Arrivées aux chambres ! [ Itarille ]

[ ps : c'est Sarky ;3 ]

Que voulez-vous y faire ? Il était enfin là ! Notre ami Tsurane sortait enfin du car pour pouvoir se rendre dans l'institut même. Le pensionnat ! Voila donc à quoi il ressemblait de près. C'était autre chose que les photos visibles sur les documents, mais c'était tout aussi sympa. Il ne restait plus qu'à y voir la véritable ambiance qui y régnait. Le fourbe se demandait déjà quel genre de personnes pouvait bien fréquentait une école avec une telle réputation. Le jeune Ichinose avait apporté quelques affaires, mais ses parents devaient apporter le reste plus tard. Une simple valise avec quelques affaires suffirait pour quelques jours. Il apporterait le tout à sa chambre, la numéro 1, qu'il trouverait sans doute facilement. Il fut mit au courant qu'il aurait deux ou trois autres personnes dans celle-ci. Il était impatient de savoir qui seraient ses colocataires, se disant à l'avance qu'il allait pouvoir s'amuser comme un fou ici. Bref, il décida de visiter un peu les lieux et, comme il se sentait un peu lourd et fatigué, décida d'aller dans la cour.

Rien de tel qu'un peu d'air frais pour se revigorer naturellement. Il pris le temps, doucement, de marcher à son aise, mains dans les poches de son pantalon. Il avait, comme à son habitude, la veste sur le dos, ne s'en séparant jamais, tout comme son bandeau sur la tête. Il finit par trouver un petit muret où s'assoir, regardant alors un peu les alentours. Il avait oublié son mp3 chez lui et n'avais que son mobile pour écouter un peu de musique, malgré qu'il n'en ai pas mise des masses. Il finit par reprendre la marche, doucement, lentement, comme tout à l'heure, sourire léger au lèvres, ni trop expressif, pour ne pas paraître ahuri, ni trop bas, pour ne pas avoir l'air déprimé alors qu'il ne l'était pas. Oui, c'était une bien belle journée qui démarrait... M'enfin, maintenant qu'il était remis plus ou moins en forme, il pouvait donc se mettre à aller dans sa chambre. Chambre mixte, numéro 1. La toute première en somme. Mixte ? Donc il serait sans doute avec peut-être une ou deux ou trois filles. Après avoir demandé à l'une des personnes du personnel, il trouva rapidement la pièce en question. Simpliste mais agréable. Il prit l'un des lits qui semblait libre, y posa sa petite valise et se coucha dessus. Il ferma alors les yeux, avant de se mettre à entendre des bruits de pas venant dans sa direction. Seulement, monsieur était trop feignant pour bouger de là où il était tellement il se sentait à l'aise et restait donc à moitié coucher sur son lit pré-désigné, qui de toute façon, il n'avait plus grand choix même si personnellement, il ne foutait un peu de l'emplacement. Oui... Une bien belle journée qui s'annonçait.

C'était une journée magnifique. Itarille avait passé plus d'une heure à déambuler aux alentours du Pensionnat, profitant du soleil et de l'énergie qu'il lui procurait. Elle aimait cette sensation de chaleur sur sa peau même si elle commençait à voir trouble du aux rayons du soleil peut-être un peu trop intenses. De plus, dans son uniforme, elle avait vraiment trop chaud et elle se demandait s'il n'était pas préférable qu'elle rejoigne sa chambre pour enfiler un vêtement plus léger. Soupirant, elle prit donc la direction du bâtiment internat. Là, elle monta quatre à quatre les escaliers pour atteindre le deuxième étage. Elle ralentit le pas une fois arrivés aux dortoirs et salua au passage quelques élèves surement venus également changés leurs vêtements.
Enfin, elle arriva à sa chambre. Elle chercha un instant ses clefs dans son sac à main et en profita pour y ranger son Ipod. Une fois son lecteur musique à sa place, elle entreprit d'ouvrir la porte. Elle n'avait pas à frapper, elle savait que ses colocataires : Kato Minami et Natsuki Yno étaient en ville aujourd'hui. La porte ouverte, elle fila directement jusqu'à son lit où elle balança son sac. Elle ouvrit en grand son placard et farfouilla pendant plusieurs minutes. Elle voulait quelque chose de léger et non-encombrant. Enfin, elle dénicha, cachée entre les shorts et les jupes, une robe courte à volant. Soupirant de soulagement et de désespoir face au désordre qui régnait à présent dans son armoire, elle posa sa trouvaille sur le lit et commença à se déshabiller. Elle enleva d'abord sa chemisette puis sa jupe le plus délicatement possible. Une fois en sous-vêtements, elle rangea ses affaires sales dans le panier prévu à cet effet situé sous son lit. Puis, elle attrapa sa robe dans le but de l'enfiler quand elle entendit un bruit derrière elle. Sursautant, elle se retourna d'un coup. Puis, sous la surprise, elle resta un moment immobile puis elle poussa un cri, tira son vêtement sur elle pour cacher son corps et bascula en arrière pour se retrouve à moitié allongé sur son lit.
Elle écarquilla les yeux. Un inconnu était allongé sur le lit normalement vide situé plus ou moins derrière la porte. Il l'a regardé, tout aussi surpris qu'elle. Ils se fixèrent un moment. Elle, la respiration saccadée suite à la surprise et le cœur battant toujours trop rapidement. Inspirant profondément pour se calmer, elle ferma un instant les yeux puis les rouvrit. Après un intense effort, elle réussit à respirer de nouveau normalement et à articuler, à l'intention de l'inconnu :

"Je peux savoir ce que tu fais ici !!!!!!? "

"-"Désolé ! Vraiment désolé, j'aurais du prévenir que j'étais arrivé... Heu... Je suis Ichinose Tsurane, nouvel élève tout juste arrivé aujourd'hui il y a 15 minutes. On m'a dit que cette chambre était mienne, j'ai pris la clé, y suis entré et couché sur le lit avec l'armoire et le bureau qui semblait vide. Je voulais pas te surprendre, vraiment désolé."

Il était dos à elle à présent. Itarille, finalement calmée, s'était relevé et regardait le nouveau venu. Si elle s'était attendue à ça. Le Proviseur avait affirmé qu'il pensait que le 4ème lit resterait vide pour encore quelques semaines.

-"Tu peux te rhabiller tranquillement, je me retourne plus et, avec mon bandeau sur les yeux, je risque de plus rien voir. Encore désolé. Je suppose que tu dois donc être l'une des personnes avec qui je partagerais cette chambre... J'peux savoir ton prénom ?"

Souriant, elle étouffa un léger rire et enfila sa robe. Il avait été aussi gêné qu'elle et la première impression qu'il devait avoir de cet établissement devait être plutôt bonne.

"C'est bon tu peux te retourner."

Il s'exécuta et posa son regard sur elle. Itarille tenait son élastique entre les dents tandis qu'elle essayait de dompter sa chevelure. Une fois cette opération terminée, elle reposa son attention sur le nouveau venu et s'approcha de lui. Elle s'assit sur son lit en tailleur, de façon à ce qu'ils soient face à face. Affichant son sourire le plus chaleureux, elle s'exclama :

"Je suis Itarille Hoshizora, Ita-chan pour les intimes et vu ce qu'il vient de se passer, je pense qu'on peut dire qu'on est intime".

Elle sourit de nouveau et plissa les yeux d'amusement avant de poursuivre :

" En tout cas Bienvenue, j'espère vraiment que tu te plairas ici. "

Suite à ces mots, elle se releva et retourna à son propre placard voir de quoi elle avait l'air. En effet, elle avait accroché un miroir sur la porte du côté intérieur, ce qui se relevait fort pratique. Tout d'un coup, elle s'interrompit et se retourna de nouveau vers le garçon :

" Alors dis-moi, qu'est-ce qui t'amènes dans notre beau Pensionnat ?"

"Bah en fait, j'ai eu quelques problèmes avec les notes à mon ancienne école. J'ai passé l'année sans réels problèmes mais je faiblissais. Mes parents ont eu l'idée de m'envoyer ici, pour me faire changer d'air et d'habitude, pensant que ça devrait me remettre d'aplomb. Bon, je dois avouer que je suis pas contre de nouvelles rencontres, ça devrait être amusant. Et toi ? Tu es ici depuis longtemps ?"

"Non pas longtemps."

Elle se raidit et crispa les mâchoires. Elle ne répondit rien de plus. Elle savait très bien où il voulait en venir mais elle n'avait rien à dire. Elle n'aimait pas parler d'elle. Elle ne parlait jamais d'elle. C'était comme ça et ça n'allait pas changer ce jour-là. Elle inspira et expira profondément, réalisant alors qu'elle serrait les poings et que son interlocuteur la dévisageait. Elle sentait la curiosité dans son regard et se força donc à sourire. Un sourire faux, nerveux, hypocrite. Cette simple question qu'il avait posé avait ramené bien trop de souvenirs. Était-elle ici depuis longtemps ? Pourquoi était-elle là ? Qu'aurait-du-t-elle répondre ? Mon père est mort alors ma mère m'envoie commencer une nouvelle vie ici, à l'autre bout du monde ? Il aurait cru qu'elle plaisantait. Et puis, ce n'était pas le genre de choses qu'on racontait le premier jour d'une rencontre. Pourtant c'était son passé et sa seule histoire. Malheureusement...
Elle poussa un profond soupir et passa sa main sur son visage, essuyant au passage une fine larme échappée de ses paupières. Puis, elle se tourna de nouveau vers Tsurane qui continuait de la fixer.

" J'espère que tu auras de meilleures notes ici... "

Sa remarque était stupide et futile. Le genre de phrase qui ne sert à rien, sauf à changer de sujet peut-être. Et c'est ce qu'elle voulait. Qu'il enchaine sur lui et que surtout, oui surtout, il ne lui pose plus aucune question...

Doucement, Tsurane se rendit compte de la gravité de sa si simple question. "Combien de temps" était-trop demandé ? Non, c'était impossible. Elle devait avoir ses raisons d'avoir une attitude pareille face à une telle question. Secret ? Histoire ? Ou alors quelque chose l'avait mis sur les nerfs, allez savoir. Tsurane avait lui aussi ses petit trucs dont il ne désirait pas parler et il était normal que chacun les cache à sa manière. Il attendit un moment, le temps qu'elle lui réponde. Mais au final, elle ne parla pas de la question mais souhaita de bonnes notes aux prochaines épreuves du jeune garçon. Il n'essaya de plus penser au "malaise" de la jeune Itarille, avant de réfléchir rapidement à une réponse... S'il se mettait à réfléchir au "pourquoi il avait eu des mauvaises notes", il ne s'en saurait pas sortit non plus. Il fini par trouver un truc simple et rapide à dire.

-"Merci... Même si je pense que normalement, tout devrait se passer bien."

Il comprit vite qu'elle ne voulait pas vraiment s'occuper des problèmes que le garçon pouvait avoir, mais plutôt qu'elle essayait d'éviter le sujet sur elle. Il prit alors une légère minute de réflexion, avant de se lever du lit et d'aller vers une fenêtre, regardant l'extérieur.

-"La ville semble animée en journée autant qu'en soirée... Bien qu'en réalité, j'en sais rien pour le soir. Faudra que je prenne le temps de la visiter de fond en comble quand j'en aurais finis avec cette chambre. Bien que j'en ai pas le courage."

Le jeune homme resta comme ça à regarder par la fenêtre, avant de retourner son attention vers sa colocataire, s'adossant légèrement contre la vitre. Rien de bien intéressant ne lui venait à l'esprit.

[ désolé du retard, je trouve vraiment rien à dire x-x > t'as le droit de déjà finir le rp si tu trouve rien non plus ^^" ]

Il la regardait, appuyée contre la vitre de la fenêtre. Alors, elle ne pu s'empècher de lui sourire et même de rire faiblement. Il avait un regard si gentil, si prévenant qu'elle en oublia toute sa tristesse. Elle était heureuse tout à coup qu'il soit son nouveau colocataire. Se laissant tomber dans son lit, la demoiselle s'assit en tailleur, dévoilant légèrement ses dessous. Mais en vue de la scène précédente, elle s'en fichait pas mal. Elle posa ses mains sur son lit, derrière elle et prit appuis sur ces membres. Alors, elle plongea ses yeux dans ceux du garçon et s'exclama :

" Dans cette chambre, les règles sont simples. Pas le droit de ronfler, de raconter sa vie quand les autres veulent dormir et de profiter lorsque les filles se changent. Soit Minami et moi-même. Mais tu as déjà faillit à cette règle. Enfin... je te pardonne, je suis légèrement fautive cette fois. Sinon, si tu as besoin de quoi que se soit , n'hésite pas à demander à n'importe lequel d'entre nous. Nous sommes une grande famille ! "

Elle éclata de rire en voyant le regard incrédule du garçon. Il semblait surpris qu'elle ait changé si rapidement de comportement et elle ne pouvait l'en blâmer. Elle était comme ça, surprenante. Et il allait devoir si habituée dorénavant.

" Alors dis-moi tu as déjà repéré une fille dans le lycée ? Je suis ta colocataire, tu peux me confier ce genre de choses tu sais.? "

Les yeux plissés, le sourire jusqu'aux oreilles, elle attendait qu'il lui réponde mais il n'en fit rien. Elle le vit rougir légèrement puis il pivota sur lui-même, se plaçant de nouveau face à la fenêtre et donc dos à la demoiselle. Mais celle-ci ne se laissa pas abattre. Tendant la bras, elle attrapa rapidement son oreiller qu'elle balança de toutes ses forces. Heureusement, elle savait visée et le projectile arriva sans encombre à destination : en plein sur la tête du nouvel arrivant qui sursauta sous le choc. Lorsqu'il se retourna, Itarille affichait une moue boudeuse, les bras croisés sous sa poitrine. Elle faisait exprès de ne pas le regarder et se retenait d'éclater de rire. Elle avait hâte de voir comment il allait répondre à ça, s'il entrerait ou non dans son jeu.

L'oreiller revint dans sa direction mais elle l'évita d'un rapide mouvement sur le côté. Celui-ci s'écrasa un peu plus loin derrière le lit et elle ne pu s'empècher d'éclater de rire. Deux gamins, ils avaient l'apparence d'enfants en pleine dispute. Toutefois, retournant dans son jeu, elle afficha de nouveau rapidement sa mine boudeuse, la tête haute et le regard fixé sur l'étagère.

"Mais surtout, s'il te plait, arrête cette mine de boudeuse !!! On a beau me faire ce coup des dizaines de fois, je craque toujours. "

Finalement, elle reposa son regard sur lui et tenta de rester sérieuse lorsqu'elle rétorqua :

" Ah les hommes... vous faites les durs mais au final vous finissez toujours par craquer et par nous supplier... nous les femmes. Vous êtes incapables de nous résister c'est bien connu. "

Elle le gratifia d'un rapide sourire en coin, montrant qu'elle ne pensait pas mot de ce qu'elle venait d'annoncer. Puis, elle décida que le jeu devait à présent se poursuivre. Elle se releva donc, se jeta derrière son lit pour se saisir de nouveau de son cher oreiller puis elle reprit finalement appui sur ses pieds. Alors, elle se prépara à jeter son projectile mais elle réalisa que dans sa hâte, elle avait perdu de vue le garçon. Lorsqu'elle comprit où il était, il était déjà trop tard. Elle venait de se prendre en pleine poire le coussin de celui-ci. Un instant sous le choc, elle afficha un sourire sadique avant de s'exclamer sur un ton frôlant le sérieux ou plutôt le ridicule:

" Si tu veux la guerre, tu vas l'avoir. "

Elle se cacha derrière son lit pour s'en servir de rempart et envoya de toutes ses forces un nouveau projectile qui, au dernier moment, rata sa cible. Dépitée mais ne s'avouant pas vaincu pour autant, elle s'empara de l'oreiller qui l'avait elle-même heurté deux minutes auparavant et le lança plus précisément cette fois. Le garçon, face à elle, esquiva légèrement pour le recevoir sur l'épaule. La guerre avait commencé et elle comptait bien en sortir vainqueur.