Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Ici, tout est permis. Autant entre les murs de l'école, qu'à l'extérieur !
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Empty
MessageSujet: Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]   Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Icon_minitimeMar 8 Sep - 22:22

Katherine était en cours, regardant par-dessus la fenêtre, à travers la vitre transparente, se dessinait à l’horizon, le temps peu commode. C’était une de ces journées qui précédait le beau temps, encore après l’orage, le ciel était couvert gris et nuageux teinté de cette palette du blanc au noir. Un gris monotone qui annonçait la pluie à venir. Elle n’aimait pas particulièrement le soleil, se cachant de lui, sa faible et fragile peau blanche lui faisait défaut. La blondinette préférait donc ce genre de climat pas vraiment apprécié de tout le monde, elle les comprenait dans le fond. Mais un peu égoïste sur la chose, elle souhaitait que la journée soit ainsi. Songeuse, le discours de son professeur ne lui parvenait pas jusqu’aux oreilles. Accoudée élégamment à sa table, une main sur sa joue, un stylo dans son autre main, sa posture n’était pas trop suspecte, et même la cadette des Von Vanger et ses traits angéliques donnaient une impression de sérénité et de possibilité. Un être donc à l’apparence éternelle de poupée qu’on ne voudrait déranger. La fin de classe arriva rapidement de ce fait. Elle sortit et se dirigea vers son dortoir. La jeune fille se laissa tomber sur son lit. Durant un bref instant, elle eut envie d’un bon bain. Une baignoire emplit de mousse qui déborderait presque, l’eau chaude provoquant de la buée sur les miroirs, réchauffant son corps froid, l’odeur des fruits, de la pomme plus précisément qui envahissait les lieux…

Elle ouvrit les yeux, son regard rouge fut déçu de ne pas se trouver dans sa grande salle de bain. Son parfum avait juste accablé la pièce de son arôme fétiche. Pas de bulle de savon, de mousse, de grande baignoire pour aujourd’hui. Rien en perceptive, il était encore tôt pour dire que la journée serait décevante. La demoiselle resta sur son matelas un bon moment en silence, la chambre était vide de toute vie. Seul son souffle animait la pièce, et encore, il n’était pas bien fort. C’est son portable qui vibra bruyamment qui vint fausser le moment de repos qu’elle appréciait. N’ayant pas beaucoup dormi une fois de plus, elle se sentait un peu fatiguée, juste un peu. Elle ferma les yeux et la poupée s’endormit. Elle attendait qu’on remonte sa clé pour bouger de nouveau, pour la deuxième fois son portable vibra. L’adolescente le saisit et regarda de qui il pouvait s’agir. Hm, une de ses sœurs, elle se demandait se qu’elle pouvait lui vouloir. L’appelant donc, la jeune femme lui parla d’une voix lente, faible. En revanche, son ainée, criée limite dans le téléphone, provoquant un mal de crâne atroce à Katherine. Comme elle le pensait un peu plus tôt, la journée allait se relever une fois de plus surprenante.

Laissant son portable sur son lit, elle se leva, passa une main dans ses cheveux et partit. Vers la cour, elle passa le portail sous les regards interrogateurs. Une belle voiture l’attendait. À l’intérieur ? Ses sœurs jumelles. Elles avaient un cadeau pour Kath’. Sans un bruit elle monta dans le véhicule qui se met en route. L’allure rapide de la voiture se précipitait vers le centre-ville. On lui expliqua donc en route, qu’une robe faite sur mesure l’attendait dans uen boutique. Heureuse d’apprendre cette nouvelle, la petite dernière de sa grande famille sourire. C’était bien rare d’avoir un cadeau de la part de ses deux là toujours fauché, sans un rond en poche, soi-disant…Vu le temps, le cœur de la ville était désert. Accompagnée, la blondinette entra dans une petite boutique. Belle, c’était sur, mais petite. Décoration ancienne, baroque et sobre, des rayons assez serrés, un atelier dans le coin de la boutique avec une ouverture sur la rue avec une grande baie vitrée. Étrange, mais bon. Une femme les accueillit. La demoiselle se mit sur l’estrade. On l’a déshabilla sans honte devant les yeux des passants, heureusement qu’elle gardait ses sous-vêtements. Enfin. Peu importe, ce n’était pas pour trois ou quatre personnes la voyant à demi nue qu’elle allait taper un scandale, surtout qu’ils la prendraient pour un mannequin sur lequel on travaille donc une chose tout à fait acceptable et normale dans ces circonstances.

