Un soir au lac (PV Kyosuke)

Kazumi passa la main dans ses cheveux en regardant le soleil qui se couchait sur le lac. C'était la fin d'un beau mois de juin et les chaleurs qui s'avéraient écrasantes en journée se transformaient en agréables douceurs le soir venu. Le lac n'était pas très loin de chez elle et elle s'était octroyé une pause baignade après un nouveau dîner harassant organisé par son mari pour ses collègues de travail. Il était reparti avec eux tout de suite après, sans la toucher comme à son habitude.

La petite plage du lac s'était vidée et il n'y avait désormais plus personne à l'horizon, du moins pas à sa connaissance. Elle était toujours en maillot de bain et elle n'avait pas froid, il faisait plus de 25 degrés malgré le soir tombant. En fait, rien ne l'obligeait à rentrer de suite, personne ne l'attendait à la maison. Tetsuo ne rentrerait pas avant le lendemain après midi. Elle repensa à sa secrétaire, Shizuka, qui était tout à fait du goût de son patron. Elle se doutait qu'il la trompait mais elle n'en avait aucune preuve. Elle soupira en s'asseyant sur un banc, sortant un livre. La jetée était assez bien éclairée par des plots et des lampadaires, elle y voyait assez clair pour lire.

Par contre elle n'avait rien pour se changer, mais elle n'allait pas non plus s'éterniser. Pas de raisons apparentes du moins...

Aujourd'hui, il faisait si chaud que je ne pouvais pas rester enfermé. Il fallait que je sorte. Me promenant dans la ville, je croisais plein de jeunes filles que je n'aurais pas hésité à prendre dans tous les sens dans un coin à l'abri des regards et des oreilles... mettant de côté mes petites pulsions passagères, je me reconcentrais sur ce que j'allais faire... comment ce détendre dans une telle chaleur ?

Je décidais alors d'aller au lac. Même si il devait y faire aussi chaud, l'endroit aurait au moins le mérite d'être calme. Juste avant, j'achetais une boisson rafraichissante et la but. Maintenant, je pouvais aller au lac tranquillement. L'ambiance était si chaude que je sentais mes sens me harceler, il y avait tant de jeunes filles et de femmes en tenues légères qu'il était difficile de se contrôler... tiens, j'en ai de la chance ! Alors que je venais d'arriver, je voyais une jeune femme assise en train de lire sur un banc, allons nous y asseoir.

-Bonjour, que lisez-vous ? Je m'appelle Kavendy et vous ?

Elle avait un corps de rêve qui ne me laissait pas indifférent... vivement que je la séduise afin que je puisse enfin lui faire connaitre les plaisirs charnels ! Ma seule ambition était de donner du plaisir au femmes et je comptais bien en donner à celle là !

Tranquillement en train de lire, rajustant ses lunettes sur son nez, Kazumi fut tirée de sa lecture par une voix jeune. Elle leva le nez de son livre pour voir un jeune homme d'une vingtaine d'années qui s'était assis à coté d'elle. Elle en fut un peu surprise mais après tout le banc était à tout le monde ainsi que les berges du lac. Elle regarda aux alentours. Il était seul. Ce qui voulait dire qu'ils se retrouvaient seuls tous les deux. La tension allait monter d'un cran. D'autant plus que le jeune homme n'était pas laid.

- Euh...C'est une biographie...

Est-ce qu'elle devait lui dire son nom ? L'ambiance était un peu bizarre, elle en simple maillot de bain, sa peau nue en dessous, un inconnu et une berge déserte dans un soir d'été. Voilà qui concourrait à créer une ambiance de proximité assez embarrassante. Elle ferait peut être mieux de partir.

- Je m'appelle Kazumi...Kazumi Shirage...

Elle n'osait pas trop le regarder en face, son regard se promenant sur ses bras, s'arrêtant sur son alliance.

-Enchanté ! Mais vous me semblez seule, attendez-vous quelqu'un ?

Je l'observais attentivement, analysant chaque partie de son corps. Ah dans cette tenue légère elle me donnait vraiment envie de la prendre ici et maintenant ! De toute façon il n'y avait personne. Je l'imaginais déjà nue à ma merci sous mes mains expertes... mariée ? Cela n'allait pas empêcher de la séduire, après tout, les maris ne sont pas omniscients...

-Une femme si belle que vous ne devrait pas être seule. Votre mari devrait prendre mieux soin de vous.

Allez, brisons la glace et soyons un peu plus aimables, chaque chose en son temps après tout.

-Je suis professeur ici depuis peu et vous ? Vous faites quoi dans la vie ?

Voilà, continuons ainsi et soyons agréables à cette chère dame, nous finirons bien par en tirer quelque chose.

-Beau coucher de soleil, vous ne trouvez pas ? On devrait apprécier ce genre de moment plus souvent.

Qu'il était difficile de se retenir ! Son corps m'attirait invariablement... mais comment faire pour la séduire aussi vite ? Elle commença à se détendre et me répondit plus sereinement qu'au début. Je commençais à marquer des points, tant mieux...

-Votre mari devrait avoir honte de ne pas être à vos côtés dans un tel moment romantique !

Après cette dernière phrase, elle parût adoucie et satisfaite de mes propos... son mari devait sûrement la tromper ! Je la voyais bien être ce genre de femme abandonnée et insatisfaite... quelle injustice ! Mais tant mieux pour moi, car c'était moi qui allait la dépanner dans sa détresse...

-à la place de votre mari, je prendrais soin de vous aussi souvent que possible.

- Enchanté ! Mais vous me semblez seule, attendez-vous quelqu'un ?

Elle referma son livre après y avoir déposé son marque page.

- Euh, non, non. Je n'attends personne en fait, je suis toute seule...

Les derniers mots sonnaient un peu bizarrement dans sa bouche, un peu comme si elle les avaient prononcés sans vraiment le vouloir.

- Une femme si belle que vous ne devrait pas être seule. Votre mari devrait prendre mieux soin de vous.

Cette réflexion la plongea dans l'embarras. En fait elle était d'accord mais Kazumi ne pouvait se résoudre à voir la réalité en face. Certes son mari la négligeait depuis quelques années mais elle était sa femme et sa nature bienveillante l'empêchait de le blâmer. Elle rajusta un peu nerveusement sa bretelle de maillot et retira son paréo qu'elle replia dans son sac.

- Je suis professeur ici depuis peu et vous ? Vous faites quoi dans la vie ?

- Moi ? Eh bien...Je m'occupe de la maison, je suis femme au foyer. Je m'octroie un peu de repos pour cette soirée...

Elle n'exerçait certes pas un métier des plus exaltants mais cela lui convenait, elle n'avait jamais soulevé la moindre remarque. Et puis elle avait été élevée dans cette optique. Lorsqu'il accabla son mari pour la deuxième fois, Kazumi vira au rouge. C'est vrai qu'elle aurait bien voulu qu'il soit sur ce banc, à la place de cet inconnu. Un petit flirt au coucher du soleil, voire plus...Pourquoi n'était-il pas là pour en profiter...

- A la place de votre mari, je prendrais soin de vous aussi souvent que possible.

Cette phrase la fit tressaillir. Ses pensées s'entremêlaient avec les paroles du jeune homme. Professeur, déjà, à cet age là. Il devait être très doué...

- Dites moi franchement...Ce qui vous plaît chez moi.

-Voyons, ne soyez pas naïve... votre corps bien évidemment !

Il n'en fallait pas plus pour me tenter ! J'étais déjà face à son visage que je lui volais un baiser. Je l'embrassais avidement tout en lui caressant les cheveux. Pas le temps de séduire ! Quand je veux quelque chose je la prends ! Je passais mes mains sous ses vêtements d'été pour caresser ses seins et son intimité, femme à la maison dit femme de lit ! Elle ne pourrait pas refuser ! Elle tenta de me repousser, mais elle avait affaire à moi.

Aussitôt, je décidais d'aller plus vite afin de la mettre à ma merci : j'écartais son maillot de bain suffisamment pour que je puisse la lécher. Tout en m'occupant libertinement de son sexe, mes mains s'occupaient de ses seins et de ses fesses : j'allais assouvir l'insatisfaction de cette femme abandonnée. Au début, elle était surprise mais au fur et à mesure, elle semblait aimer ce que je lui faisais... maintenant, elle gémissait à voix basse en ayant les yeux fermés...

Après bien quelques instants de plaisir offerts à cette dame, je la fis s'accroupir face à moi et j'ouvris mon pantalon.

-Allez, montrez-moi ce que vous savez faire, madame l'épouse !

Ce qui suivit, elle ne l'attendait pas. Elle avait posé sa dernière question sans vraiment savoir pourquoi en fait. On ne pouvait même pas dire qu'elle était surprise de la réponse qu'elle obtint. En revanche elle fut plus que surprise de la tournure rapide des évènements. Voilà qu'il l'embrassait fougueusement, caressant son corps au travers et sous son maillot de bain.

- Haa...Mais...Mais qu'est-ce que vous faites...Non, ne faites pas ça...

Elle tentait de repousser ce jeune homme qui convoitait son corps, déviant ses bras qui s'insinuait partout sur elle. Elle aurait put crier aussi, mais elle n'en fît rien. Quand il se mit à lécher son intimité malgré sa résistance, elle ne put réprimer un petit cri. Il y avait longtemps qu'une langue masculine ne l'avait pas touchée à cet endroit là. Une langue tout court d'ailleurs. Elle sentait sa volonté vaciller, au point qu'elle ne fit pas un geste pour l'empêcher de défaire ses bretelles, caressant ses seins ainsi à l'air libre et son derrière.

Spoiler:

Elle se couvrait le visage d'une main, repoussant assez maladroitement le visage du jeune homme comme pour tenter de l'écarter mais sans vraiment de convictions. Portée par le plaisir, elle perdait peu à peu pied à la réalité, quand elle fut traînée au sol, face au pantalon grand ouvert du professeur.

- Allez, montrez-moi ce que vous savez faire, madame l'épouse !

Elle rougit de honte, en cette posture assez humiliante, se faire appeler "madame l'épouse"...Il y avait quelque chose aussi qui la titillait.

- Je...Bon...

Elle remonta ses lunettes sur son nez, avant d'ouvrir grand la bouche et d'engloutir le sexe de son partenaire. Le goût de la chair masculine dans sa bouche la renvoyait à ce qu'elle avait de plus primaire au fond d'elle même. Elle pouvait sentir ses seins rebondir à chaque mouvement de va et vient qu'elle imprimait. Comment avait-elle put tomber aussi bas pour sucer le premier venu ?