Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Ici, tout est permis. Autant entre les murs de l'école, qu'à l'extérieur !
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

 

 Ce n'est qu'une question de repos. [PV]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Invité
Invité




Ce n'est qu'une question de repos. [PV] Empty
MessageSujet: Ce n'est qu'une question de repos. [PV]   Ce n'est qu'une question de repos. [PV] Icon_minitimeLun 7 Sep - 21:19

    Bip... Bip... Bip...

    Ce son n'était que le seul bruit que j'entendais. Tout était que silence, sauf ça. J'adore le silence, surtout si je dois dormir ou me reposer. Aujourd'hui, j'avais besoin de me reposer. J'étais couché dans ce lit au drap blanc depuis deux jours maintenant. Les seules personnes qui entraient dans ma chambre étaient des infirmières ou des docteurs. Il y avait quatre lits dans cette pièce blanche. Un près de moi, les deux autres en face de moi. Pourtant, j'étais seule. Ce n'est qu'une façon de parler, car en fait il y avait quelqu'un d'autre. Mais ce quelqu'un d'autre ne bougeait pas, ne parlait pas, ne mangeait pas. Le soluté étant le seul moyen qui lui permettait d'être en vie. Je ne savais point son nom et je ne savais point s'il avait une famille, car personne n'était venu le voir depuis très longtemps j'en ai bien peur. Peut-être qu'il avait une femme, qui la sûrement quittée pour un autre homme. Il est dans le coma voyez-vous... depuis dix ans. Depuis dix ans il est dans cette chambre dans le même lit. Son lit est situé en face du mien, donc je pouvais très bien le voir. J'avais demandé aux infirmiers de placer un rideau pour me cacher de lui, je déteste voir quelqu'un à moitié mort en face de moi. Je déteste voir des corps dénués comme le sien. J'ai peur de la mort, depuis que je suis jeune. D'habitude, je ne parlais presque pas de cette étape obligatoire de la vie, mais ces temps-si je n'arrêtais pas d'y penser. Quand la voiture ma renversée, j'ai vu ma vie défilée devant mes yeux. Je croyais que c'était les dernières secondes que je passais sur cette Terre, mais non. Dieu a voulu me garder en vie et je suis reconnaissante envers lui. Je vais encore passer plusieurs années sur cette planète et j'espère qu'elles vont être belles et joyeuse au lieu de triste et maussade. J'espère passer de merveilleuses années en compagnie de mon petit ami. Matsuta... déjà un an. Je l'ai rencontré au début de l'année scolaire, quand j'avais quinze ans. Maintenant, c'est ma deuxième année scolaire dans cette ville, donc cela fait un an que je connais mon cher professeur de français. Je l'aime tant... je ne sais pas ce qu'il aurait fait s'il avait appris ma mort. Mais je ne suis pas morte, c'est ça l'important.