On lui passa plusieurs jupons à la taille à l’aide de rubans. On lui enfila la robe. C’était un très bel habit. Composé de noir et de blanc, cela correspondait à la jeune fille. Elle portait des manches de dentelles blanches et courtes, un col qui cachait sa peau de la même façon. Une deuxième partie venait sur elle, la robe noire, au motif divers qui épousait ses formes avec merveille. Ses bas noirs masquaient ses jambes, la coupure de tissu laissait cependant voir les ficelles de ses jarretelles. Ses sœurs disparues alors, la laissant seule avec la couturière qui notait les derniers détails. Puis elle partit à son tour, avant de la voir complètement disparaitre, Katherine demanda :

" Où allez-vous ? "

Faire une brève course. Durant ce moment, la jeune femme attacha ses cheveux en deux couettes qui encadraient son visage en ondulant à l’aide de rubans noirs trouvés sur le tas. Sa frange droite coupait toujours son front et couvrait ses sourcils, mais accentuait son regard aux teintes de pierre précieuse. Le temps passa, moins vite, encore moins vite sur sa hauteur. Si bien, que tellement ennuyée, elle alla se promener dans la boutique en elle-même. Jusqu’au moment où la clochette sonna, Katherine passa la tête et vit un visage de jeune fille. La blondinette ne fit pas attention, mais elle retomba sur cette personne. Qui avait une jambe dans le plâtre et qui s’avançait malgré tout dans l’étroite boutique. Elle se dirigea vers l’autre adolescente, elle semblait avoir le même âge, des beaux traits, elle alla à sa rencontre sans finalement l’observer plus que ça. Elle en aurait sûrement le temps plus tard. Pour l’instant, la dernière des Von Vanger se posta devant l’inconnue et ajouta de sa voix douce :

" Veuillez m’excuser, vous cherchez quelque chose ? Si je peux me permettre de vous donner un conseil ayant fait moi-même le tour de la boutique, les rayons ne sont pas bien grands et ne jugez pas bon de vous y aventurer. "

Elle entendait par là que ça n’allait pas être fort pratique dans la convalescence dans laquelle la demoiselle en face d’elle se trouvait. Cependant, la poupée était prête à l’aider si elle le désirait….

[ HS : Hm pour l’apparence et la robe de Katherine ça donne : Cela | Wala =D ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Empty
MessageSujet: Re: Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]   Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Icon_minitimeMer 9 Sep - 1:05

