"[...] et c'est non négociable." [PV ♥]

Suite de > Lorsque l'odeur des fêtes est là, arrive celle des gâteaux...

Lorsque son tour fut celui de payer, la femme de la caisse était intriguée des deux talons dans le panier. Dans un fort rire, elle lui expliqua la situation avec toute simplicité avant de sortir l'argent de son porte monnaie et lui tendre plus ou moins le montant exacte. Dans un dernier " merci, bonne journée ; gardez la monnaie ! " elle s'éclipsa hors de la fil pour laisser place au suivant et s'approcha de l'homme qui devait sûrement l'attendre depuis un petit moment. Sociable, elle pouvait parler avec un peu n'importe qui un long moment avant de s'en aller. Elle espérait simplement ne pas avoir mit trop de temps. Bref, sac en main, l'autre replaçant sa veste pour rester ne serais-ce un peu au chaud. Elle fut surprise de voir le bras tendu en sa direction et de sentir le sac quitter ses doigts. Au moment qu'elle ouvrit la bouche pour protester, Dimi' engagea une discussion seule, l'empêchant de dire un seul mot. La jeune femme referma les lèvres et vient avec son aide s'agripper à son bras... Plus elle marchait à l'extérieur, plus elle s'agrippa à son bras alors qu'elle se dirigea vers les lofts.

Lorsqu'ils arrivèrent devant le petit bloc contenant que trois lofts, elle monta les marches ouvrit la porte puis monta d'autre marche pour aller à l'étage le plus haut. Elle tenait toujours son bras, sachant qu'elle n'avait plus risque de glisser une fois à l'intérieur. Florence sortie ses clés une fois arriver devant l'unique porte puis inséra l'une d'elles dans la serrure. Elle poussa la porte, alluma la lumières et laissa place à son loft. Un loft très vaste, peinturé dans le blanc , le noir, le gris et le bleu turquoise. Aucun mur séparait les pièces si ce n'est que la salle de bain. Une échelle mène à une étage supérieur pas très grand comportant une seule pièce mélangeant détente et amusement. Sinon, le reste s'étendait sur une cuisine, une salle à manger, un salon, une chambre et la salle de bain. La chambre était à quelques centimètres du sol, un large morceau de ciment peinturé en blanc remplissait la différence entre le sol et la chambre. Dur à expliquer, m'enfin. C'était doux, jovial, brute, familial..Joli. Un mur complet était fait de grande vitre puis d'une porte par laquelle on pouvait sortir pour s'installer sur un balcon et profiter des soirées d'été. Finalement elle entra en entrainant Dimithrius avec elle puis ferma la porte derrière eux.

" Ce n'est pas aussi grand qu'une maison, mais j'adore ce qui se tient sur une étage.. Pas moyen de cacher rien à personne ♥ Bref ! Bienvenue chez moi. Ne vous gênez pas de votre aise. Je ranges vos trucs dans mon frigo'.. Je ne veux pas que lorsque vous retournerez chez vous, tout soit fondu. "

Et c'est alors qu'elle relâcha son bras en reprenant son sac ainsi que celui de l'homme et se dirigea vers le frigo de l'appartement. Elle plaça son pot de crème glacée à une extrémité puis ceux de l'homme à l'autre. Et rangea le reste en ordre pour ne pas se mélanger. Elle déposa les sacs sur le comptoir et revient vers la porte. Alors qu'elle voulue prendre appui sur le mur, elle fini par s'agripper à l'épaule du magnifique jeune homme pour retirer ses souliers. Elle se redressa une fois fini.

" Wah ! Ça fait du bien d'être nu-pied."

Elle fit bouger ses orteils contre le sol avant de retirer sa veste qu'elle accrocha sur un crochet contre le mur. Elle replaça aussitôt sa camisole maladroitement et se dirigea en courant vers la " chambre ". Ouvre un tiroir, prend un élastique et revient a ses côtés, le petit bout gris coloré entre ses lèvres.Ses longs cheveux blancs en mains, elle les regroupa en une seule couette et l'attacha avant de la laisser retomber. Elle se sentait libre, si on pourrait dire. Frissonnant à cause d'un froid passager sur ses bras menues, elle frotta ses bras de ses mains en soufflant. Puis elle remarqua ses valises au sol.

" Ne prenez pas en compte mes valises, je reviens de voyages ~ "

Retournant son visage dans sa direction, elle lui offrit un sourire avant de marcher sur la pointe des pieds en direction de frigo. Se penche vers l'avant en l'ouvrant. Regardant ce qu'il y avait à l'intérieur, elle se mordit la lèvre, dansant un peu du bassin en regardant, une mélodie en tête.

" Alors, sublime jeune homme !~ Vous voulez quelque chose à boire ? J'ai de l'eau.. Du vin..De la bière..Du jus ... Et du lait~ "

Elle se redressa, faisant gémir son dos dans un faible craquement puis s'agenouilla au sol. Elle fit quelques pas vers sa gauche pour ouvrir une armoire sous le l'évier. Elle fixa les quelques bouteilles de boissons qu'elle avait et prit celle qui semblait le plus ressembler à une bouteille de fin. Florence se leva de nouveau et la posa sur un comptoir rond au centre de la cuisine lui permettant d'y poser les buffets lorsqu'elle invitait beaucoup de personne. Même si ça se faisait très rare. Elle pencha la bouteille puis regarda. Elle vient se lécher les lèvres et se retourna pour allumer la radio. Mouvement qui semblait répétitif chez elle. Oui, elle allumait souvent la radio posée sur le comptoir de la cuisine. Elle adorait la musique ce n'était pas plus compliqué. Bien entendu, le son n'était pas monté jusqu'au bout et était très faible. Ça lui permettait quand même de se déhanché alors qu'elle venait tournée l'étiquette de la bouteille en direction de l'homme.

" Je n'ai qu'un vin rouge. Si ça ne vous plait pas, je ferais gaffe pour la prochaine fois. "

Elle sous-entendait en même temps qu'elle l'inviterait plus d'une fois. Sa main relâcha la bouteille alors qu'elle glissa vers son téléphone portable. Depuis plusieurs mois elle attendait un appel d'une compagnie de cirque installé seulement au Japon... C'était un rêve de travailler pour eux. Malgré que les voyages lui permettait de garder contact au moins avec sa mère. Bref. Elle déposa le portable sur le comptoir n'y voyant aucun message intéressant puis revient à ses côtés en apercevant le livre. Elle vient prendre une coupe de vin qu'elle déposa près de la bouteille au cas où et se penche pour tenter de voir de quel livre il s'agissait. Le prend dans ses mains et y regarde la couverture, puis le revers et feuillette un peu. Découvre son signet planté plus loin que le milieu du livre. Se penche vers l'avant, appuyé sur la table.

" J'ai commencé à le lire en avion. Si ce n'est pas de mon arrivée ici, j'aurais continué. Je dévores ce livre du regard avec autant de passion que je le ferais à l'homme que j'aimerais ~. Bon un peu moins... C'est simplement pour dire que j'adore tout simplement. La manière que les idées sont remises sur papier. Cette histoire qui peut être banale au premier coup d'oeil mais qui est si..mhm..profonde ? J'ai bien hâte de lire la fin. Si j'étais impolie, je me serais installée tranquillement dans mon lit même si vous êtes là et je l'aurais lu ~... Je comptes bien acheter d'autres livre de lui. J'en suis tombée amoureuse... Façon de parler~ "

Elle se redressa en se tournant dos à la table et continue de fixer le livre qu'elle maintenait dans ses mains. Elle tourna la tête vers Dimi' avant de contourner la table et aller déposer le livre où il était plus tôt placé. Flo' glissa ses doigts sur les pages couvertures de chacun des livres puis se dirigea vers la chambre. Elle prit en main une camisole plus serrés dans les teintes de noir et se mit dos à Dimi' en retirant la grisâtre. Sans gêne. Elle enfila la nouvelle.

" Et vous ? vous l'apprécier, cet auteur ? "

Tout en lui parlait, elle détacha son pantalon pour le laisser glisser au sol. Florence se défait du tissu à ses pieds et marche sur la pointe des pieds vers son tiroir de pantalon tout en dansant faiblement au rythme de la musique qui continuait de jouer. Elle fouilla et fini par prendre un jeans semblable à celui qu'elle portait précédemment mais plus sombre et sans trou. Elle replaça ses cheveux, prit ses vêtements et les lança dans son panier à linge sale. Elle prit une longue veste blanche lui arriva plus au moins aux genoux et revient à la cuisine se prendre une bouteille d'eau.

[ Aucun problème XD Je vais sûrement pas faire plus, je viens de me réveillée.]

