Quand araignée et bouette font complot. [PV]

«We started dancing getting crazy on the dance floor come and dance with me I'll show you what your looking for gonna slow down, gonna go down gonna make it all night if you're with me, i'll quickly make everything alright.»

Dans la salle de gym, écouteur sur les oreilles, elle écoutait le groupe The white tie affair tout en faisant du tapis roulant. La vitesse était tout de même haute, sa camisole retenait avec difficulté sa poitrine qui rebondissait faiblement. Ses longs cheveux roses étaient attachés en une queue de cheval qui fouettait son dos par moment sous les mouvements de tête. Si ça ne serait pas que le soleil commençait à se coucher, elle serait bien resté encore un peu... Mais quand le soleil tombe, l'envie de rester dans une salle de gym' , ce n'était pas ce qui l'intéressait le plus. Arrêtant doucement la machine, ses pas diminuèrent avant qu'elle se retire complètement du tapis roulant, laissant une écouteur tomber dans le vide, l'autre restant dans son oreille, elle prit en main sa bouteille d'eau qu'elle fini en moins de temps, la lançant dans la poubelle, elle prit sa petite serviette blanche et se dirigea vers les vestiaires pour prendre une douche. Rendu là, elle retira son ensemble de gym, sortit de son sac son shampoing et son savon liquide et commença à se laver, le petit rideau cachant sa nudité des autres femmes. Le savon entrait dans de petit trou au sol, et une odeur de cannelle enveloppa les douches. Chose faite, elle tira le rideau et sortit de la petite douche en se changeant. Ce qu'elle enfila ? Un chandail noir avec le logo rouge de Bon Jovi. Des shorts noirs avec des bretelles faisant style salopette. Elle mit des bas noir et rouge qui lui arrivait mi-tibia et enfila des converses. Remettant en une queue de cheval ses cheveux, elle sortit du gym en saluant celle qui l'entrainait.

Élodie marchait dans les rues, regardant son ipod pour choisir une chanson , mais rien ne l'intéressa en ce début de nuit, elle passa une écouteur derrière son cou, laissant les deux pendre dans le vide accoté contre sa poitrine. Habituellement, elle trouvait toujours quelqu'un pour aller au bar ou la discothèque, mais là, personne. Décidant dont de prendre une pause de boite, elle décida de visiter la ville, en entrant dans la première chose qu'elle verrait, rendu à une limite qu'elle ne reconnaissait pas. La lumière des magasins s'ouvrirent une à une, les lampadaires illumina quelques ronds de rue. Des personnes allaient dans la même direction qu'elle, comme d'autre qui allait dans le sens contraire. Autant seul qu'accompagné. À la limite de ce qu'elle ne reconnaissait pas, ce fut les arbres à l'infini qui sautèrent a ses yeux. C'était la forêt . Elle allait dont passer le reste de sa soirée dans une forêt sans savoir à quoi s'attendre rendu là. Peut-être elle allait se faire attaquer comme son père lui disait ... « Ne va pas dans la forêt, tu pourrais te faire manger par un ours. ». Replaçant ses vêtements, elle pénétra dans la verdure, sans savoir qu'un chemin était fait pour guider les personnes à travers celle-ci.

La jeune fille n'avait pas peur de la forêt, c'était une sorte de défi pour elle, entrant dans ce lieux pour la première fois. Retirant des branches de temps en temps de son chemin, elle fit attention de ne pas piler dans des choses inconnus. Seul ses pas procuraient du bruit, ce qui la réconforta un peu de ne pas entendre autre chose. Soudainement , elle sentit contre son visage quelques choses qu'elle n'apréciait pas vraiment. Elle avait déjà eut se touché quand elle passait dans la cours d'école le soir , plus petite. Elle venait complètement de détruire une toile d'araignée avec son corps. Détestant par dessus tout les araignées, savoir qu'elle en avait surement une sur elle la fit déliré, laissant un cri mélangeant terreur et surprise, sortir d'entre ses lèvres. Ses bras fouettèrent l'aire, avant de tapper sur ses vêtements en marchant un peu n'importe où, tournant sur elle-même, jusqu'à ce qu'un de ses pieds, s'enfonce dans une marre, qui semblait être une marre de bouette. Mais en voulant retirer son pied, celui-ci resta prit malgré lui.

« MAIS MERDE >< »

Cria t-elle, quelque peu fâchée de cette situation, continuant à passer ses mains partout sur son corps pour se déprendre de ce qui ne lui reste surement plus , de la toile d'araignée. Or, en bougeant trop, elle se retrouva sur les fesses, semi dans la boue, semi sur des feuilles et des branches piétinés.

« Mais... je veux pas dessécher là... À L'AIDE ! »

[Désolé XD Je ne suis jamais trop habile pour les suites de rp >>;... Surtout avec un perso fille * toussote *]

Ses cris se continuèrent pour être sure qu'une personne puisse l'entendre, mais encore, ne voulait-elle pas attirer les animaux. Avec un tel haut ton , elle devait sûrement les faire fuir. Toujours assise dans la boue, elle passa une main sur ses lèvres, étant pour elle, le dernier geste pour retirer la toile d'araignée. Ses mains de posèrent au sol pour s'aider à se redresser, mais vit aussitôt nombreuses bestioles grouiller au dessus de la terre. Ses yeux s'agrandissent comme jamais ne l'avait-elle fait, et se redressa rapidement, toujours le pied prit. Ses deux mains se passèrent sur ses vêtements rapidement, salissant le tissu des composants du sol. C'était complètement dégoutant ! Aussi dégoutant que de voir des petits garçons manger les insectes ou bien les brûler avec une loupe. Ce qu'elle ne comprenait pas les personnes qui faisaient ça. C'était « gore » , selon elle. Or, aucun sang ni tripe ressortait de ces actions.

« Ark ark ark >___<»

Se répéta t-elle plusieurs fois, finissant par se calmer en reprenant son souffle. Ses oreilles ne semblaient pas porter assez son attention sur le bruit à l'entour d'elle, n'entendant dont pas la venu de quelqu'un.. Non, elle continuait de crier à l'aide, commençant même à trembler de peur et du froid qui n'existait pas réellement en ce milieu ce soir. Une petite coche en haut du désespoir, et elle se serait mise à pleurer. Mais une voix se distingua parmi ses propres paroles. Quelqu'un était venu la sauver ? Surprise, sa bouche se ferma, et un regard rempli de sa même émotion se retourna vers l'inconnu. Elle fut frappé, de ses « longs » cheveux reflétant au petit reflet de la lune levant et de son regard rouge comme sang. Élodie avait toujours été admiratif envers cette personne, et en voir un pour de vrai, la rendait complètement sans mot. Il était beau, tout simplement.

« Mes... cris se faisaient entendre si loin ? »

Oh là, ça ne répondait pas à sa question. En fait, elle en posait une autre, mais ne tarda pas à comprendre son erreur. Son pieds , de son poids, entrait encore plus dans la petite marre de bout, faisant donner un coup de jambe rapide de la part de la demoiselle, pour le remettre à sa place, un petit son de découragement s'échappant de ses lèvres. Son regard impaire se dirigea à nouveau vers l'inconnu. Un sourire, qui semblait dire que rien n'était grave s'afficha sur ses lèvres.

« Ah ! Euh... Mon pied est com-plè-te-ment prit dans cette boue... Vous auriez la force de me sortir de là ? Je ne suis pas capable par moi-même... »

De ces paroles, elle se trouva très décourageante. Elle , qui faisait du sport, n'était même pas assez forte pour de déprendre d'eau et terre en un ? Son regard se baissa un peu pour regarder ses mains, les passant une dernière fois sur ses vêtements sans se soucier pour l'instant qu'ils se salissait à vu d'œil et les tendit vers l'inconnu sans savoir s'il voulait réellement l'aider. De plus, elle ne savait même pas comment il allait s'y prendre, se montrant un peu stupide dans cette position... Les bras tendus vers l'avant, une jambe complètement droite et mal placé dans la boue, l'autre plié mais renfonçant un peu dans ça elle aussi... Un visage qui semblait atteindre une stupidité, mais en même temps une confiance non-connue envers l'homme, sachant que si il l'aiderait, il serait capable de la sortir de là. C'est surtout qu'elle espérait...

Elle le regarda avancer, espérant de tout souhait qu'il ne fait pas un mauvais pas et glisse à son tour dans la boue. Celle-ci était lentement entrain de sécher après ses shorts noirs... Et dieu sait que la boue contre du noir, ça parait atrocement ! C'était surtout louche. S'il se trouve qu'elle sort de ce lieux, les gens verront bien qu'elle à du brun jusque sur les souliers et un peu sur son chandail. Aller aussi mal au toilette que ça, c'est pas possible ! Or, les personnes de son âge, peut-être même un peu plus jeune, étaient assez stupide pour penser au contraire de ce que c'était réellement. Un peu - beaucoup - entrain de penser à la réaction des gens quand elle sortira de cette immense forêt, elle ne sentit pas sur le coup les deux mains de l'homme contre ses poignets. Sentant et craquement, et tiraillement, son regard et son esprit revient sur terre, plus spécifiquement sur l'homme. Élodie essaya en même temps de se sortir par elle-même en tirant encore de ses jambes... C'était surement pas ça qui l'aida réellement à sortir, mais plus la force des mains douces de l'homme qui tenait une telle partie du bras. Bien sûr - on s'y attendait presque -, son chemin ne se termina pas simplement au pied libéré, non, tout s'arrêta, les yeux fermés par peur , couchée sur lui. Voyant que la chute s'était accompli, en espérant, sans blesser, ses yeux s'ouvrirent doucement en ne se doutant pas tout de suite qu'elle était sur le garçon. C'est en croisant son regard qu'elle comprit bien vite. N'étant jamais été dans une telle situation, le rougissement prit possession de ses deux joues, sans savoir ce qu'elle allait dire comme... Excuse ? À sa demande, elle se leva rapidement en essayant de ne pas l'écraser encore plus que ce qu'elle faisait déjà. Pour être sur qu'il se redresse en un morceau, elle avait attrapé l'une de ses mains et l'avait légèrement tiré vers elle pour l'aider.

« Désolé , et merci... Enfin... Plus désolé que merci... Ou non... Les deux sont au même stade...»

Jamais n'avait-elle vécu de réel malheur, et là, elle a failli briser la colonne vertébral de son sauveur. - Aucune exagération selon elle -. Ne regardant pas son propre état, elle s'attarda plus au sien, regardant ses pieds, ses jambes, son torse, son visage, essayant de regarder à gauche et à droite sans se déplacer. Et le dos lui ? C'était sur quoi il était tombé en premier. Il s'était peut-être ouvert le crâne sous le choc, qui sait ? Son visage, ou plutôt sa tête au complet, se pencha sur le côté, sans que son oreille touche son épaule, en lâchant sa main remarquant qu'elle l'avait tenu beaucoup trop longtemps.

« Vous allez bien j'espère... ? Je ne vous ai pas fait mal en vous tombant dessus ? »

Élodie passa une main sur son visage pour retirer une petite mèche de cheveux rose en replaçant sa tête droite. Sa main continua son chemin dans son cou , penchant la tête vers l'avant par fin malaise. L'état de ses souliers ! Oh non ! Ses yeux s'ouvrirent grand à nouveau , ne voyant même plus la couleur d'origine. C'était à peine si elle voyait l'épaisseur de ses lacets. La jeune fille secoua le pied qui était enfoncé et s'accroupit pour passer ses mains dessus. Ce n'était pas la boue qui l'écœurait, c'était le fait qu'elle venait de foutre en l'aire une nouvelle paire de soulier.

« Ah non ! Mes beaux souliers neufs depuis hier... Oh non... my god ... Ça à l'aire de rien mais ils coutaient cher ... Humph... »

Pose un coude sur son genoux, déposant son menton dans le creux de sa main, l'aire un peu boudeuse. Remarquant qu'elle boudait carrément pour rien, elle se redressa, une magnifique main brune ayant prit possession de sa joue et de son menton. Ne le sachant pas, elle ne put que sourire, oubliant déjà ses souliers. Elle ira s'en acheter une autre paire de la même couleur. Or, elle n'était pas riche. Sa main - la contraire de celle rempli plein de boue -, se tendit vers le garçon , prête à se présenter.

« Je m'appelle Élodie Lachance. Quel est le nom de celui qui m'a aidé à ne pas me faire manger - plus tard -, par les ours ? »