain redoutait la réaction de l'innocente, son jugement hâtif et sa dénonciation héroïque. pourquoi il fallait faire quelque chose, on ne peut pas rester là les bras croisés à crever de froid dans un manoir !


-Au fait, ça te dit de prendre des vêtements neufs ? On doit avoir ce qu'il te faut dans le dressing-room.

Cette pièce, grande comme deux salles à manger, contenait tellement d'armoires qu'on jurerait qu'elles font partie des murs. Chaque meuble renfermait une garde-robe classée par propriétaire et était rempli à ras-bord. Le style général de l'endroit était boisé, le sol est un parquet, le plafond a un trompe-l'œil de bois et les range-vêtements sont aussi en bois. Bref ça ne pue pas le grand luxe, sauf peut-être les petites loupiotes juste au-dessus des différents miroirs qui donnent un côté chic, mais sans plus.

A Miyuri de choisir donc entre le confort de rester assise et de continuer l'interrogatoire ou de prendre des vêtements neufs et mettre le reste en pause.
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeDim 8 Aoû - 12:11

    Miyuri ne savait pas trop décrire le comportement de Matsuta, partagé entre gêne et malaise. Comme si lui aussi voulait sortir de cette situation, elle ne savait pas pourquoi mais un sentiment de culpabilité s'empara d'elle, comme si c'est elle qui avait causé tout cela, sa propre agression. Peut-être s'était-elle un peu trop habillée? Peut-être aurait-elle du être plus prudente? Peut-être aurait-elle du attendre d'être sure que les garçons retournent avant d'engager? Si elle était seulement retournée dans ce bar et avait attendu, elle aurait peut-être pas causé autant de soucis. Elle se sentait tellement misérable. Elle aurait tout simplement voulu se réveiller dans son lit en soupirant après un long cauchemar, mais cela n'en était pas un, c'était la réalité pure et nette. Le jeune homme enchaina sur sa question et laissa échapper un rire qu'elle qualifiait de nerveux. Face à cette réaction Miyuri cligna des yeux et fronça légèrement les sourcils.

    « Eh bien, sache que j'enseigne le français dans le seul pensionnat de la ville ! »

    C'est alors qu'elle se paralysa. Le français? Miyuri repensa à ses longues années d'études à Paris, elle repensa à la cause de son emménagement en France. Elle vivait chez sa grand-mère qui était anglaise à la base mais après avoir marié son grand-père elle déménagea en France, à Paris, quittant les quartiers de Londres pour vivre avec l'homme qu'elle aimait. Elle avait déjà pu entendre leur histoire des tonnes de fois elle avait du mal à s'en lasser. Elle aimait Paris, elle aimait les Champs Élysée, elle aimait les soirées qu'elle passait à fixer la tour Eiffel ou encore les moments où elle passait devant le musée du Louvre, elle aimait cette ville animée, mais elle n'aimais pas la cause de son déménagement et à choisir elle aurait préféré ne jamais y avoir vécu. Elle eut un sourire vague une sorte de mélange entre inquiétude et honnêteté.

    C'est alors qu'elle enchaîna en français correct cette fois-ci.

    - « Eh bien sachez Monsieur que j'ai étudié quelques temps à Paris. »

    Elle tentait du mieux qu'elle pouvait de détendre l'atmosphère, elle ne tenait pas à lui dire qu'elle était élève à ce pensionnat dont il parlait et qu'il la rencontrera surement en cours! Elle se demandait si elle ne pouvait pas être dispensé de cours de Français et d'Anglais, après tout elle maitrisait les deux langues plutôt bien, presque aussi bien que le japonnais en ce qui concernait le français. Elle espérait, elle n'aimerait pas du tout rencontrer ce prof en classe pour une quelconque raison. Elle avait tout simplement peur de se remémorer de leur rencontre peu agréable.

    « Au fait, ça te dit de prendre des vêtements neufs ? On doit avoir ce qu'il te faut dans le dressing-room. »

    Miyuri acquiesça. De tout de façon cela laissera du temps au professeur de se décontracter. Elle avait des tonnes de questions à lui poser, pourquoi un prof de français était entouré de deux gardes du corps.

    Elle se leva, faisant glisser délicatement une mèche qui lui retombait sur son visage. Elle jeta un coup d'oeil à la chambre, c'est vrai qu'elle était grande. Au bout il y avait une porte, surement une salle de bain, ensuite elle observa toutes les armoires, il y en avait autant que le nombre d'étagères qu'on trouverait dans une librairie. Elle ne pu s'empêcher d'ouvrir légèrement la bouche comme pour laisser échapper un « Oh. ». Elle s'avança vers un meuble et le frôla du bout des doigts caressant le bois vernis. Elle détourna le regard vers le professeur puis vers la salle de bain.

    - « Puis-je également vous emprunter votre salle de bain? »

    Cette fois-ci elle avait parler en japonnais, oh, elle aurait pu le dire en français mais elle n'était pas de ce genre là à se montrer comme étant la meilleure, tout comme elle ne lui avait pas cité qu'elle avait étudié la musique et qu'elle faisait des concerts un peu partout dans le monde. Elle répondait aux questions si on le lui posait mais n'aimait pas se vanter, après tout la musique était un plaisir pas un moyen de gagner de l'argent, elle aurait pu si elle voulait. Elle jeta un coup d'oeil vers les armoires et regarda Matsuta d'un oeil interrogateur.

    - « Puis-je? »
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeMer 11 Aoû - 19:06

Miyuri savait parler français ! Quelle surprise ! Matsuta maitrisait bien cette langue aussi, malgré qu'il n'ai encore jamais voyagé en France de sa vie. Comment alors a-t-il bien pu apprendre leur langage ? Eh bien sachez que sa tutrice travaillait dans les échanges mondiaux au sein des Oyama, et aussi de la famille mère, donc elle pratiquait couramment plusieurs dialectes à la fois. Vivre auprès d'une experte vous permet d'assimiler facilement un peu de ses connaissances, la suite arrive avec la pratique. On peut donc dire que cette langue est tout ce qui reste comme trace de Franciska sur Terre... Cette pensée noire fut rapidement écarté de l'esprit du chevelu argenté une fois arrivé à côté des meubles de la pièce.