    Je suis dans ce lit blanc depuis deux jours maintenant. Pourtant - pour moi - cela ne faisait même pas un jour que j'étais ici. Après que la voiture m'est renversée et que ma jambe fût broyée par la roue avant de l'automobile, je suis tombée dans un mini coma. Je ne sais pas si quelqu'un est venu me rendre visite durant ce petit laps de temps, mais personne ne m'a parlé d'une visite. Après mon réveil, j'ai demandé à ce qu'on communique avec un certain Matsuta Oyama, mais il n'était pas encore venu. Il était sûrement très occupé avec la rentrée scolaire. J'avais tellement envie de le voir, j'avais envie de le serrer dans mes bras. Ma jambe gauche était recouverte d'un plâtre blanc. C'est la première fois que j'en porte un. Pour marcher, il allait me falloir des béquilles. C'est mieux qu'une chaise roulante... Pour passer le temps, je lisais un livre qui s'était retrouvé dans mon sac durant l'accident ou je regardais la télé. Pour le moment, je regardais la télé. C'était le journal télévisé. Il y avait eu un accident mortel sur l'autoroute près d'ici. Cinq personnes étaient mortes sous le choc. Inintéressant. Je changeai de chaine jusqu'à ce que je trouve quelque chose d'intéressant. Dans le couloir, je pouvais entendre des gens passés. La plupart sont tous pressés de se rendre à un point précis de l'hôpital. Soit qu'il y avait un nouveau patient en état critique, soit qu'il y avait une alerte dans une chambre quelque part. Je déteste les hôpitaux. Après quelques heures où je ne fis que regarder un film qui passait à ce moment-là dans cette petite boite noire qu'on nomme télévision, on m'apporta un repas. C'était du poulet je crois. Du poulet avec de la sauce et des patates. Il y avait aussi une soupe au légume et un petit gâteau d'un vert assez louche. Pour finir, il y avait un petit pain. Je commençai avec celui-ci que je trempai dans ma soupe, puis je mangeai mon repas. L'entrée était bien meilleure que le repas principal. Je ne préférai pas manger le gâteau. La porte s'ouvrit. Pensant que c'était quelqu'un d'autre, je retournai ma tête rapidement pour voir que ce n'était qu'une infirmière qui venait voir l'état de santé de mon compagnon de chambre. Ensuite, elle partit avec mes restes et referma la porte. J'étais encore seule.

    Au lieu de continuer à regarder des films minables, je décidai de lire. Ce n'était peut-être pas le livre que je préférai, mais il faisait l'affaire. Je n'arrivais pas à lire, mes pensées étaient ailleurs. Demain je pouvais sortir de cet enfer... enfin. Dommage que j'allais partir avec une jambe dans le plâtre et deux béquilles qui me serviraient d'appuis. Je commencerais par aller voir mon professeur préféré... sauf s'il venait me voir d'ici ma sortie. J'aimerais tant cela. Après plusieurs heures de lecture, je fermai mon livre pour retourner sur le choix « télévision ». Pourtant, je m'endormais. Je savais que je n'allais pas la regarder longtemps, mais je l'avais quand même allumé. Comme j'avais prédis, mes paupières se fermèrent qu'après quelques minutes. Pendant mon sommeil, quelqu'un était venu fermer cet engin que tout le monde se sert. J'étais plongé dans mes rêves. Ce qui m'y sortit était une voix familière qui m'appelait.

      -Audrey...


    J'ouvris les yeux et un large sourire s'afficha sur mon visage.


[Privé Matsuta Oyama.]
Revenir en haut Aller en bas
Matsuta Oyama
Ma rédemption
Matsuta Oyama


Messages : 858
Date d'inscription : 18/08/2009
Localisation : Bah ici

Ce n'est qu'une question de repos. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Ce n'est qu'une question de repos. [PV]   Ce n'est qu'une question de repos. [PV] Icon_minitimeMar 15 Sep - 12:53

En trombe, c'est la façon dont Matsuta était sorti de l'établissement après avoir recu l'appel provenant de l'hôpital. Les circonstances de la rencontre étaient pour le moins originales mais au fond elles étaient dramatiques. Pour la première fois depuis deux ans il allait enfin la revoir ! Certes elle avait eu un accident et c'était ce qui poussait l'ancien mafieux qu'il était à griller feux rouges sur feux rouges et à ne pas respecter la moindre petite priorité sur la route. A combien de fois le klaxon retentissait en fanfare sur son passage ? A force il ne les comptait même plus, ses pensées se consacrant uniquement à elle. L'enseignant avait une chance de cocu de ne pas avoir d'accident ou de police à ses trousses malgré la conduite plus que dangereuse. En parlant de cocu, les souvenirs des premiers jours avec cette élève remontaient à la surface. Cette nuit de folie passé avec Itarille fut une des raisons qui poussaient l'homme a vouloir inventer un moyen de voyage dans le temps. Ne plus jamais faire ce genre de bêtises ! Voila un bon truc à mettre sur son carnet des choses à faire obligatoirement. Mais le mal est fait et plus rien ne pouvait le démêler, une grosse boule de nœuds grossissait dans sa gorge et aussi dans son estomac pendant qu'un lourd poids de stress et de remords lui écrasait allègrement les épaules. Au fur et à mesure que la distance entre lui et l'hôpital diminuait, cette sensation de tension augmentait fortement au point de l'étouffer. D'un geste rapide et peu gracieux il défait le nœud de sa cravate sans pour autant le retirer, le col de sa chemise rouge ayant été lui aussi défait.

Petit dérapage sur le parking suivi d'un arrêt brusque sur une place libre. Vite fait l'homme prit ses clés sur le contact, ferma la porte et se précipita vers l'entrée pour demander la chambre où elle se reposait. Une fois arrivé devant le comptoir d'accueil où une petite infirmière brune aux cheveux plus courts que lui le toisait, Matsu reprit son calme au moyen d'exercices de respiration et lui demanda le numéro de la chambre de son aimée.


-Numéro 436 et veillez bien à ne pas déranger les autres patients.

Un petit "merci" suivi d'un "bonne fin de journée" et Matsuta se dirigea en suivant les indications au pas de course, ses cheveux dansants sur son crane au rythme de sa marche. Les médecins avaient l'air aussi pressé que lui, normal quand il s'agit de la vie d'êtres humains. Les nombres défilaient devant ses yeux à une vitesse affolante, 410 - 12 - 18 - 26 - 32... Son rythme cardiaque augmentait fortement, l'impatience de la revoir étant tellement forte. 436 ! La porte était fermé c'est donc par politesse que l'enseignant annonça son arrivé. Aucune réponse, tant pis il entre quand même. Le visage rond et paisible de la patiente était devant lui, ses yeux étaient clos et exprimaient un sentiment de paix intérieure. Elle est tellement belle dans ces moments-là à un tel point que Matsu hésitait de la troubler. Il resta plusieurs secondes dans cet état à contempler ce visage qu'il n'avait pas plus pendant deux mois avant de prendre la parole.

-Audrey...

La patiente ouvrit ses paupières et un sourire enfantin mais si mignon l'illumina. Elle était heureuse de le voir et c'était réciproque. Comme Audrey s'était relevé il l'avait prise dans ses bras pour l'étreindre. Deux mois, deux longs mois sans sa moitié c'est insupportable, notre homme aurait pu lui broyer sa cage thoracique rien qu'en mettant tout son amour pour son élève dans ce câlin mais il n'en fit rien. Le moment fut aussi tendre que bref, ils pourront s'enlacer à loisir une fois qu'Audrey Uchika sera sorti de cet endroit. Pour l'instant il fallait savoir ce qui s'était passé et comment l'étudiante en était arrivé là, les problèmes de l'enseignant avaient fondu comme neige au soleil.

-Ça va au moins ? Comment tu t'es fait cela ?

Chaque question sortait de sa bouche une par une, Matsuta n'était plus inquiet mais juste curieux de connaitre les circonstances du drame. Il avait vu la jambe recouverte de plâtre et se demandait bien comment une chose pareille a-t-il pu arriver...
Revenir en haut Aller en bas
Mike Stevens
Admin
Mike Stevens


Gémeaux Chien
Messages : 321
Date d'inscription : 18/08/2009
Age : 29

Ce n'est qu'une question de repos. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Ce n'est qu'une question de repos. [PV]   Ce n'est qu'une question de repos. [PV] Icon_minitimeMer 20 Jan - 23:43

    [Rp toujours d'actualité ?]
Revenir en haut Aller en bas
https://hazumu-no-gakuen.forumsrpg.com
Contenu sponsorisé





Ce n'est qu'une question de repos. [PV] Empty
MessageSujet: Re: Ce n'est qu'une question de repos. [PV]   Ce n'est qu'une question de repos. [PV] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Ce n'est qu'une question de repos. [PV]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: La ville. :: L'hôpital.-
Sauter vers: