Au hasard des rues [Chrissy]

Messages : 25 Date d'inscription : 01/03/2010 Age : 38

Parmi la cohorte de gens qui déambulaient dans la rue, il était relativement facile de voir qui connaissait les lieux et qui ne les connaissaient pas. En l'occurence pour Akira, ce n'était nullement une question de quartier. Il ne marchait quasiment jamais en ville, il était toujours conduit partout par son chauffeur. Pourquoi ce jour-ci marchait-il dans la rue ? La réponse était toute simple. Exercice.

Pourtant, Akira ne s'était jamais vraiment soucié de sa ligne, son embonpoint en témoignait. Mais un récent accident cardiovasculaire lui avait valu quelques réprimandes - nuancées - de son médecin personnel et il devait arpenter les rues de cette manière au moins vingt minutes par jour. Son chauffeur venait ensuite le prendre où il le voulait. Toujours est-il qu'il marchait la tête haute, de sa démarche habituelle de requin de la finance, le regard traînant sur des décolletés, des mini-jupes, des rubans volant en accord avec des cheveux. Il n'allait nulle part en particulier et de toute façon, c'était bientôt l'heure où il allait pouvoir rentrer. Un sauna, un bon repas suivi d'un entretien particulier avec Hikari et une bonne nuit de sommeil, voilà le programme de la soirée. Après tout que pouvait-il se passer ?

Chrissy s'était levée de bonne heure ce matin, vers six heures. Le dimanche était pour elle, contrairement aux autres étudiants qui en profitaient souvent pour faire la grasse matinée, moins un jour de repos que de ballade. Se promener à travers la ville, Technopolis ou occasionnellement dans la forêt en bordure de cette dernière était une de ses habitudes préférées : la jeune femme adorait respirer l'air frais de la nature, et regarder la ville, bruyante et grouillante de monde, de loin. C'était, non pas une drogue, mais un puissant relaxant après une dure semaine de cours et d'embrouilles en tout genre. La jeune femme se tourna dans son lit, regarda l’heure d’un coup d’œil, et s'assit. Will la regardait, couché, les yeux grands ouverts, et elle lui sourit en lui faisant un clin d'œil, l’invitant avec complicité au silence. Silence qu’il ne brisa pas, à sa grande joie. Elle se leva, défroissa sa chemise de nuit de lin blanc, vaguement transparente. Si elle avait su qu’elle aurait un colocataire si rapidement, elle aurait acheté d’autres nuisettes, moins révélatrices. Néanmoins, il était un peu trop tard, et Will devait déteindre sur elle, puisque le premier jour elle avait eu plutôt honte, mais que le second tout s’était arrangé. La peur de la nouveauté, sans doute, pensa-t-elle avec amertume. Entrant vivement dans la salle de bain, elle attrapa quelques vêtements simples au passage dans son armoire : un t-shirt blanc, à manches courtes, sans motifs, ainsi qu'un pantacourt de sport en coton, comprenant quelques perles et strass sur le côté, mais très discrets. Aujourd'hui, pas de colifichets ni de bijoux, elle ne savait pas encore si elle allait en ville ou en forêt, mais dans le second cas, elle préférait ne pas s'accrocher aux branches basses et autres machins traîtres trainant dans la forêt. Elle mit tout de même une montre, avec bracelet en tissu, presque sans valeur. Sortant de la salle de bain, après une rapide douche, elle enfila des baskets noires, et les serra fortement, pour que ses chevilles soient maintenues correctement. Chrissy gardait une mauvaise expérience d’une chute, et d’un plâtre. Si à l’époque ça l’avait embêté, aujourd’hui, elle ne pouvait plus se le permettre, sa carrière de batteuse dépendant tout autant de ses jambes que de ses mains. Elle s'approcha ensuite de Will, doucement pour ne pas l’effrayer, s'accroupit, et lui murmura à l’oreille :

- Je m'en vais, je vais marcher un peu. Je reviens ce soir, je pense, ou dans l’après-midi.

Elle sourit, attrapa un sac à main où elle fourra une bouteille d’eau, deux barres de céréale goût chocolat, ainsi qu’une petite serviette, très utile en cas de grosse chaleur, ce qui risquait d’être le cas aujourd’hui. La jeune asiate sortit de la chambre, pris ses clefs, ferma la porte avec celle-ci, et les rangea dans son portefeuille, dans son sac. Secouant ses cheveux tout lisses et noirs, elle marcha dans l’établissement à pas lents. Le silence de l’heure si matinale était bénéfique pour son moral, et elle préférait ne pas réveiller tous les pensionnaires par des pas aussi précipités qu’inutiles et bruyants. Souriant à la vue du parc de l’établissement, vert, pépiant du chant des oiseaux, elle prit son inspiration, et se mit à courir à petites foulées. Parce qu’elle commençait toujours sa sortie dominicale par un petit footing. La jeune femme sortit du parc, et arriva en ville. Tout était calme, il y avait peu de gens de sortie à cette heure-ci, très matinale. Passant devant le magasin de musique en courant de plus en plus vite, elle aperçut en souriant l’annonce qu’elle avait collée. La photo du groupe était toujours là, avec Kyousuke et Chrissy collés l’un contre l’autre, dos contre dos, chacun tenant son instrument en main : pour Kyu sa basse, et Chrissy ses baguettes, tournées de façon à donner l’illusion d’une batterie posée en-dehors du cadre. Continuant à courir, elle arriva au coin de la rue, tourna et… heurta un homme. Elle tomba à genou, à quelques centimètres des chaussures cirées de l’homme. Retenant à peine son juron, et se releva en s’époussetant, tout en regardant l’homme :

- Excusez-moi, je faisais mon footing, je n'ai pas regardé. Sumimasen.

Sentant, elle ne savait pourquoi, que l’homme était suffisamment important pour faire cela, elle s’inclina à la manière japonaise, tout en le détaillant : costume de marque, impeccablement repassé, a vu d’œil, il avait les moyens… D’âge mûr, il devait autrefois avoir une silhouette athlétique, qui malheureusement avait fondu avec l’usure du temps. Son père avait tendance à dire que, quand il était jeune, il avait des tablettes de chocolat, mais qu’avec l’âge elles avaient fondues… Chrissy pensait que cette même phrase concernait la personne qu’elle avait eu le malheur d’heurter. Des cheveux poivre et sel encadraient le visage peu allongé de l’inconnu, et ses yeux de couleur noire étincelaient. Si seulement elle arrivait à se souvenir d’où elle le connaissait ! Car oui, elle le connaissait, elle en était certaine…

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Dire qu'il y avait des gens qui marchaient pour le plaisir de marcher...Cela dépassait l'entendement. Mais il continuait tout en regardant sa montre, afin de ne faire aucune secondes supplémentaires à cet exercice qui était pour lui sinon un calvaire, du temps perdu. Quand un choc vînt le soustraire à ses pensées. Une forme blanche et noire venait de lui rentrer dedans et gisait à ses pieds. Une jeune femme, à peine sortie de l'adolescence se relevait déjà, présentant ses excuses. A dire vrai, il n'avait quasiment rien senti, son ventre assez bedonnant ayant fait l'office d'amortisseur.

(Tiens...Mais...C'est qu'elle n'est pas mal du tout...Appétissant...)

Les petites rondeurs potelées de la jeune femme était à son goût, un corps élancé, un beau visage...Et aussi un air familier. Il avait déjà vu son visage récemment. Il fouilla quelques instants dans sa mémoire infaillible et il se souvînt de cette affichette qu'il avait aperçu deux rues plus loin. Sans vraiment s'arrêter pour regarder, il en avait conclu à une représentation de rock. Ce n'était pas vraiment son genre de musique mais, cela pouvait être utile pour lui de s'y intéresser...

Il eut un petit sourire en répondant à la jeune fille.

- Hoho...La fougue de la jeunesse...Toujours pressé...Mais si j'en crois mon médecin, vous avez raison d'entretenir votre corps...Ce serait du gâchis de ne pas le faire...

Tout en la scrutant un peu, il étudiait son mode vestimentaire. Elle avait eu une bonne éducation si l'on pouvait en juger par ses paroles mais elle ne devait pas vraiment rouler sur l'or.

- Dites moi, c'est bien vous qui êtes sur cette affichette au coin de la rue n'est-ce pas ? Vous appartenez à un groupe ?

Si Chrissy avait été seule dans cette rue, ou tout du moins sans cet homme, elle aurait claqué des doigts, un air satisfait aux lèvres. Sauf que là, c'était malpoli, et l'homme en face d'elle n'était surement pas du genre à supporter les impolitesses. Elle s'était finalement souvenue de l'identité de celui-ci : c'était le PDG d'une entreprise locale, Akira Yamara. Elle sourit calmement, mais toujours un peu rouge. Il fallait qu'elle se cogne sur quelqu'un, et ce quelqu'un devait forcement être l'une des personnes les plus importantes et influentes de la ville. Le hasard avait de mauvaises habitudes, tout de même. Quand il prit la parole, Chrissy fut soulagée : il ne lui en tenait pas rigueur, ouf. Il n'aurait de toute manière pas pu faire grand chose à part lui crier dessus, mais c'était déjà ça de prit. Elle ne répondit pas, affichant simplement sa reconnaissance dans un sourire contrit. Il lui demanda ensuite si elle faisait partie d'un groupe de rock. Son sourire s'accentua, et elle répondit :

- En effet. L'affiche en question propose des postes pour The Hedge, mon groupe.

Le regardant, elle se demanda s'il était vraiment celui qu'elle pensait qu'il était. Elle se pinça les lèvres, essayant tant bien que mal de trouver une tournure de phrase correcte, elle reprit, le ton un peu incertain :

- Vous êtes... Akira Yamara, n'est-ce pas ?

Elle n'ajouta rien de plus. Lui dire qu'elle l'avait vu à la télé était stupide, il devait bien s'en douter. Sauf que rester ainsi à attendre une réponse n'est pas des plus poli. Chrissy hésita un instant, avant de se présenter :

- Je m'appelle Chrissy Black, enchantée.

Elle tendit sa main, désireuse de ne pas passer pour une petite godiche, se demandant tout de même si c'était le plus malin à faire...

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La jeune fille semblait encore assez penaude de la "rencontre" qui venait de se produire. Akira, lui, en était pleinement satisfait. Sans vraiment le montrer, il continuait d'étudier la physionomie de son interlocutrice. Vraiment très intéressant, il brûlait d'envie de la posséder. Et puisque l'introduction était toute faite, il pouvait enchaîner assez facilement.

Elle faisait bien partie du groupe en question. The Hedge. Jamais entendu parler, mais c'était le cadet de ses soucis. Ce qui était sûr, c'est qu'il pouvait profiter de cette partie afin de parvenir à ses fins. Elle sembla songeuse un instant, comme si elle n'osait pas trop dire ou penser quelque chose, avant de se lancer. Akira fut un peu surpris l'espace de quelques secondes qu'elle connaisse son nom. Puis il s'avisa qu'elle devait l'avoir vu au cours d'un JT ou quelque chose de ce genre. Il n'aimait pas foncièrement les médias mais quelques fois il devait s'y plier.

Quand elle lui tendit la main en lui donnant son nom, il regarda un instant la main tendue d'un air un peu étonné. Rare était ceux qui avaient le privilège de lui serrer la main et en général c'était plutôt des hommes. Mais il en fut amusé et tendit la sienne, sa main épaisse venant faire disparaître la main relativement menue de Chrissy.

- Enchanté...Je suis bien celui que vous pensez effectivement. Vous allez quelque part en particulier ? Nous pouvons nous rendre dans un salon de thé ou chez moi, je n'habite pas très loin. Mon chauffeur peut être ici en quelques minutes. Nous serions plus à l'aise pour discuter...

La belle Chrissy avait vu sa fine main disparaître dans le poing d'Akira. Elle était un peu plus rassurée, que tout ça ne vire pas à la catastrophe, comme ça avait été présagé au début de la chute. Tant mieux. La jeune femme lui sourit, et répondit à son interlocuteur :

- Non, je ne vais pas vraiment à un endroit précis...

Il lui demanda ensuite si elle voulait aller à un salon de thé, ou même chez lui. Notre jolie demoiselle rougit : pourquoi voulait-il donc l'inviter ? Elle n'avait fait que lui foncer dedans, après tout. Ce qui, au demeurant, était déjà pas mal. C'était étrange, elle ne savait pas trop quoi répondre. Elle réfléchit quelques fractions de second, avant de choisir la voix de la diplomatie, et de répondre d'un ton aimable :

- Ça ne me dérangerais pas... Enfin, si je ne vous fais pas perdre votre temps.

Il était vrai qu'il devait avoir un emploi du temps des plus chargés, à cause de sa carrière. La jeune asiate ne souhaitait chambouler personne, quoi que ce fut déjà fait. Elle retiendrait la leçon, regardait avant de tourner, ou ralentirait. Ce genre d'accident ne devait plus se déclencher. De toute manière, ce qui est fait est fait, elle ne pouvait plus revenir en arrière...

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Un petit sourire vînt se loger au coin de la bouche d'Akira quand elle accepta son invitation. C'était même encore plus facile que ce qu'il avait imaginé. Soit les temps changeaient, soit il avait de la chance. Soit la cible était déjà semi consentante, allez savoir avec les jeunes d'aujourd'hui. Il dégaina son portable afin d'appeler son chauffeur.

- Tetsuo, j'ai besoin de vous, tout de suite. A l'angle de la 43ème. Sortez la limousine...

Il raccrocha en faisant un petit sourire à l'attention de Chrissy.

- Il n'y en a pas pour longtemps, vous verrez, je n'habite pas loin...

Dit-il en pointant du doigt les toits du manoir Yamara qui se détachait des cimes des arbres.

La marche du matin avait finalement été profitable au delà de ses espérances. Et même, il pourrait bien bénéficier bientôt d'une autre forme d'exercice...La limousine noire arriva au bout de quelques minutes, Tetsuo sortant pour mieux ouvrir la portière à la demoiselle.

- Après vous, si vous voulez vous servir à boire ne vous gênez pas. Vous m'en direz plus sur votre groupe au manoir, cela m'intéresse...

Depuis des années maintenant il était rompu à l'art du mensonge, cela lui avait bien servi. Mais on n'attrapait pas des mouches avec du vinaigre. Il n'allait pas dire "J'ai envie de te prendre, là, tout de suite..."...

Chrissy le vit sortir son portable, et demander à *note* Tetsuo de venir les chercher avec la limousine. Ah, d'accord. La limousine... La jeune femme regarda autour d'elle, peu désireuse de voir un de ses camarades de classe raconter à tout le pensionnat qu'elle était entrée dans la limousine d'un célèbre inconnu. Elle se prit à regretter d'avoir accepter, mais... Zut ! Une limousine, quoi ! Elle aurait peu de chance de rentrer dedans avant longtemps. A ce moment précis, elle aurait voulu pouvoir rire d'elle même devant tout le monde : elle donnait l'impression de faire ça uniquement à cause d'une limousine. Pitoyable, n'est-ce pas? C'est ce qu'elle pensait aussi, mais elle ne pouvait s'empêcher d'y penser. Une fois sa brêve conversation téléphonique terminée, il lui montra de loin son immense manoir qui se découpait sur le ciel bleu. Chouette bicoque... Chrissy se mit à penser que toutes les conversations sur sa fortune étaient quelques peu... en dessous de la réalité.
Elle se faisait cette remarque quand la limousine arriva, s'arrêtant pile devant eux. Un homme d'une trentaine d'année, sans aucun doute Tetsuo, le chauffeur, l'aida à monter dans la voiture. Elle lui fit un sourire, et le remercia d'une signe de tête un peu angoissée. Elle se sentit un peu ridicule dans ses habits de sport, dans une limousine, et elle essaya de compenser par se bonnes manières. Elle se mit parfaitement droite, les mains sur ses genoux, et répondit à Akira :

- Non, merci, je n'ai pas soif... Pourquoi mon groupe vous interesse-t-il, si je peux me permettre ?

Le groupe l'interessait... C'était sans doute la raison de son invitation, et dans ce cas-là, elle aurait eu tort de refuser. Elle entendit la limousine démarrer, et la réponse de son interlocuteur en même temps...

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La longue limousine - qu'il avait rebaptisée Black Beauty - arriva sans trop tarder, se garant devant les deux protagonistes. Elle n'avait émis aucune objection, aucun signe d'impatience. Voilà qui augurait de bonnes choses pour le futur. Il monta dans la limousine au coté de sa proie qui semblait passablement désorientée. Il y avait de quoi, ce n'était pas tous les jours qu'elle devait monter dans une limousine.

Spoiler:

Le véhicule roulait à bonne allure, sans pour autant aller trop vite. Ils ne tardèrent pas à franchir les grilles de l'immense propriété, après le salut du garde qui fit une annonce dans son micro. Il allait encore falloir deux ou trois minutes avant d'arriver au pied du perron où les attendaient une pléthore de domestiques. Il aurait le temps d'en savoir un peu plus sur elle et sur ses amis - bien qu'au fond ils ne l'intéressent pas du tout - quand ils prendraient un thé.

Chrissy se rembrunit à peine, malgré le fait qu'il ne lui ai pas du tout répondu. Habitué sans doute à parler le premier, faire comme si personne n'avait parlé ne lui était sans doute pas si grave. Elle se détourna de lui quelques instants, et observa l'intérieur de la limousine avec stupeur. Waouw... Sièges en cuir, banquettes ouvragées, mini-bar sur le côté... Ça c'était de la voiture ! Et c'était même beaucoup plus impressionnant que ce qu'elle avait imaginé. En souriant, Akira Yamara la regarda, et lui répondit qu'il pourrait peut-être s'arranger pour que leur groupe soit en première partie des "Judas Priest". Un air béa se posa sur son visage : ça c'était de la balle, ces derniers étaient vraiment connus. S'ils arrivaient à faire une bonne prestation, leur réputation serait dans la poche. La jeune femme pensa à quelque chose, tout à coup, et prit la parole :

- Et bien, c'est vrai que ce serait vraiment fantastique ! Ce groupe a une grande notoriété, et malgré nos styles plus que différents, je pense que ce serait bénéfique pour nous.

Approchons de la phase délicate, ne vexer personne, surtout pas ce Deux ex machina qui venait de leur tomber dessus. Chrissy voyait à nouveau quelque chose plus loin que l'université : médiocre dans toutes les matières, excepté la musique, elle s'imaginait mal percer autre part que dans cette discipline. Peut-être qu'à présent, c'était possible. Mais il lui fallait vérifier quelque chose...

- Vous... Vous avez sûrement besoin d'une contrepartie, non ?

Pas d'argent, c'était sûr : il en avait sûrement assez pour nager dedans (Picsou, Youhou !), et si Chrissy en avait eu, elle aurait déjà dégoté une maison de disque. Non, c'était sans doute autre chose...

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