Florence tenta tant bien que mal d'ouvrir la bouteille d'eau, trop serrée pour sa main glissante. N'ayant pas pensée sur le coup de l'ouvrir avec le tissu de sa camisole, elle porta le bouchon à ses lèvres comme elle le fait parfois avec une bouteille de bière et l'agrippa avec ses dents pour le tourner. Bingo ! Le bouchon lui resta entre les dents et le mouvement fit renverser de l'eau sur sa camisole. Par chance, elle était sombre. Mais son dos se courba en sentant le liquide froid avoir contact avec sa peau. Laisse le bouchon lui tomber dans la main, la mettant de côté et prit entre ses doigts un bout de sa camisole pour la décoller de sa peau en même temps de prendre une bonne gorgée de son eau. Elle déposa le petit contenant de plastique sur le comptoir et l'écouta. Affirme d'un mouvement de tête, ayant bien compris.

" Médiéval fantastique ? Oh, intéressant. Vous êtes la première personne que je rencontres qui adore ce genre de livre. Je vous assure, même si Dark ne fait pas de votre genre, ça se place tout de même bien dans un petit moment de temps libre. Je ne sais pas ce qui m'a poussé a acheté son livre.. Peut-être parce que son nom m'est mystérieux.. "

D'un mouvement de tête elle chassa quelques mèches blanches qui étaient trop courte pour s'installer avec les autres dans la couette. Elle souffla même par moment dessus avant d'abandonner et de laisser le tout chatouiller son visage. Son regard placé un peu en direction du sol se releva en apercevant les pieds de l'homme se diriger vers elle. Les mèches glissèrent contre sa joue avant de venir se placer derrière son oreille avec son aide. Ses joues se teintèrent faiblement de rose et elle pencha la tête pour fixer la cravate de l'homme. Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire.. Elle vient alors replacer le bout de tissu, le resserrant faiblement. Puis tourne la tête en reprenant sa bouteille d'eau. Se racle la gorge avant d'en prendre une longue gorgée.

" Ce qui joue à la radio est directement installé sur une boite en ville. C'est de la musique techno. J'y vais souvent. J'écoute un peu de tout, mais quand je n'aimes pas ce qui m'est proposé je le fais aussitôt savoir. Je peux autant aimer une chanson rock et en détester une autre dans le même style. "

En s'avançant dans le salon, elle prit la coupe de vin de l'homme et la déposa sur la table en face du sofa. Sofa sur lequel elle se laissa lourdement tombé. Soupire de bien être en posant la bouteille près de la coupe. Elle fixa le vin, puis l'homme et ne se gêna pas pour venir prendre une faible gorgée. Elle le regardait en même temps souriant, puis déposa la coupe à sa place. Florence tapota la place à ses côtés et s'assoit en tailleur contre le sofa noir.

" Maintenant je comprends bien pourquoi vous êtes différents. À cause de votre passé. J'aime bien ce qui se démarque.. C'est surprenant ce qu'on est l'opposé l'un l'autre... Pourquoi portez-vous des gants au juste ? "

Oui, elle passe du coq à l'âne , mais son regard s'était finalement posé sur les gants blancs qu'il portait encore à ses mains même s'il était à l'intérieur.

Le voyant s'installer sans réelle hésitation à ses côtés, elle décida de changer de position. Elle se releva une fraction de secoue pour s'assoir de sorte à avoir un pied touchant au sol, l'autre replié tenu par ses deux mains. En gros, elle était tournée face à lui. Car à part lorsqu'elle tient un verre de boisson en main, elle déteste parlé à quelqu'un côte à côte. Finalement son regard suivi le mouvement de ses mains et se surprise à voir des mains sans cicatrice, brûlure ou quoi que ce soit. Il était idiot de penser à ça ! C'était seulement un signe de classe pour compléter tout l'habit ? Non ? Pas besoin de se questionner de cette manière, elle écouta l'homme répondre à sa question avec toute simplicité. Flo' avait relâché sa jambe pour tendre les doigts vers un bout de la "veste" de l'homme et touché le tissu. Finalement elle fini par jouer avec le bout de vêtement entre ses doigts. Pour bien écouter une personne, elle devait s'attarder à quelque chose d'autre. Lorsque les paroles s'envolèrent dans l'aire et ne laissa qu'un silence, elle releva le visage.

" Savez-vous vous amusez ? "