Tous étaient fabriqués à partir de bois luxueux, le professeur n'arrivait jamais à se rappeler du nom, bien vernis et propres. Trouver un grain de poussière dessus relevait vraiment du défi, mais qui pouvait bien lustrer cet endroit qui n'était occupé par personne ? Malheureusement, cette question restera sans réponse. Pendant que la jeune fille qui se trouvait avec lui explorait la pièce, il passa pleinement ses deux mains dans ses cheveux pour les recoiffer vers l'arrière et mieux dégager sa vue. Bien adossé sur sa chaise, il remarqua que le corps de Miyuri était de petite taille. Peut-être portait-elle des talons pour donner illusion, mais en tout cas le sommet de sa tête devait sans doute arriver à peine en dessous du menton de notre grand parrain. Son mètre quatre-vingts lui permettait aisément d'atteindre la taille moyenne du pays et en même temps d'instaurer une certaine forme de respect en classe. Alors que l'étudiante en question s'approcha de la porte blanche menant à la salle de bains, elle se retourna et demanda à son hôte si elle pouvait emprunter cette fameuse salle, dans un langage plus habituel. Lui se demandait bien pourquoi une telle alternance dans ses paroles, une façon bien étrange de parler avec les autres, en espérant que Sanou ne prendra pas cette habitude qui fait bien tourner la tête.


-Mais bien sur que tu peux ! Fais comme chez toi et ne te prive pas surtout.

La réponse fut accompagné d'un relèvement de son corps, traduisant un besoin de se dégourdir les jambes. Alors que sa future élève prit la poignée nacrée, il marcha un peu de droite à gauche avant de s'arrêter sur place comme un soldat, le corps bien droit et les talons collés juste devant le miroir. A en juger par l'état de son haut qui lui colle à la peau (pluie qu'on pouvait d'ailleurs entendre s'abattre sur les fenêtres), un changement est nécessaire. En haut on pouvait trouver deux épaisseurs, on voyait le t-shirt bleu clair mais pas le débardeur blanc en coton qui s'y trouvait... Enfin maintenant si puisque les formes sont visibles à cause de l'eau. Sur les jambes on trouvait par contre un jean clair, ce qui le rendait un peu plus citadin qu'avec son costume du "parfait professeur" que le boss portait le plus souvent. D'ailleurs ce sont ces habits qu'il choisit pour remplacer les anciens pendant que son invitée faisait je ne sais quels mystères dans la pièce voisine. Chemise rouge sang et pantalon noir corbeau, en temps normal il y a aussi une veste et une cravate assortie au bas mais il faisait assez bon pour les laisser de côté.

La porte se rouvrit juste à temps, un peu trop tôt et un enseignant à poil ou torse nu vous serait apparu devant vous.


-Vous n'avez rencontré aucun problème j'espère ?
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeVen 13 Aoû - 14:03

    Une fois qu'il eut son accord, elle lui sourit et reprenant à nouveau le français.

    - « Merci Professeur. »

    Elle avait besoin en réalité besoin de se sentir seule, elle se faufila dans la sale de bain, ne prenant pas soin de fermer à clé. Il n'avait pas l'air d'un professeurs pervers (AHEM xD). Aussitôt elle regarda la salle de bain, tout était en harmonie dans les tons beiges et brun clair, le carrelage qui longeait les murs étaient froid au contact des doigts mais lisse tandis que celui du sol, une fois qu'elle retira ses chaussures, était tiède mais plus rugueux. Elle défit sa robe délicatement en se jurant de l'amener dans un endroit spécialisé pour la nettoyer, elle aimait cette robe. Ce qui l'inquiétait plus était son collier, elle glissa ses doigts sur son cou, glissant le long du muscle du cou (sterno-cleïdo-mastoïdien) puis arriva à la clavicule, à ce niveau là elle buta un petit fil en argent, elle soupira soulagée. C'est alors qu'elle se retourna et se trouva face au miroir. Elle était en sous-vêtements, un parfait assemblage en dentelles rouge. Elle n'était pas déçu de son corps, c'est vrai qu'elle avait un corps svelte mais son seul soucis était qu'il était dépourvu de muscles et donc totalement inefficace contre les attaques. Elle tenta de faire fuir ses images qui la mettait à chaque fois mal à l'aise. Elle était saine et sauve, c'était le principal! Elle fit glisser ses doigts dans sa nuque et défit le collier avant de le récupérer délicatement entre ses doigts. Ensuite elle dégrafa son soutient-gorge et finalement fit descendre le bas. Elle jeta tout de même un regard méfiant vers la porte, une fois détendue elle s'approcha de la douche. Cela semblait ne pas être un système compliqué... Il suffisait juste de.. Ouch! Trop chaud, elle sursauta et actionna l'eau froide. Surprise elle recula d'un mètre et manqua de valser sur le carrelage. Elle tenta de récupérer ses esprits. Elle régla un peu l'eau chaude et ensuite l'eau froide puis put finalement se glisser sous le jet d'eau.

    Quelques minutes plus tard, elle sortit de la douche et prit un essuie qui était a disposition en espérant qu'ils ne lui en voudront pas trop, de plus elle s'était permise d'emprunter un savon à base de vanille pour se laver, elle se sentait terriblement salie par ses mains d'hommes... Elle s'était bien frottée. C'était purement psychologique en effet, mais la psychologie jouait souvent un rôle important chez les gens. Elle fit sécher ses cheveux à l'aide de son essuie. Évidemment à cause de l'eau, ses cheveux étaient bouclés et rebondissaient sur ses épaules mais aussi bien emmêlés. Elle jeta un regard dans les étagères qui se situa de part et d'autres de l'évier et puis trouva un brosse, elle sourit et fit glisser la brosse dans ses cheveux, en prenant soin de vérifier avant qu'il n'y avait pas trop de cheveux dessus, apparemment il semblait presque neuf! Une fois ses cheveux corrects, elle se dirigea vers ses vêtements, c'est alors qu'elle remarqua d'avoir oublié prendre des vêtements secs, les siens étant toujours trempés. Elle se tapa gentiment le front. Elle enroula son essuie légèrement trop court mais bon qui recouvrait au moins le minimum de ses fesses. Elle s'approcha de la porte et actionna très délicatement la clinche, trop effrayée d'arriver en plein d'une discussion importante... C'est alors qu'elle vit le jeune prof à moitié dénudé. Elle plaça sa main devant la bouche, elle n'avait ouvert la porte que de 5 centimètres grand maximum, mais déjà un peu trop, elle referma aussi discrètement la porte et se retourna. Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Non seulement il avait un beau visage, il fallait qu'il avait un corps qui était bien assortit! Elle sourit face à sa remarque et plaça sa main face à ses lèvres. Elle attendit une minute de plus puis recommença, vérifia puis finalement, une fois sûre elle y alla franchement. Une main sur la clinche, l'autre en train de tenir son essuie de façon plutôt maladroite. Elle se sentit légèrement gênée, de un par sa présentation et de deux par la vue qu'elle avait eu juste avant. Elle avait de plus en plus de mal à s'imaginer qu'elle aura cours de français avec. Elle avait en tout cas meilleure mine qu'une demi-heure plus tôt. Timidement elle ouvrit la bouche.

    - « Excusez-moi... Je crois avoir oublié de prendre des affaires de rechange... Si vous permettez? »

    Elle sortit finalement entièrement de la salle de bain, uniquement recouverte d'un essuie et relâcha la clinche puis visa de la main l'armoire.

    - « Si cela ne vous dérange pas... Mes vêtements ne sont pas totalement secs encore. »

    Elle referma délicatement ses doigts. C'est vrai qu'une fois à pieds nu le parquet était froid, de plus peu recouverte les courants d'airs ne lui donnait pas fort chaud, surtout après une si bonne douche. Elle ne pouvait s'empêcher de fixer le professeur, l'imaginant juste quelques instants plus tôt, elle du se mordre la lèvre inférieure pour ne pas sourire. Ok ok, elle revenait d'une situation dramatique, elle était à deux doigts de s'être fait violée, elle avait eu une soirée terrible, elle manquait de fatigue, mais imaginer son professeur si peu habillé, cela l'amusait légèrement. C'était plus fort qu'elle. Évidemment il ne suffisait que d'aborder le sujet de l'agression pour qu'elle ravale son sourire. Mais maintenant la peur s'était transformée en une sorte de malaise plus qu'autre chose. En réalité si on devait aborder le sujet avec elle, elle allait surement très mal réagir. Si on ne voulait pas la voir de mauvaise humeur valait mieux pas en parler. Mais elle se sentait en sécurité dorénavant, même si une question restait toujours ouverte. Pourquoi était-il accompagné de ses deux personnes armées? Et puis Pourquoi lui faisait-elle tant confiance? C'était surement due au fait qu'il l'avait sauvé. Elle lui devait une faveur, va savoir si elle faisait bien de lui faire confiance. A vrai dire, elle était persuadé que si ce n'était que pour de l'argent ou bien pour des intentions mauvaises, il n'aurait pas attendu si longtemps pour s'en prendre à elle, surtout qu'elle avait était inconsciente un bon moment. Elle pensa soudain à une sorte de super-espion comme dans ses films que l'on passait au cinéma, mais tout ceci lui paraissait bien fort improbable!

    Elle s'avança un peu en direction des armoires en attendant patiemment la réponse de Matsuta.
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeVen 13 Aoû - 21:45

Joli vent... Bah en même temps la réponse n'avait aucune importance, et puis si jamais il y avait eu un véritable problème l'étudiante l'aurait indiqué. Un léger coup d'œil lui montra une petite femme avec les cheveux encore trempés, reposant le long de la nuque, et une mince serviette recouvrant du mieux qu'elle pouvait les endroits intimes. Le tout couplée à un corps sans défauts pourrait rendre sans voix bien des hommes, mais Matsuta préféra retourner son attention vers le miroir juste devant lui, un peu par timidité mais surtout par politesse. Une aura parfumée chimiquement l'embaumait, titillant les pauvres narines du monsieur qui comprenait alors que le savon a du plaire à l'invitée. Elle semblait d'ailleurs plus en forme que tout à l'heure à présent, osant avec le minimum de pudeur à afficher de petites jambes et un début qui vous invitait à aller de plus en plus haut dans votre exploration. C'est à se demander si un réel traumatisme avait eu lieu, ou alors une confiance s'était installé entre les deux personnes. En même temps si Matsu était réellement une mauvaise personne, il aurait pu la laisser seule après l'attaque des jumeaux ou bien abuser du corps dans un love-hôtel comme le ferait un vrai yakuza. Il est donc tout naturel pour la petite de sentir un sentiment de sécurité là où elle se trouvait, bon à part Naito qui pourrait tenter quelque chose... Non ! Même si c'est un coureur de jupons, il respecte les gens assez pour ne pas commettre ce genre de gaffes.

C'est avec une infinie douceur qu'on demanda au grand homme en rouge et noir si l'armoire daignerait bien s'ouvrir pour une simple fille comme Miyuri. La réponse fut brève mais positive, mais ce n'est pas parce qu'elle était composé que d'un simple "oui" qu'elle était froide au contraire ! Ce simple mot fut prononcé dans un sourire bienveillant, tellement simple qu'il n'y avait pas de quoi s'y attarder dessus. C'est toujours comme ça avec lui, tout passait avec un peu de joie faciale (sauf les mauvaises nouvelles bien sur). Ce trait de caractère le rendait agréable à vivre aux yeux de certains, simplet pour les autres. Mais un bon patron ne doit-il pas être aimable et courtois avec ses employés ? A force de se comporter comme tel on finit pas ne plus s'en rendre compte et finir par transposer ces traits de caractère dans la vie de tous les jours. Ou bien ce visage n'était présent que pour camoufler une infinie tristesse : Celle de la solitude. La présence impudique de Miyuri Sanou réveillait chez son sauveur des souvenirs pas si lointains que ça, des souvenirs de lui et de sa grande sœur lorsqu'elle vivait encore ici. Son départ imprévu avait provoqué une nouvelle fissure dans le cœur du pauvre homme, fissure qui pourrait bien le détruire si elle s'ouvrait de plus en plus. A croire que sa seule faiblesse est représenté par les femmes...