    Pourquoi voudrait-on marcher dans des endroits étroits avec une jambe dans le plâtre, plus deux béquilles encombrantes en dessous des bras ? La personne qui voudrait faire cela, est un peu idiote vous ne trouvez pas ? Si vous trouvez que oui, comme moi je pense, vous venez de me traiter d'idiote. Bon, c'est sûr que je ne suis pas vraiment idiote... je suis même plutôt intelligente je crois, mais je ne veux pas arrêter ce que j'aime pour seulement ce petit encombrement. J'adore marcher et même si ce n'est pas très simple de cette façon, je vais me forcer. Les deux - enfin maintenant trois je crois - dernières journées, je les avais passés à l'hôpital. Dans un beau petit lit blanc au drap blanc dans une chambre blanche qui elle est dans un bâtiment aux couloirs entièrement blancs. De plus, ce que les employés de ce bâtiment portent sur le dos est blanc, comme ce que je portais moi aussi sur le dos. C'est tellement monotone et ça fait tellement mal aux yeux. Franchement, le blanc est une couleur que j'aime bien, mais en voir partout... je n'aime pas vraiment cela. Pour en revenir à ma situation, j'étais couché dans un lit durant deux jours, m'étant réveillé de l'accident seulement deux jours après. Pour résumer cet accident, je vais seulement vous dire qu'une voiture m'a heurté. Ma jambe gauche fût... broyée sous le choc. Bon, elle est encore là bien entendu, je mets seulement un peu plus de piments à l'histoire si je ne veux pas que vous arrêtiez de me lire. Quoi de mieux que mettre des situations de ce genre pour ne pas égarer ces lecteurs. La soirée dernière, mon professeur de français personnel - qu'en fait la plupart des lycéens ont eux aussi - est venu me rendre visite. J'ai quitté, ce matin-même, cet endroit infernal avec lui pour me rendre vers ma chambre où je déposai seulement mes valises. Mes colocataires étaient en cours. Matsuta - qui est le professeur de français dont je vous parle - a dû partir pour je ne sais point quelle raison, un problème de famille je crois. J'étais maintenant seule, alors je préférai partir vers la ville. Les cours allaient bientôt se terminer et je ne voulais pas être en plein milieu de ce désordre d'étudiant pressé de retourner dans leurs chambres s'amuser de n'importe quelle façon possible. J'avais décidé de me rendre vers les magasins. À la vitesse que j'allais, j'arriverais sûrement beaucoup plus tard que je l'avais imaginé... pourtant non. J'arrivai à une heure convenable pour mon handicap. Bon, d'habitude j'aurais fais le trajet lycée-magasin en dix ou quinze minutes... là en trente minutes.

    Le premier magasin qu'on pouvait voir sur cette rue que je surnomme – et que plusieurs personnes surnomme - « l'avenue des boutiques », on pouvait apercevoir du côté gauche le magasin d'alcool. C'est là-bas que tous les alcooliques se rendaient pour chercher leur eau-de-vie. Ensuite, il y avait le magasin d'électronique, qui était sûrement le plus grand de toute la rue. Le plus petit étant celui que j'allais bientôt me rendre, le magasin chic. Mais je ne le savais pas encore, donc je n'aurais jamais dû dire cela... ni ce qui commençait mon premier paragraphe. Après le magasin de musique, il y avait – pour finir ce côté de rue – l'animalerie. Un endroit agréable où est-ce qu'il y avait toutes sortes d'animaux, exotique ou non. Chat, chien, souris, lapin, serpent, lézard, tout y passait ! De l'autre côté de la rue, il y avait le magasin de vêtements, un magasin où les vêtements n'étaient pas aussi chers que celui dit « chic », puis le sex-shop. Ah le sex-shop, l'endroit où tous les pervers de la ville se rendait. Par « pervers », j'entends parler toute cette ville. Ensuite, pour finir la rue, il y avait le petit magasin chic qui aurait dû avoir plus d'espace selon moi. Si vous voyiez toutes les pièces de tissus superbe qu'il y a là-bas. Dommage que je ne sois pas riche. Je commençais par me rendre vers le magasin de musique, j'avais quelque chose à m'acheter. Là-bas, un jeune homme qui portait un cache-oeil, me répondu et m'aida à chercher ce que je cherchais. Je sortis de ce magasin avec un beau petit sac accroché à une béquille. Ne riez pas. Puis, je passai devant le magasin chic. Dans la vitrine, il y avait une poupée. Oui, une poupée... mais vivante. Pas très grande, blonde, mignonne comme tout, elle avait le physique d'une poupée. Elle était superbe. Cette poupée ne devait pas être trop gênée, car on lui avait enlevé environ tous ces vêtements devant quelques passants. On allait lui faire essayer une robe, qui est superbe comme tous les vêtements de ce magasin. Elle était plutôt dans le style lolita gothique pour être franche, mais c'était superbe quand même. Je ne crois pas que cela me ferait très bien, mais bon. Déjà que je n'avais pas assez d'argent...

    Aujourd'hui je portais le premier vêtement qui s'était retrouvé au-dessus de tous les autres que j'ai dans ma valise. Une simple jupe rouge avec un t-shirt blanc. Pas très raffiné, mais j'aime le simple. J'aimais surtout porter des jupes. Ne me demander pas pourquoi, je ne le sais pas plus que vous. C'est seulement une question de goût... Je m'étais peigné les cheveux comme à mon habitude. Donc, sur le côté de mon visage, descendant sur mes épaules. Seulement une longue couette descendait du côté gauche de mon visage, ce qui cachait un peu le côté de cet oeil. J'essayais de garder le plus possible mes yeux à découverts, je détestais avoir quelque chose qui le cachait. Après quelques minutes où je me demandais s'il fallait que je rentre ou non dans cet endroit si chic, je décidai de le faire. Un petit bruit de clochette se fit entendre quand je rentrai. Les rangées étaient étroites, je ne pourrais jamais observer. Dommage pour moi. En essayant de marcher - si on peut appeler cela « marcher » - je croisai la route de la poupée vivante. Elle avait une voix si douce... une voix de poupée quoi. Elle me dit : « veuillez m'excuser, vous cherchez quelque chose ? Si je peux me permettre de vous donner un conseil ayant fait moi-même le tour de la boutique, les rayons ne sont pas bien grands et ne jugez pas bon de vous y aventurer. ». J'avais remarqué que je ne pouvais pas du tout aller entre ces fichus rayons étroits.

      -En fait, je ne recherche rien de particulier... je suis que venu voir ce qu'il y avait. Ce magasin m'intrigue depuis longtemps. Dommage que je sois dans cet état, je ne pourrais pas voir ce qu'il y avait à voir. Je devrais faire le tour une prochaine fois ! Merci du conseil.


    Je me préparai à partir quand cette jeune fille ressemblant étrangement à une poupée – comme je l'ai si souvent dit – m'empêcha de partir avec sa voix. Elle venait de me dire quelque chose.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Empty
MessageSujet: Re: Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]   Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Icon_minitimeMer 9 Sep - 22:40

L’atmosphère était délicate, tamisée. De cette boutique se dégageait une aura particulière, l’enseigne était assez luxueuse, il fallait l’avouer et entre ses murs on avait vite fait de le remarquer. Des lustres cristallins illuminaient la pièce dans leurs pluies de cristaux scintillants taillés de telles ou autres formes, leurs rayons venaient doucement éclairer les deux jeunes filles en face l’une de l’autre. La décoration était ancienne, presque baroque, elle rappelait ses châteaux italiens au cœur de la renaissance. Les vêtements qui s’y trouvaient étaient également d’une grande beauté, elle portait justement une de ses pièces sur elle. L’habit sombre cachait son corps enfin à quelques endroits, car certaines parties de sa peau restaient encore visibles au jour, rien de bien vulgaire, Katherine n’était pas vraiment de ce genre-là. La blondinette épousseta d’ailleurs la robe dont elle recouvrait ses courbes, avant de concentrer son regard rougeâtre sur l’adolescente se postant devant elle. La cadette Von Vanger fut gênée de lui rappeler son handicap temporaire. Elle se doutait que ça ne devait pas être facile tous les jours. Navrée de ne pouvoir répondre à sa requête, les yeux vifs de la jeune femme allaient alors la détailler. Tout cela bien sûr avec discrétion, elle ne voulait pas paraitre impolie. En contemplation donc, un silence couvrait alors la pièce après les mots de son interlocutrice.

Elle avait de très beaux cheveux noirs, une chevelure aux reflets bleutés sous l’angle d’où elle la voyait, un jeu de lumière sûrement. C’était agréable à œil, beau à voir vraisemblablement. Ils semblaient assez longs, soyeux selon ses impressions. Ils étaient longs, tout du moins assez longs, mi-dos environ de ce que Katherine pouvait voir. C’set surtout les yeux de cette jeune femme qui retenait la poupée. Opposition des deux couleurs, son regard rouge se mêlait aux grands yeux océan de la demoiselle, d’un bleu presque indescriptible, elle suivit ensuite les traits de son visage, un doux visage aux traits fins, très fins même. Cela entrainait une légèreté et candeur, un aspect plutôt angélique dans son ensemble. Suivant ensuite les courbes de son corps, elles étaient de même taille à peu près, joliment mise en valeur dans sa jupe rouge et son tee-shirt blanc, c’était simple, mais cela lui allait réellement bien. Toutes les deux semblaient être bien différentes, au plan physique bien sûr. Il faut dire que des personnes comme la petite de la famille des Von Vanger ont en croisant rarement. C’est ce qui faisait surement une partie de son charme. Mais peu importait à ce moment précis.

Où elle vit l’adolescente se diriger en direction de la sortie. Kath’ l’interpella rapidement, avant qu’elle ne passe la porte.

" Attendez…"

Curiosité maladive qui revenait au galop, mais pas que. La jeune femme s’avança près d’elle et fit un sourire amical, un de ses beaux sourires. Avant de poursuivre en s’inclinant faiblement ses cheveux blonds passaient par-dessus ses épaules et basculaient lentement dans le vide, les bras le long du corps, la poupée qu’elle était se présentait alors :

" Je m’appelle Katherine Von Vanger. "

La demoiselle se releva brièvement, fixant ses yeux une nouvelle fois. Elle poursuivit d’une voix habituellement douce et musicale à l’oreille :

" Pardonnez mon impudique indiscrétion, mais il me semble que nous avons le même âge, de vu, je suis dans un lycée à une dizaine de minutes d’ici dont le nom m’est imprononçable, vous y seriez vous aussi ? "

Si c’était le cas, c’était un drôle de coïncidence, son visage ne lui disait rien, mais elle devait avoir dans les 17 ans comme elle et peut être qu’elles fréquentaient le même établissement. Si oui, le monde était petit n’empêche. Enfin, rencontrer des personnes du lycée dans le centre-ville ne relevait cependant pas de l’exploit. Bien qu’une partie des étudiants fût en cours, l’autre s’occupait comme elle le pouvait. Donc la plupart trainaient devant l’établissement, les restants sortaient, en général. Elle songeait alors sans rien ajouter pour le moment. Cela devait être fatigant de trainer une jambe plâtrée. Kath’ observait les lieux et vit une chaise un peu plus loin. La jeune femme ne savait pas depuis combien de temps elle était debout, elle ne vit qu’un paquet à sa béquille qui signifiait qu’elle avait effectué un achat dans une des boutiques qui ornait la rue. Elle demanda gentiment, pour rendre service :

" Vous voulez vous asseoir ? "

La poupée désigna la chaise, puis elle patienta, jetant un coup d’œil à travers la vite. Cela faisait pas mal de temps qu’on l’avait laissé seule ici. La gérante avait disparu, sans dire où elle allait, ses sœurs devaient être en train de comploter comme à chaque fois. Mais bon. La rue n’était pas si emplie et ce n’était pas plus mal, les bains de foule n’étaient pas ce qu’elle préférait. Ici, dans l’enseigne, elle ne craignait rien, l’endroit était si paisible, elle resta dans ses pensées un moment, attendant les réponses aux interrogations qu’elle avait suscitées…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Empty
MessageSujet: Re: Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]   Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Icon_minitimeJeu 10 Sep - 1:52

    Vous savez, c'est très difficile de bouger avec une jambe dans le plâtre et, de plus, deux béquilles en dessous des bras. Ceux qui en ont déjà eu savent de quoi je parle. Sinon, vous ne savez pas comment cela peut-être difficile... surtout dans un endroit petit comme celui où j'étais à ce moment-là. Ce magasin chic était peut-être coûteux, comme son nom l'indiquait. Il y avait peut-être une tonne de vêtements magnifiques, mais ils manquent de l'espace. Les rayons sont minuscules, ne laissant qu'une personne passée dedans... même qu'une personne ce n'est pas assez ! Il faudrait se couper en deux pour passer parfaitement, ou être très maigre. Je prenais beaucoup d'espace en largeur avec cela. D'habitude, je me faufilais un peu partout, car je suis petite. Je suis capable de passer dans certain espace que d'autres ne peuvent pas. Pour le moment, je ne pouvais pas faire cela. J'avais déjà hâte de ne plus avoir ces machins. Il fallait encore attendre deux semaines... c'est trop long. Pourtant, ce n'est pas beaucoup pour se remettre d'un accident de la sorte, mais c'est trop long pour moi. Je ne voulais même pas voulu avoir ce plâtre à la jambe ! On a de la difficulté à lever le pied tellement que c'est lourd ! Enfin, pour moi. Je ne sais pas pour vous... je ne suis pas très forte et je le sais. Après avoir répondu à son offre et lui avoir fait un petit signe de tête - car un signe de la main est impossible dans mon cas - pour lui dire au revoir, j'essayai de me retourner vers la sortie. Quand je réussis, je me mis à avancer vers la porte que je me préparai à ouvrir. Puis j'entendus une voix douce, la voix de la poupée vivante. Elle m'avait dit d'attendre. Qu'est-ce qu'elle me voulait ? Peut-être qu'elle voulait parler. Si c'est cela, j'accepterais avec grand plaisir de parler avec elle. Cette poupée m'avait bien l'air sympathique... même si elle était assez mystérieuse. Je me retournai vers elle, pour la regarder droit dans les yeux. Quelqu'un m'avait déjà dit un jour de toujours regarder une personne droit dans les yeux quand on lui parle, c'est une marque de politesse. Depuis ce jour, je le fais toujours.

    Il y a plusieurs couleurs pour les yeux. Les miens sont bleus... d'un bleu indescriptible. Je ne saurais le décrire. Il se situe entre celui de la mer et celui du ciel. Je ne sais pas comment dire. Certains yeux sont noisettes, d'autres verts. Les yeux que je fixais aujourd'hui n'était pas une couleur que je voyais souvent. Les yeux de la personne, qui se trouvait devant moi aujourd'hui, étaient rouges. Rouge comme le sang. Rouge comme une pomme. Ce n'était pas une couleur normale pour des yeux, mais pourtant je la trouvais fascinante. Avoir des yeux de cette couleur c'est selon moi superbe. C'est sûr que souvent, il y a un problème qui vient avec cela ou une maladie, mais sa n'empêche rien que cette couleur est superbe. Avant que la poupée vivante continue à me parler, je regardais brièvement son physique. Elle n'était pas très grande, un peu plus petite que moi. Ses cheveux blonds étaient attachés en couette avec des rubans noirs. Une frange droite cachait ses sourcils et mettaient ses yeux en valeur. Elle portait une robe composée de noir et de blanc. Les manches étaient faites de dentelles blanches, un col fait de la même façon. Des bas noirs masquaient ses jambes. Une robe magnifique que je ne pourrais jamais me payer. Sûrement que cette poupée était plus riche que moi... enfin, c'était sûr. J'en suis sûr et certaine. Moi, je ne pourrais jamais me payer un vêtement de ce fichu magasin, comme plusieurs personnes. Je crois que c'est une des raisons pour laquelle il n'y a jamais personne ici, étant donné que personne ne peut se payer un simple vêtement à ce prix. J'adorerais avoir une robe du calibre de la personne devant mes yeux, pourtant je savais que je n'allais jamais en avoir une. Bon, peut-être qu'un jour je pourrais. Il ne faut jamais dire jamais, car la vie peut nous réserver plusieurs surprises. La poupée se nommait Katherine Von Vanger. Von Vanger.... je ne crois pas que c'est anglais, ni français, ni japonais. Ce nom sonne plutôt allemand ou quelque chose du genre.

    « pardonnez mon impudique indiscrétion, mais il me semble que nous avons le même âge, de vu, je suis dans un lycée à une dizaine de minutes d'ici dont le nom m'est imprononçable, vous y seriez vous aussi ? ». Enfin quelqu'un qui parlait bien dans cette ville. Enfin quelqu'un qui connaissait la politesse. Tout le monde que j'ai rencontré pour le moment me paraissait impoli et irrespectueux. Enfin quelqu'un qui se démarquait des autres. Si j'allais au lycée près de ce magasin... bien sûr que oui. La population de cette ville était composée de lycéens. Il y avait certains habitants - bien entendu - mais pourtant la plupart étaient que de simples étudiants. Moi j'en étais une, tout comme Katherine.

      -Enchantée Katherine. Je me nomme Audrey Uchika et oui, je vais bien au lycée près d'ici. Vous aussi je présume ?


    On était tous les deux des lycéennes du même âge, mais pourtant on se vouvoyait. J'avais l'habitude de vouvoyer et cette habitude n'allait pas me quitter pour le moment. Ce plâtre commençait à devenir de plus en plus énervant. Rester debout pendant tout ce temps ne m'aidait guère. J'avais envie de m'asseoir. Comme si elle avait lu dans mes pensées, Katherine me demanda si je voulais m'asseoir tout en me désignant une chaise dans le coin de la pièce. Bien sûr que je voulais m'asseoir ! Alors, je me dirigeai vers ce que je voulais le plus. Pendant que je m'assoyais - enfin que j'essayais de m'asseoir - je dis à la lycéenne :

      -Je vous remercie... mais vous n'êtes pas obligé de faire tout cela pour moi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Empty
MessageSujet: Re: Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]   Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Icon_minitimeJeu 10 Sep - 23:59

" Moi de même. Et pour répondre à votre supposition, c’est exact. "

Le lycée dans lequel elle était pouvait être qualifié de grand, de très grand même. Avec un bon nombre de classes et d’élèves, Katherine ne fut pas étonnée de ne pas l’avoir croisé au détour d’un couloir. D’autant plus qu’Audrey avait dû faire un séjour à l’hôpital avant de pouvoir retourner en cours. Enfin suite d’une logique. Elle n’avait pas eu ce plâtre comme ça, il avait dû lui arriver quelque chose. Mais quoi ? La question restait irrationnelle. Pour le moment tout du moins. Elle regarda son interlocutrice avancer vers la chaise. Son regard grenat parcourait la jeune femme tandis qu’elle vint à la chaise, la poupée, la suivit un peu derrière. Tout en tentant de s’asseoir, Audrey lui décrocha quelques mots, c’était en réalité une question. La jeune femme la fixa un instant, un court silence s’installait alors entre elles. Vraiment court, on pouvait le compter en seconde. Toujours postée devant elle, la cadette Von Vanger de son beau regard, et de son sourire aimant, répondit avec un naturel singulier, tout en passant une de ses mains dans ses cheveux blonds, attaché par un ruban noir de soie douce et lisse il venait jouer avec ses mèches en contraste constant, sa chevelure était d’un blond cendré, limite blanche, une opposition parfaite, sur laquelle elle jouait parfois, souvent.

" C’est la moindre des choses non ? Vous ne trouvez pas ? "

Soucieuse quand même de ce que pensait l’adolescente. Katherine était une personne étrange certes, mais elle était d’une générosité et d’une gentillesse extrême. Réellement, aidante quand elle le pouvait, ici, elle agissait normalement, du moins son attitude dictait cela à son comportement. Son sourire ne s’était toujours pas effacé, ne quittant plus ses lèvres, la blondinette reprit un air sérieux et ajouta à cette parole :

" Puis-je vous appeler Audrey ? N’étant du Japon, je vous avouerai avoir du mal avec tous ses suffixes. "

Audrey…Ce n’était pas vraiment japonais non plus, mais son nom Uchika l’était déjà plus. Tandis que dans Katherine Von Vanger…Vous pouvez vous accrocher pour trouver du japonais là dedans. Non elle était Française à l’arborescence flamande, origine allemande notamment. En parlant de famille justement. Ses deux sœurs revenaient dans la boutique, la clochette sonna une seconde fois. Clara et Carla Von Vanger étaient les sœurs jumelles aînées de Kath’. Très particulières presque autant que leur sœur cadette. Clara à droite, Carla à gauche. Difficile de dire qui étai qui et pour cause ! Elle se ressemblait réellement comme deux goute d’eau. Grandes, brunes aux cheveux coupés dans un carré. Habillés et maquillés de même façon. Elles jouaient un jeu permanent. Cela les amusait. Katherine n’avait rien à ajouter à leur activité favorite. Les deux femmes s’avancèrent et se plaçaient alors de part et d’autre de leur petite sœur. Leurs regards verdoyants, rappelant l’émeraude se posa sur la nouvelle connaissance de la poupée, l’observant quelque peu, elle décida de faire les présentations. Après tout, c’était de la politesse. Et vu que personne ne semblait vouloir prendre la parole.

" Je vous présente Audrey Uchika, il se trouve que nous sommes dans le même lycée. "

Dit-elle en tournant la tête vers ses sœurs, puis elle fit l’opération inverse :

" Et voici, mes sœurs, Clara et Carla Von Vanger, naturellement. "

Elles s’inclinaient alors vers Audrey puis se relevaient en disant qu’elles étaient ravies de pouvoir la rencontrer, puis les ainées parlaient à Katherine. Le règlement avait été effectué et la robe était maintenant en sa possession. Mais maintenant, elles devaient partir. La jeune fille, elle, en revanche devait rester ici pour attendre la finition de la couture. Et même, elle était en bonne compagnie, voulant faire plus ample connaissance, elle approuva. Les jumelles quittèrent la pièce, en saluant Audrey poliment et en embrassant tendrement Katherine sur la joue. Elles étaient des curieux personnages, mais bon, elle avait l’habitude, après dix-sept années aussi, la petite dernière de sa famille en avait vu de toutes les couleurs. Enfin, elle fut contente de pouvoir passer un peu de temps avec elle, cela n’arrivait pas aussi souvent que ça. Elle était plus complice avec ses frères aussi. Bref. L’adolescente, allait chercher une autre chaise dans un coin et la déposa avec délicatesse devant Audrey. Elle se mit dessus, maintenant bien son dos, elle faisait attention à sa posture. Elle scruta attentivement le plâtre, puis elle dit :

" Vous en avez pour longtemps ? "

Simple curiosité qui lui venait alors en tête, elle se demandait comment cette jeune femme allait pouvoir rester ainsi sur une période plutôt longue en général. L’autre interrogation lui revenait en tête, mais trop déplacée encore, elle n’oserait lui demander pour l’instant comme elle s’était fait ça…Sûrement un accident, rien de réjouissant, Audrey n’avait peut être pas envie de parler de ça aussi. Ce qu’elle comprenait parfaitement, et si jamais elle déclinait la conversation qui s’engageait, Katherine ne l’aurait pas pris mal, elle observa ensuite la rue, le verre provoquait un étrange reflet dans ses yeux où certains passants défilaient sans grande importe…Le monde était empli de futilité après tout…
Revenir en haut Aller en bas
Mike Stevens
Admin
Mike Stevens


Gémeaux Chien
Messages : 321
Date d'inscription : 18/08/2009
Age : 29

Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Empty
MessageSujet: Re: Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]   Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Icon_minitimeMer 20 Jan - 23:51

    [Rp toujours d'actualité ?]
Revenir en haut Aller en bas
https://hazumu-no-gakuen.forumsrpg.com
Contenu sponsorisé





Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Empty
MessageSujet: Re: Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]   Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Sur mesure. ! [ Audrey Uchika ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: La ville. :: Les magasins. :: Magasin chic.-
Sauter vers: