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 Point de chute

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AuteurMessage
Akeno Akagiri

Akeno Akagiri


Messages : 6
Date d'inscription : 27/07/2010

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MessageSujet: Point de chute   Point de chute Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 22:33

- Chambre 213 monsieur.
- Non.
- je.. Que, quoi ?
- Je vous ai demandé une chambre au dernier étage. pas le deuxième, ni l''avant dernier, le DERNIER étage.
- Je.. mais, je suis navré monsieur, mais...
- Mais rien du tout, je vois deux clés accrochées à la dernière ligne sur votre petit tableau. passez m'en l'une ou l'autre, je vous laisse je choix.
- Elle... se sont les chambres à disposition des.. des chef d'état monsieur.. des suites présid...

Le tas de billet serré dans son élastique qu'Akeno claqua soudainement sur le comptoir convainquit pour de bon le chauve de l'accueil qui empocha promptement la liasse et donna la clé.
- Je suis... Vous connaissez ce drame qu'est le vertige pour certaines personnes ? Et bien moi je souffre exactement du contraire. Besoin d'air, d'altitude...
Akeno saisit la clé des mains de l'hôte et se dirigea vers l'ascenseur en trainant sa grosse valise à roulette, faisait des moulinets du bras.
- ... besoin de GRANDEUR ! de SUPERIORITE !


Akeno savait, à force de pratique, que curieusement, si quelqu'un était interrogé par la police, il chercherait tellement à se souvenir des petits détails qu'il en oublierait complètement les trucs qui sautaient aux yeux. Un chapeau aux couleurs vives détournaient totalement l'attention des passants des traits du visage du porteur. D'où son petit numéro excentrique. mais pas seulement. Il avait aussi besoin effectivement d'être au dernier étage, afin d'avoir une vue complète sur la rue en contrebas depuis l'un des balcons de la suite qu'il avait repère depuis le trottoir en quittant le taxi. Pendant quelques temps, il devrait rester sur ses gardes. Monsieur Kawabata n'avait beau n'avoir aucune idée de l'endroit où Akeno s'était enfuit, il ne manquerait pas de retourner chaque centimètre carré du Japon avant d'envoyer ses hommes faire de même avec le reste du monde.
Ils ne le laisserait pas tranquille. Pas avec l'équivalent du PIB de la moitié des pays du moyen-Orient dans sa poche qu'il avait volé dans la caisse noir de la Société. Caisse qu'il avait d'ailleurs lui même, TrasHeart, abondamment approvisionnée en temps que traqueur privé. Il ne se souvenait plus du nombre de femmes et d'enfants qu'il avait enlevé pour le compte de Kawabata, de ses associés, où pour lui-même en extra. Il savait en revanche qu'il aurait l'occasion de se mettre au vert un long moment.
Mais pas tout de suite. Les hommes de K. surveillaient maintenant tout les dépars longue distance de tout les aéroports, avec l'aide de quelques taupes dans les administrations de l'état.
Rester tranquille sur l'île, quelques temps, histoire que l'affaire se tasse. Puis organiser sa fausse mort. Trouver un sosie, ou alors un quidam, et se faire faire un dentier avec ses empreintes et bruler le corps... il ne savait pas encore. Sauf que K. ne cesserait de le poursuivre tant qu'il le croyait en vie...
La suite était superbe, il fallait le reconnaitre. Pas impressionnante comme le Château français du boss (non, de son ex-boss, il devrait s'y faire) qu'Akeno avait visité avec lui une fois au cours d'une mission, mais tout de même très acceptable. Immédiatement, Akeno posa son énorme valise, et extirpa une petite pochette et un portable. Il brancha ce dernier, le relia au câble de la caméra numérique qu'il alla fixer sur la rambarde du balcon. Zoom maximum pour garder dans le cadre la rue. Un rouleau de scotch et un sac plastique, et l'appareil pouvait rester dehors même en temps de pluie. Il fixa au sol le câble d'alimentation et vidéo.
Sur l'écran de son ordi était maintenant enregistré toutes les allées et venues de la rue. Il se sentit mieux.
Il sorti quelques affaires de sa valise. peu d'habits, mais un tas important de billets entassés en liasses épaisses. Que du liquide, aucune actions qui risquerait de LES amener à lui.
Au milieu, un Colt 45. et plusieurs boites de minutions. Il mit l'arme à sa ceinture, un chargeur supplémentaire dans sa botte et sortit.
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