La pièce resta bien silencieuse pendant un moment. Faut dire que les gros blancs entre eux étaient courants à cause du manque d'envie et de courage de la part du grand Oyama pour expliquer en détails la situation. De toute façon son esprit était tournée vers les anciens souvenirs de sa grande sœur. Vous allez surement vous demander pourquoi c'était l'invitée ici présente qui arrivait à faire cet effet et pas Kioko ou Midori. Eh bien la réponse est simple. Les gens sont tous différents certes, mais il existe des personnes proches les unes entre les autre de par leurs tics, leurs manies ou bien leurs expressions. Mais la relation ambiguë qui existait entre eux n'aidait pas vraiment Matsu à se sentir mieux et à se détendre. Il s'installa donc sur le seul lit, se préparant à le quitter si jamais on voulait prendre sa place, et se tourna de façon à ce que ses yeux ne puissent regarder celle qui le perturbait. Une crainte de passer pour un pervers le fit frissonner, lui qui s'était promis de ne plus jamais penser à ce genre de choses avec une personne de moins de vingt-cinq ans. Non, Matsuta n'avait pas encore trouvé le grand amour et il ne s'en préoccupait pas tant que ça. Mais pourquoi fallait-il qu'il pense à ça maintenant ?! Sa famille actuelle le suffisait largement, et Miyuri ne représentait rien d'autre pour lui qu'une femme dans le besoin à qui il dira surement "bonjour" dans les couloirs du lycée.


-Et sinon vous n'avez besoin de rien d'autre ? Comme à manger ou à boire ?

Toujours dos à elle, l'homme avait trouvé un moyen pour fuir son mal à l'aise. Tentative désespéré d'un couard à la gueule d'ange qui ne voulait pas affronter la vérité innocente d'une inconnue par si étrangère que ça. Cette phrase résumerait bien la situation actuelle non ? Bah peu importe ! Le professeur n'arrivait plus à mettre de l'ordre dans ses idées, une petite pause lui ferait du bien mais il ne pourrait la prendre dans cet état. Cet homme est vraiment intriguant, mais bien trop lunatique quand il ne savait quoi penser...
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeSam 14 Aoû - 10:18

[Wooops pardon x_x j'avais pas vu la dernière question. Sorry pour le vent >_<"]

    Le professeur faisait tout pour ne pas garder ses yeux rivés sur la jeune fille. D'ailleurs elle n'avait pas besoin d'être médium pour le deviner, mais ceci confirmait largement une de ses hypothèses: il ne lui voulait aucun mal et c'était un homme de confiance. Elle était parcourue d'un drôle de sentiment, gênée à la fois et soulagée. Oui comme si elle était en compagnie de quelqu'un qu'elle avait toujours connu sur qui elle pouvait toujours se reposer. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu ce sentiment, tout d'abord après la mort de ses parents elle avait perdu énormément de sa confiance, comment dire, elle ne se sentait plus sûre, elle n'avait plus cet amour paternel ou maternel, non qu'elle voyait le professeur comme un père! Il était bien trop jeune! Mais elle sentait à nouveau se sentiment de sécurité. Sa grand-mère avait été un également très gentille envers elle, mais voilà elle se faisait vieille et Miyuri savait bien qu'elle ne pouvait pas reposer sur sa grand-mère en permanence. C'était surement là, la source de sécurité, maintenant la gêne était tout à fait logique, entre le fait qu'elle revenait d'une situation plutôt terrible et le fait qu'elle se retrouve à moitié nue devant un inconnue qui l'avait sauvée. Elle avait tous les droits d'être bien gênée. Après sa brève réponse. Elle dirigea son regard vers les armoires et plaça ses mains sur les petites clinches avant d'ouvrir. C'est vrai qu'elles étaient grandes et bien remplies. Elle était tombée malheureusement dans une mauvaise armoire... Que des vêtements d'hommes.

    - « Merci... »

    Elle referma délicatement l'armoire, tentant de ne plus prêter trop attention au professeur qui venait de changer de position pour aller s'allonger sur un lit. Elle pouvait facilement ressentir le malaise. Elle ouvrit l'armoire à côté et bingo! C'était des vêtements de femmes! Maintenant il fallait trouver quelque chose à sa taille. Elle trouva une chemise blanche à courte manches, elle jeta un petit coup d'oeil rapide à la taille pour finalement voir que ça lui irait parfaitement, ensuite elle opta pour un pantalon, elle aura assez été les jambes en l'air pour aujourd'hui entre la robe et son essuie, un pantalon fera bien l'affaire. Elle tâta plusieurs pantalon pour finalement en trouver un très élégant en noir qui convenait parfaitement elle trouva ensuite un petit pull noir dont elle s'empara du bout des doigts.

    « Et sinon vous n'avez besoin de rien d'autres? Comme à manger ou à boire? »

    Elle manqua de sursauter, elle tourna la tête vers lui, il ne la fixait toujours pas. Son regard était vague et regarda ailleurs. Elle se sentait confuse.

    - « Non merci. Je vais bien merci. »

    C'est après qu'elle réfléchit au fait qu'il essayait peut-être de sortir de cette pièce et qu'elle aurait peut-être dû demander un verre d'eau. Elle secoua la tête et tenta de se rattraper tout en refermant délicatement les armoires, les affaires sur un bras.

    - « Bien sûre... Je ne vous oblige pas à rester ici... Euh je trouverais surement le chemin de la sortie seule, je vous suis déjà reconnaissante pour tout ce que vous avez fait. »

    Elle tenta un sourire, raté. Ensuite elle entra à nouveau dans la salle de bain et cette fois-ci, étrangement, elle ferma la porte à clé. Elle se laissa tomber à terre et expira. Elle lui avait même pas laisser le temps de répondre. Enfin s'il devait sortir, il sortira. Elle devait être une véritable gêne pour eux. Elle se promit qu'une fois dehors elle demandera pour retourner.

    Elle ressemblait à quelqu'un qui avait vingt-trois ans avec ces vêtements, une vraie business-woman. Elle avait rassemblé ses vêtement mouillés, plié. Elle avait remit son collier ce qui lui donnait encore plus l'air d'une jeune femme. Son pull avait été placé sur les épaules. C'était fou, elle avait l'impression de revoir sa mère dans le miroir. Elle dirigea ses doigts vers le miroir et frôla la surface lisse. Maman. Elle secoua la tête. Pas le moment de penser à cela. Son sac était dans la chambre à côté, elle avait déjà prévu un plan, elle allait appelé un taxi, après tout il devait être quoi... deux heures ou trois heures du matin? Il y avait des stations de Taxi qui restait éveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre! Ensuite elle retourna au pensionnat... Elle n'avait plus qu'à se renseigner plus tard si elle était vraiment obligée d'avoir des cours de français, elle qui avait étudié en France. Elle inspira et expira un bon, ses vêtement dans un main, l'autre main sur la clé. Elle la tourna délicatement, moins brusquement que la fois où elle avait fermé la porte. Elle sortit sur d'elle-même. Soit il était resté, soit il était parti. S'il était resté elle n'avait qu'à lui dire qu'elle allait partir et le remercier pour tout puis une fois qu'il sera sortit elle n'avait qu'à appeler un taxi, s'il était sortit, elle appellerait d'abord le taxi et ensuite préviendrait le professeur. C'est tout! Quelle bonne idée! Elle se sentirait tellement mieux une fois dans le pensionnat dans sa chambre... Mais pourrait-elle seulement encore sortir de sa chambre confiante et sure d'elle-même? Elle n'en était pas sûre. De plus elle ne se sentirait pas autant en sécurité qu'elle l'était ici, mais elle ne pouvait rester définitivement ici. Bon ok, elle se répéta une dernière fois le plan dans la tête... N'oublions pas! Elle devait lui promettre de lui rendre les affaires, elle passerait un jour, elle n'aura qu'à sonner, rendre les vêtements et puis Basta! Fini! A la limite elle apporterait bien des pralines ou un gâteau en tant que remerciement! Voilà une toute bonne idée, de tout de manière ils oublieront vite ce qui s'était passé, et elle, même si cela resterait un léger traumatisme dans sa tête, elle n'aura surement plus de cours de français et le pensionnat était tellement grand! La probabilité pour qu'elle le recroise était tellement faible!

    Alors pourquoi continuait-elle à se sentir mal vis à vis de cette idée? Elle ouvrit grand la porte, à vrai dire elle s'était persuadée qu'il avait surement quitté la salle par ennui d'attendre... Elle balaya la chambre du regard pour en être sure.. Était-il resté ou pas?.
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeMer 18 Aoû - 23:40

Alors qu'on fouillait dans les différents tiroirs et autres compartiments, Matsuta quant à lui se détendait sur le lit confortable qu'il avait. Ces meubles doivent posséder un pouvoir spécial ! N'avez-vous jamais remarqué que lorsque vous vous posez sur un matelas soutenu par de bonnes lattes en bois, le confort procuré vous donne toujours envie de faire un petit somme ? Ne me dites pas non ou sinon vous passerez pour le plus vilain des menteurs ! Ou bien alors vous n'avez jamais connu de matelas, de lattes en bois ou de petit somme... Dans ce cas vous venez de rater une des plus belles expériences de la vie ! Mais courez donc chez un sommelier et videz moi ce fichu porte-monnaie pour des lattes en bois ! Ou sinon je vous latte personnellement !

-Merci...

Hum... Retournons aux choses sérieuses si vous le voulez bien...

Donc on a un homme qui se trouvait allongé sur le ventre sur le lit et une jeune adulte qui trifouillait dans les affaires du premier. La position du plus âgé n'était pas anodin, il voulait juste éviter de trop regarder le corps quasi dénudé de l'invitée qui pourrait en faire désirer bien des hommes. Une grande part de la raison de ce choix se trouvait dans le respect de l'autre, mais j'en ai déjà parlé avant. Il y avait tout de même une seconde raison, que j'en avais déjà parlé aussi, qui ne se représentait plus cette fois sous la forme d'une femme mais de deux ! Laissons la relation pseudo-incestueuse de côté ! D'ailleurs ce souvenir s'effaçait pour un autre plus fort : La première expérience sexuelle et sentimentale du professeur. Ceci était représenté par une étudiante qui devait être aussi vieille, voire plus, que Miyuri qui cherchait encore de quoi se mettre sur la peau. Pourquoi pensait-il à l'autre fille dans un moment pareil ? Eh bien... Moi-même je n'en sais rien, il s'agit là d'un moment de nostalgie que l'homme aux cheveux d'argent traversait. En même temps il n'avait rien d'autre à faire, juste à attendre que sa protégée soit prête pour la raccompagner chez elle. Car il avait bien l'intention de ne pas la laisser seule à une heure aussi tardive de la nuit ! Il devait être quoi ? Minuit moins vingt à tout casser (Matsu a une très mauvaise représentation du temps) ! C'est pas une heure pour se balader dans la rue après une telle agression. Au pire la victime reste dormir dans cette chambre tout équipée, mais notre parrain doutait vraiment du fait qu'une inconnue, aussi responsable soit-elle, veuille bien rester chez quelqu'un dont elle ne pourrait même pas soupçonner la vérité vraie.


-Bien sûr... Je ne vous oblige pas à rester ici... Euh je trouverais surement le chemin de la sortie seule, je vous suis déjà reconnaissante pour tout ce que vous avez fait.

Et un petit claquement de porte pour accompagner, telle une sauce citronnée qui vous réveille les papilles sans les bruler. Non Sanou n'avait pas encore quitté son hôte, en vérité elle s'était retournée dans la salle de bains. Le pensif en profita donc pour lutter contre sa flemme et se retirer du confort de paresse tout en chassant le passé, revenant ainsi dans le présent. Son état pensif lui empêchait de répondre activement aux paroles qu'on lui adressait, un peu comme si il se trouvait dans un autre monde, un monde se trouvant sous la couche de calcaire de sa boîte crânienne. Un petit passage de la main droite dans les cheveux pour remettre un peu d'ordre, un autre sur le visage pour faire partir les signes de fatigues et autres traces et le voila tout dressé sur le plancher. Le gardien se posa près de la porte qui donnait sur la salle où se trouvait la bilingue, ainsi elle ne le verra sans doute pas tout de suite même si le grand garçon ne pensa pas à ce détail.

Alors que le grincement caractéristique des vis se fit entendre, personne ne sortit et pour cause ! Miyu tentait un nouveau repérage du prof pour savoir en avance si il l'avait laissé seule ou non. Le concerné ne devait pas vraiment être visible de là où il se trouvait, du moins... Pas si le coup d'oeil ne regardait pas dans les coins...
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Lion Chèvre
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeVen 20 Aoû - 15:54

    Miyuri ne semblait pas voir le professeur. Elle sentait un malaise s'emparer d'elle, après tout peut-être qu'elle était un ennui pour cet homme, une présence qui lui était embêtante, après tout elle leur avait à tous gâché leur soirée. Va savoir ce qui s'était passé tout à l'heure pour qu'on tabasse sur la porte pour que la jeune femme sorte. Elle se demandait bien ce qui se passait. Enfin, maintenant elle était seule, seule confrontée à elle même. Bon, il fallait trouver une solution. Elle sortit entièrement de la salle de bain laissant la porte ouverte. Elle s'avança vers son sac et s'accroupit auprès de son sac. Tout y était, elle plaça sa main dedans. Ses mains frôlèrent son téléphone portable, son beurre de cacao, un petit bout de papier. Elle fronça les sourcils et sortit le bout de papier. C'était le plan que lui avait donner le vieil homme qu'elle avait rencontrer, elle soupira soulagée, mais à quoi s'attendait-elle? Elle regarda le papier intensément. Qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre? « Fuit! » « Cette maison est piégée! » Elle rigola d'elle-même ridicule! Ou bien peut-être une mise en garde de la jeune fille, après tout c'est elle qui avait le sac en main. Ou peut-être un mot de Matsuta. Ses lèvres se détachèrent, elle manquait d'air. Elle serra le papiers entre ses doigts et ferma les yeux. Mais qu'est-ce qui lui prenait donc. C'était si ridicule cette situation. Elle replaça le petit bout de papier dans le fond de sa sac quand ses doigts heurtèrent quelque chose de métallique, ou du moins lisse et froid. Elle le prit par le bout des doigts et sortit son petit miroir. Elle pu voir alors son visage, ses grands yeux bruns, elle sourit, elle ne s'était jamais trouvée moche c'est vrai, mais elle ne se trouvait pas non plus parfaite. Pour elle il y avait toujours quelques détails qui faisait qu'un être humain n'était pas parfait. Par exemple une cicatrice ou bien une tâche de naissance, des doigts de formes bizarroïdes, ou bien on se trouvait trop grand ou trop petit, certains se trouvaient trop mince ou trop gros, certaines haïssaient leur cheveux, quand elles avaient des cheveux bouclés, elle voulaient des cheveux plats, et celles qui avaient les longs cheveux lisse désiraient quelques ondulations. Si Miyuri devait se classer ce serait surement ses cheveux, les avoir parfaitement lisses, c'est vrai que cela devait a rendre d'autant plus jolie. Elle avait déjà essayé, c'est vrai que ça lui allait bien, mais ça prenait tant de temps! Alors elle gardait ses cheveux bouclés. Elle n'avait pas envie de complexer pour un détail et surtout passer des heures le matin à se lisser les cheveux se serait tellement ridicule. Elle posa le miroir sur un meuble. Elle plongea sa main à nouveau dans son sac et sortit son téléphone portable... Hmm... Normalement elle devait avoir gardé le numéro de TAXI de la région, du moins elle en était plus ou moins sûre. Elle commença à regarder sa liste de contact, la plupart était des personnes de Paris ou bien de l'endroit où elle vivait avant. Il y avait aussi celui duquel elle aimait... Il y a longtemps. Ca faisait si longtemps qu'elle n'avait plus ressentit ce sentiment, cette impression de se sentir portée à travers un champ de fleurs de roses lorsqu'on se retrouvait dans les bras de celui qu'on aimait. Ou bien cette impression d'avoir toujours le coeur figé lorsqu'on croisait son regard, ce sentiment de plaisir, de joie, de gaieté lorsqu'il lui souriait ou encore ce sourire presque instinctif qui se dessinait sur ses lèvres lorsqu'elle le reconnaissait, elle se jetait alors dans ses bras plaçant sa tête contre son torse ne voulant plus le lâcher comme si elle était effrayée qu'il fuit, qu'il disparaisse. Elle sourit dans le vague, comme si une longue nostalgie s'empara d'elle. Si seulement elle n'avait pas été seule peut-être qu'elle n'aurait pas vécu ce qu'elle aurait vécu ce soir. Ses mains commencèrent à trembler, les larmes lui montaient aux yeux. Ah mais pourquoi! Elle secoua la tête et passa un doigt sous chaque oeil pour retirer les petites gouttes timides qui tentèrent leur chute vers le sol. Elle renifla une fois puis inspira longuement. Détends toi, se persuada-t-elle. De tout de façon rien ne servait de paniquer. Elle était juste seule confrontée à elle-même dans une chambre chez un certain professeur qui était entouré de deux gardes du corps pour une raison inconnue. Mais quelle idiote! Elle se tapa la joue gentiment pour se ressaisir. Matsuta était quelqu'un de confiance sinon il n'aurait pas hésité à se jeter sur elle lorsqu'elle était sortie si peu vêtue de la douche! C'était surement quelqu'un de très responsable qui avait quelque chose de mystérieux. Elle fixait son téléphone portable le regard vague. Qui était-il? Pourquoi s'intéressait-elle autant à lui?