Oui , sa question n'avait pas lieux d'être. Mais elle trouvait son histoire si..fade. Bon, de ce qu'il lui rencontrait. D'accord, ça faisait sa différence. Or, d'un coup, elle se surprit à vouloir l'emporter à plusieurs endroit. Voyagé avec lui, l'amener dans une discothèque, patiner. Des petites sorties amusantes comme ci , comme ça. Elle ne savait pas si sa question allait mal être prise et elle baissa le regard d'avance, ne sachant s'exprimer autrement. Et surtout, n'ayant aucune explication à lui donner. De nouveau, elle sentit des doigts se glisser contre sa peau. Cette fois-ci le vrai contact, l'obligeant à relever le regard pour le questionner de ses yeux. Une main resta contre la veste, l'autre grimpa à quelques centimètres de son torse pour aller vers ses cheveux. Elle adore les cheveux ! Il ne faut pas lui en vouloir. Et surtout les siens... Ses doigts s'infiltrèrent sous quelques mèches et elle suivit de ses iris son propre mouvement, jouant, caressant, manipulant avec douceur sa chevelure avant de laisser retomber les mèches contre la tête de l'homme. Florence souriait autant des lèvres que de ses yeux alors qu'elle croisait de nouveau son regard. Sa main molle retomba sur le sofa et elle absorba ses paroles comme une éponge avec de l'eau. De nouveau le feu lui prit au joue... Avant de baisser la tête en échappant un rire gênée.. et ne plus bouger.

" Ces propos..."

Elle se leva rapidement en relâchant sa veste et se prit le tibia sur la table basse. Ses sourcils se froncèrent sous la douleur procuré par ce choc mais elle passa par dessus pour venir agripper le livre de tout à l'heure. Elle feuilletait les pages rapidement lisant en diagonale les mots qui s'offrait à elle puis détecta comme une alarme les mots. Son regard glacé de couleur mais intrigué de sentiment se leva vers l'homme. Et oui, elle avait une assez bonne mémoire pour se souvenir des propos d'un livre, aussi choquante.. Choquante dans le bon sens ! N'empêche. Elle revient à ses côtés et lui montra le livre à la page voulue, tapotant de l'index les quelques mots qu'il lui avait récité. Penché vers lui, les mèches de tout à l'heure venant recouvrir de nouveau son visage. Elle demandait des réponses seulement de son expression.

" Et vous dites ne jamais avoir lu ces livres...N'avez-vous pas quelque chose à m'avouer par hasard ? N'êtes-vous pas..Ce cher Dark ?~ "

Pour ce faire comprendre et surtout avoir une réponse absolument, elle se décida à être envahissante, venant s'assoir sur les jambes de l'homme à califourchon. Florence vient même pencher son visage vers le sien en prononçant ses derniers propos qui se furent dit plus bas...Si sa voix était comparé à de la sensualité..C'est fort probable !

Comme ça, ce contact ne semblait pas le déranger ? Soit ! Elle ne bougera pas de là de ci tôt. En plus d'être confortable, il dégageait une de ces odeurs qu'elle tomba tout de suite amoureuse. Pas de l'homme, de l'odeur. Ce qu'elle aimait que les gens à qui elle parle prennent soin d'eux et ne reste pas avec l'odeur naturel de la sueur sauvage. Au contact de sa main contre ses reins, elle vient appuyé un peu plus son bassin au sien en déposant une main contre son épaule. L'autre beaucoup trop occupé à tenir le livre. Il ne restera pas là trop longtemps. Déjà, elle le referma en l'entendant répondre à sa question. Satisfaite et quelque peu surprise, elle recula de quelques millimètre son visage du sien. Elle croit comprendre comment il fonctionnait. Mais ne comprend toujours pas pourquoi nombreux auteurs cachent leur identité de la sorte. Peut-être une future question, si elle s'en souviendrait. Sa tête fit un mouvement sur le côté pour regarder le livre qui avait peine à tenir dans ces mains et un sourire illumina son visage.

" Alors comme ça, j'ai un homme talentueux face à moi depuis sa tendre adolescence..J'en ai de la chance~ "

En tournant la tête pour regarder de nouveau le beau brun, elle pensa qu'on avait pas tous la même chance dans les alentours de 16 ans. Lui réussit. Elle dégrade. Par contre, elle ne lui en parlera pas. Pas tout de suite. Le ferait-elle un jour ? Peut-être. Ce n'est pas qu'elle voulait garder l'image de la femme sans problème, mais ça se ressemblait. Ses yeux se fermèrent faiblement au contact des mains sur ses joues. Elle le suppliait intérieurement de continuer ces contacts physiques. Elle jalousait les femmes à sa suite qui auront autant d'attention. Pourquoi être jalouse ? Elle ne l'aime pas. Non ? N'y cherchons aucune réponse et laissons ce mystère plané alors qu'elle laissa ses lèvres s'appuyer tout doucement contre les siennes. Florence ne voulait pas se débattre, partir. Ce n'était qu'un simple baiser. Alors qu'il s'approfondit à l'aide de l'homme et de ses propres envies, le livre lui glissa des mains et tomba au sol. Celle plus tôt appuyé sur son épaule grimpa dans son cou vaguement pour venir s'appuyer contre sa nuque et de la caresser du bout des doigts. Quand il eut relâché sa bouche pour dicté un chemin de ses lèvres contre son cou, elle releva le menton, rejoignant son autre main à sa nuque.

" J'ai l'étrange sentiment de vouloir tout vous pardonnez... On se tutoie ~ ?"

Elle demande d'avance, car elle savait que ça ne prendrait pas de temps à ce qu'elle perd le peu de réel respect qu'elle a. De là, plus moyen de vouvoyez. Déjà qu'elle en avait de la difficulté, embrassé quelqu'un qu'elle vouvoie ce n'est pas son point le plus fort. Tout son corps se recula pour pouvoir regarder son magnifique visage et plongé dans son regard des yeux tendre mélangé à un brin de désir. Ses joues étaient inévitablement rosées. Elle ne savait à quelle oeil s'accrocher. Une main décida de continuer son chemin dans la chevelure de l'homme , l'autre se détournant pour se retirer et venir tenir son menton du bout du pouce, appuyé contre son index. Elle revient approché son visage proche du sien pour reprendre contact avec ses lèvres. Florence voulait y gouté encore et encore. Le contact était brûlant contre ses lèvres. Elle les désirait. Elle suppliait au même moment les cieux qu'il ne soit pas comme le seul homme qui, avec violence, fut le premier à la mettre enceinte. Sa main relâcha son menton pour se poser contre sa joue, contournant son oreille de quelque doigt. Elle ferma les yeux pour prolongé et ne plus pensé au passé. Peut-on le faire pour l'avenir ?

Ses jambes se pressèrent un peu plus contre le sofa sur lequel ils étaient installés pour pouvoir redresse le bassin et mettre sa tête un peu plus haute que la sienne, pressant sa poitrine contre son torse. En ce moment, elle se demandait quelle serait la sensation de ce contact peau à peau à cet endroit. Elle désirait tout lui retirer, le touché, le faire frémir. Elle pensa même à le rendre heureux. Pas qu'elle se doutait qu'il ne l'était pas, loin de là. C'était tout simplement une explication dure à faire, mais tout de même plausible si on s'y attardait bien. Par contre, elle n'avait pas le temps. Ses sentiments, ses pensés étaient complètement brouillés par une seule chose : Dimithrius. Ses baises avides, enflammés lui donnait quelques sueur froide. Pas par un stress, pas un plaisir non-dissimulé. Quand leurs lèvres se quittèrent de nouveau, ses paupières papillonnèrent avant de croiser le regard sanglant , mais éclatant de beauté, de l'homme qui dégageait à lui seul un grand fantasme.

" Je t'accorde cette promesse. Même si je le voudrais, mon coeur m'en empêcherait. Je serais folle d'ignorer cette vague de sensation qui déferle en moi simplement à croiser ton regard. "

Elle frissonna contre ses lèvres, contre son corps. Elle se serra à lui comme ayant la crainte de le voir partir. Et dire qu'elle l'avait en quelque sorte simplement invité pour manger. Sa joue frôla le côté de son crâne, prenant une respiration de ses cheveux et de son parfum, à nouveau. Florence glissa son nez entre quelques mèches de cheveux avant d'apporter ses lèvres à son oreille gauche. Elle contourna le croquant légèrement puis vers se dirigea vers le lobe. Tire le plus faiblement possible avec ses dents pour ne pas lui faire mal puis déposa un baiser tout juste en dessous.

" Je n'abuserai jamais de cette offre..."

Flo' décida de le relâcher finalement. Elle déposa un dernier baiser contre ses lèvres comme une amoureuse le ferait. Celle qui n'en aura jamais assez de ce contact. Puis elle se releva en tenant l'une de ses mains quelques instants avant de la laisser retomber. Sur le coup, on croirait qu'elle fuyait ce qui se passerait bientôt. Oui, elle craignait toujours le pire. La jeune femme aux cheveux de pure neige se retourna dos à lui, agrippa le livre qu'elle avait fait tombé et alla le rangé dans la bibliothèque. Ses pas la ramenèrent vers la table basse en prenant la coupe de vin de l'homme et retourna à la cuisine. Elle prit la bouteille, s'accota contre le comptoir et le regarda de loin...

" Je ne te le cacherais pas..Je te désires..Mais.. Je ne me sens pas bien à l'idée de..le faire..J'ai peur... Encore du vin ? "

Plus elle parlait, plus son visage s'inclinait vers l'avant sous la honte. Mais à son changement de sujet, elle redressa vivement la tête souriant maladroitement en lui montrant la bouteille et la coupe qu'elle tenait en main.