    Après quelques secondes d'immobilisation, elle se ressaisit et continua de jeter un coup d'oeil à sa liste de contact, mais elle ne trouva aucune référence à n'importe quelle compagnie de Taxi, pourtant elle était sure d'avoir enregistré le numéro? Elle se rappelait, elle avait été à l'agence de tourisme et avait demandé le numéro des taxi de la place. Elle était sure de l'avoir enregistré! C'est pas vrai! Elle avait du faire une mauvaise manœuvre et avoir du le retirer de la liste ou bien elle avait du mal enregistrer. La deuxième option lui semblait plus logique. Elle soupira. Comment allait-elle faire alors? Elle ne pouvait certainement pas leur demander de la ramener? Et il était hors de question qu'elle ne retourne à pieds... Ca il en était véritablement hors de questions! Elle n'avait plus envie de subir une deuxième fois ce qu'elle venait de subir. De plus elle n'avait aucune idée du lieu où elle se trouvait! Peut-être y avait-il un arrêt de bus tout près? Mais il était tard, les bus ne passeraient certainement pas avant six heures du matin, c'est à dire dans quatre heures exactement. Elle soupira. C'était bien trop long à attendre, de plus elle se sentirait terriblement mal de leur annoncer qu'elle préférerait attendre jusqu'à demain matin. Elle avait horreur d'embêter les gens. Elle ne savait pas d'où venait ce sentiment étrange, c'était comme si elle n'aimait pas être une gêne, généralement elle préférait alors se faire invisible et juste disparaître. Là, elle devait être une gêne... De plus elle n'avait plus envie de parler, elle voulait s'enfermer. Elle se sentait bien et mal, elle avait envie de pleurer et rire, peut-être était-ce la nervosité, mais il y avait un autre sentiment. Elle soupira et fouilla dans son sac. Son portefeuille? Où était-il? Elle sentit un élan de panique s'emparer d'elle quand elle remarqua qu'il se trouvait sur la table de nuit à côté du lit. Ouf! Elle s'empara de son portefeuille et le plaça dans son sac ensuite elle prit le miroir et...

    Maintenant le miroir donnait une vue d'ensemble sur la chambre, c'est à dire aussi sur la porte de la salle de bain ainsi que sur ce qui se passait derrière. Son coeur s'emballa, il battait la chamade, le souffle coupé elle se retourna le miroir en main et d'une autre main agrippa la table de nuit. Ce n'est alors que quand elle reconnu le professeur qu'elle sentit tous ses muscles se détendre un à un. Elle continuait pourtant d'entre les battements de son coeur toujours aussi rapides. Elle semblait confuse et terrifiée.

    - « Oh mon dieu... Je suis... Euh... Pardonnez-moi. Je vous croyait... Enfin... J'ai cru que... »

    C'est alors qu'elle se remémora des paroles de sa mère. « Ne jamais croire que, toujours s'assurer de... » Évidement, elle n'avait pas tort, mais elle n'en pouvait rien si elle n'avait pas regarder dans le dernier coin. Elle sentait son coeur s'emballer comme si elle venait d'être prise sur le fait, elle ne savait pas quoi rajouter juste écouter. Elle se décida finalement à continuer.

    - «  Je... suis terriblement navrée du dérangement je vous rendrais tout dès que je les aurais nettoyé. »

    Ouf! Une chose de faite! Mais la deuxième était plus délicate, elle désirait retourner chez elle, mais ne savait pas trop comment... Elle trouverait bien une solution, oui elle en était capable mais sur le coup elle se sentait incapable de réfléchir. Son regard était concentré sur celui de Matsuta. Elle n'osait même pas lui dire qu'elle avait terriblement envie de rentrer mais qu'elle ne pouvait pas, parce que d'une certaine manière elle n'avait pas envie qu'il soit croit qu'elle ne veut plus le voir... Tiens bizarre.
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Matsuta Oyama
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeMar 24 Aoû - 14:18

Dans une grande surprise elle vit son hôte dans le coin grâce à son miroir. Ses paroles trahissaient un mal à l'aise certain, ce qui contaminait le professeur lui aussi. Il souhaitait vraiment la rassurer, la mettre à l'aise et lui faire comprendre qu'il n'y avait pas à rester crispé comme elle était en train de faire, mais il ne savait pas comment s'y prendre. Son esprit commençait à peine à reprendre un peu de stabilité, les idées ne fusaient pas aussi continuellement que d'habitude à cause de ça. Que faire donc pour que Miyuri se sente plus rassuré ?

-Pour les vêtements tu peux les laisser ici

Essayons d'instaurer une atmosphère plus familière alors. Peut-être que cela calmera les pensées des deux protagonistes. En tout cas, il fallait vraiment faire quelque chose. Matsu pensait que si elle réagissait comme cela, c'était dû à un contrecoup de la nuit et du fait qu'elle devra ressortir. Impossible de la laisser seule dans de telles circonstances ! Et si jamais l'étudiante retombait dans une situation similaire sur le chemin ? L'enseignant ne pourra jamais faire sa pénitence, il ne portera plus que l'erreur d'une non-assistance à personne dans le besoin. Car l'homme redoutait tellement que quelque chose de grave puisse se passer par sa faute, même si c'est indirectement. Ce sentiment s'en retrouva renforcé par son métier actuel. Si l'étudiante est scolarisé au pensionnat, et que lui est responsable de tous les élèves présents, alors il est logique que son attention soit pleinement portée sur elle ! Quoi qu'elle en dise il est de son devoir de veiller à sa sécurité, et quel meilleur endroit pour se protéger du danger extérieur que le manoir ?

-Et si tu veux... Tu peux passer la nuit dans cette chambre...

Les problèmes mafieux passaient en second plan, non pire que ça ! Le parrain ne se préoccupait même plus de cet aspect ! Envolé les actions en marge de la loi, les réserves de marchandises au sous-sol et les erreurs de décor avec son salaire de misère ! Seul restait un certain embarras sur le visage du soucieux, se grattant la nuque machinalement, le regard un peu de côté. Cette réaction n'est digne que pour les étudiants qui proposent à une fille de sortir avec eux ou je ne sais quoi d'autre, mais contrairement à eux ceci ne resta point longtemps. A peu près deux ou trois secondes après la proposition, l'homme aux cheveux originaux se retourna vers l'invitée avec une figure plus posé, plus adulte. Son regard fut instantanément captivé par celle de l'élève, ses grands yeux marrons avaient un pouvoir étrange, intriguant. Pourtant le prof ne ressentait rien dedans, juste une grande interrogation qui ne disparaissait pas. Physiquement rien ne trahissait ses pensées, du moins c'est ce qu'il croyait, mais cela le perturbait quelque peu.

Mais alors que la jeune fille allait donner sa réponse, un grand bruit de verre qui se brise se fit entendre. Les quelques lumières présentes s'éteignirent, plongeant la baraque dans une pénombre éclairée par la simple lueur de la lune. Sous le coup de la surprise, Matsuta se retourna vivement et se dirigea vers la porte qui, par chance, ne se trouvait pas très loin d'eux.


-Kioko ?!

Aucune réponse...

-Que quelqu'un réponde au moins !

Toujours rien...

*Ce n'est franchement pas drôle ! Rah si c'est encore un sale coup de Nat... Non, cela ne lui ressemble pas, surtout qu'il est au courant pour Miyuri...*


Pas faux ! Même si ça ressemble à une de ses blagues, soit-disant pour "donner un bon coup de pied au c*l de Dame Routine", Naito ne ferait jamais une chose pareille alors que la jeune Miyuri se trouvait en ces lieux. Que se passait-il ici ? L'hypothèse que personne n'a entendu l'appel est quasiment improbable, la résonance qu'on peut obtenir en criant dans la manoir étant énorme. L'homme retourna donc près de sa seule compagnie, se demandant ironiquement si le destin aimait bien chouchouter ses sujets ainsi...

[Pardon pour toutes ces réponses courtes, j'arrive jamais à faire mieux]
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MessageSujet: Re: Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou]   Lorsque les étoiles disparaissent [PV Miyuri Sanou] Icon_minitimeDim 5 Sep - 10:37

    Elle sentait la pression monter de plus en plus comme si sa vie en dépendait, ce n'était que purement psychologique évidement mais c'était tellement inévitable. Elle tentait de récupérer un pouls normal, des battements de coeur réguliers et lent mais c'était plus fort qu'elle, son cœur s'emballait sans cesse comme si il ne pouvait pas cesser de battre vite refusant son self contrôle. Elle inspirait difficilement, comme si l'air lui était interdite, elle se sentait mal, qu'est-ce qu'il aurait pu croire, elle aurait pu se faire passer pour une voleuse ou quelqu'un de bizarre? Elle secoua la tête, il fallait se détendre, rien ne servait de s'emballer de la sorte, ce serait tellement ridicule de commencer à stresser et balbutier à ce moment. Elle inspira longuement tentant d'être la plus silencieuse possible, de nouveau elle ne voulait pas avoir l'air stressée. Il avait beau essayer de la calmer, de la mettre à l'aise, elle avait du mal. Elle sourit passant sa main dans sa nuque frôlant ses cheveux avant de baisser la main, elle ne dit rien, comme si la phrase avait été donnée comme un ordre, elle baissa le regard fixant le sol. Il n'y avait rien de particulier à regarder, juste du parquet, donc absolument rien d'intéressant. Elle inspira longuement à nouveau mais ses palpitation cardiaques s'étaient bien décidée à continuer leur rythme effréné. Elle se retenait de soupirer. Elle releva à nouveau le regard vers le professeur tentant un sourire forcé, on voyait qu'elle n'était pas seule dans la situation de malaise total. Le professeur avait l'air assez tendu, ou du moins presque. Bon fallait se détendre. Matsuta lui proposa aussitôt de passer la nuit dans la chambre. Elle regarda le professeur qui maintenant la fixait intensément dans les yeux. Elle sentit tout son dos se glacé.

    - « Je... Euh. Je ne tiendrais pas à vous déranger! Je trouverais un moyen de ... Enfin peut-être, de retourner, je vous ai assez ennuyé pour cette soirée. »

    Son regard la mettait d'autant plus mal à l'aise. Elle plaça une sur la commode la plus proche et la fixa, elle essayait d'une façon ou d'une autre de penser à autre chose. Soudain un bruit de verre se fit entendre, elle sursauta, et comme par réaction toute la maison fut plongée dans le noir. Elle se paralysa sur place. Elle n'entendait qu'a présent leur respiration. Elle ne voyait presque rien, si ce n'est qu'une faible lueur venant de l'extérieure grâce à la lune. Elle sentait son pouls s'accélérer, super, encore des problèmes. Elle s'empara de son téléphone portable, en fouillant doucement dans son sac et le plaça dans une poche de son pantalon pendant que Matsuta appelait après Kioko. Elle s'avança doucement vers le professeur, se forçant à se concentrer sur le moindre bruit, elle respirait calmement, de façon à ne pas faire percevoir sa panique qui lui submergeait son corps entier. Elle tremblait un peu dans ses mouvements, mais le fait qu'on ne réponde pas ne la rassurait pas. Aucune réponse. Toujours pas de réponse. Elle se trouvait finalement à quelques centimètres du prof, fixant la porte, comme si tout d'un coup quelqu'un allait sortit et leur crier dessus, une blague ou alors des menaces.

    - « Je crois pas que ce soit eux... »

    Chuchota-t-elle. Soudain on entendit le bruit du parquet dans le couloir, quelqu'un marchait sur la pointe des pieds apparemment, ou alors les escaliers, son pouls accélérera, elle plaça sa main devant sa bouche et agrippa la manche du professeur. Elle n'osait même plus parler. Qui c'était, pourquoi ne répondaient-ils pas? Si c'était ses amis ils auraient surement répondu, ils ne lui feraient pas une blague de si mauvais gout! Elle était prête à avoir un arrêt cardiaque là! Elle tira sur la manche du professeur, lui proposant de reculer de la porte, ou du moins se cacher. C'était peut-être la meilleure solution à présent. Elle tira la manche du professeur jusqu'à se trouver dans la salle de bain, et laissa la porte ouverte. Dans cette salle de bain, il y avait en tout et pour tout, une baignoire, un lavabo, quelques commodes et rien de plus, non mauvaise idée.

    - « Je pense qu'il faudrait se cacher... Je n'ai pas confian... »

    De nouveau un craquement du bois. Elle se paralysa. Non cela ne pouvait pas être ses amis. Elle prit la main du professeur et le tira vers les armoires, là elle ouvrit la porte le plus doucement possible, comme si chacun de ses mouvements allaient forcer les personnes à l'intérieure avertir par un bruit. Elle pénétra dans l'endroit serré et regarda le professeur. Est-ce qu'il allait rentrer? C'est sure que c'était serré mais...

    Un nouveau craquement... Cette fois-ci pas loin de la porte. Elle regarda Matsuta suppliante. Il n'avait pas le choix, ce n'était pas eux, ce ne pouvait être eux. C'était alors des voleurs ou... Qui sait!
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