Un jour de travail pas comme les autres [PV Plum]

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Tous les matins, c'était le même manège. Dans son panier à chat à grandeur humaine, la jeune Neko se réveillait, nue. Elle s'étirait de la même façon que sa partie animale et marchait doucement vers la fenêtre. De là, on apercevait la rue, les pieds des passants. Vous l'aurez peut-être comprit ou non, cette esclave vivait dans une cave. Chaque jours, elle observait l'extérieur et voyait quelques pieds, mais jamais personne ne l'apercevait. En même temps, à cette hauteur, il faudrait que, comme de par hasard quelqu'un fasse tomber un objet et veuille le ramasser... au moment précis où elle regarde par la vitre. Ça ne c'était jamais produit, et ce n'était pas près d'arriver. Dans le silence de ces lieux, elle pouvait enlever son serre-tête sans avoir peur d'avoir une migraine à cause des sons trop fort. Malheureusement, elle devait remonter et aller dans le magasin. Nolia remua de la queue, cherchant depuis sa transformation à la contrôler pleinement avant de passer aux oreilles. Elle partit vers une sorte de vieille commode et sortit des vêtements. A l'intérieur on pouvait apercevoir une dizaine de tenue identique : une petite jupe avec un trou un peu au dessus du fessier pour faire passer sa queue de Neko, une chemise blanche et une veste bleu marine. En sous vêtements c'était pareil : un boxer (=P) noir et un soutien gorge blanc. Dans un ultime soupir, elle s'habilla, et vérifia que son grelot et son serre-tête dans ses cheveux étaient bien mis et que son nœud rose à son cou était bien mis. Elle commença à monter les escaliers, débouchant sur une petite salle où se trouver son patron. Un homme, gros et gras, qui fumait un gros cigare. Elle s'efforçait de ne pas respirer, car avec son odorat plus développé, ses sinus étaient meurtrit par cette odeur. Il parla de sa voix roc et abimé, et comme chaque matin, il dit la même chose.

« Allez ma ptite salope, prête pour cette journée de charmes ?! »

Elle grimaça une sorte de sourire faisant sortir un immense dégout pour lui. Comme d'habitude, il allait amener deux femmes, à chaque fois différentes, et faire leur saleté dans la cave. Souvent la femme-chat retrouvait le soir des traces de leur passage. Il était 10h du matin à peu près, et c'était l'heure de l'ouverture. La neko marcha en direction du mécanisme pour lever le rideau de métal et dès qu'elle tourna la clé, il monta. Arrivé en haut, un bruit métallique faisait signe qu'il fallait arrêter. Elle recula et partit derrière le comptoir, se laissant tomber sur son siège. Nolia eut pour ordre par son gros lard de patron de mettre au rayon des objets. Elle s'absenta une dizaine de minutes pour ramener tous les objets à ranger dans la salle, les sortant de l'arrière boutique. Elle n'était plus choquée par rien, même les objets les plus étranges pour certains ne la surprenait plus. Soudain, une pensée étrange arriva dans sa tête. Etrange d'ailleurs de penser à ça mais.... Pourquoi son patron n'avait jamais abusé d'elle ?! Il l'a traitait comme un objet, l'avait prit en esclavage... et pourtant lui avait laissé sa virginité. Elle essaya d'ôter cette pensée de son crane, et rangea les objets. Elle connaissait les rayons par cœur, et pendant son rangement, les premiers adultes d'une trentaine d'année entrèrent. Elle venait de ranger les peluches... strange, les menottes, les fouets... ne restait plus que les vibromasseurs pour aujourd'hui. Elle s'avança dans le rayon, avec un carton dans les mains et devant sa tête donc ne pouvait pas voir. Elle regardait néanmoins quelques fois devant elle pour ne percuter personne. D'un bref coup d'oeil elle remarqua une fille. Elle abaissa le carton pour mieux la voir, et de toutes façons elle était arrivé à la moitié du rayon, donc elle pouvait commencer son rangement. Mais quand elle vit de face la jeune étudiante face à elle, elle laissa tomber le carton qui étala sur le sol tous les objets à l'intérieur. Ses yeux étaient écarquillés et elle n'en revenait pas. Face à Nolia, se trouvait un clone parfait d'elle même, mais 100% humaine.

" Tu es.... moi... "

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Plum avait fait une nuit blanche avec quelques amies, et elles se lancèrent des paris toute la nuit. Celui de Plum était d'aller dans un sex-shop et choisir le pire des objets sexuels. Ce n'était vraiment pas son fantasme, ni sa tasse de thé, mais vu que c'était un pari elle n'allait pas refuser. En bref, le matin, elle alla avec ses amies au sex-shop, elle entra et vit pleins d'objets, dégoûtants pour elle, à ce rythme là, elle allait tous les prendre, car ils sont tous horribles...

«Je suis vraiment obligée, de dépenser de l'argent, pour un truc dont je ne vais pas me servir...?»

-Oui, c'est le pari, tu ne peux plus revenir en arrière, et puis c'est pas si terrible, tu le donneras à Mayu, c'est tout.

«Merci de m'avoir mis l'image de Mayu avec un truc dégoûtant dans la tête, Mitsuse...»

Les filles sortirent, et la laissèrent choisir toute seule, elle regarda les rayons, et essaya d'attraper un objet plutôt moche à regarder, elle se mit sur la pointe des pieds, mais était trop petite pour l'avoir. Elle sentie une présence à côté d'elle, elle tourna légèrement la tête, et ferma les yeux, car la personne avait laisser tomber un carton avec pleins de choses dedans sous la surprise.

Quand Plum rouvrit les yeux, elle vit une fille identique à elle, et lit sur ses lèvres «Tu es... moi...». Elle se frotta les yeux plusieurs fois, elle n'en revenait pas autant que la jeune fille, elle se disait que c'était sa soeur jumelle Natsume et s'écria :

«Natsume ?... Tu n'es donc pas morte...?»

Elle failli la prendre dans ses bras, quand elle aperçut une queue et des oreilles de chat, à ses souvenirs d'enfants, Natsume n'était pas une neko, ou alors ce n'était qu'un déguisement, plutôt bien réussi, on dirait que c'est des vraies...

«Qui es-tu ? Tu n'es pas Natsume n'est-ce pas ? Et c'est quoi ce costume de neko ? Hein...?»

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Faisant tomber son carton prouvait qu'elle était choquée. Comment... était-ce possible ? C'est impossible, comment une personne peut tant vous ressemblez ?! Le visage aussi fin autant pour l'un que pour l'autre... les yeux pareils, mis à part la couleur... et le signe révélateur : les cheveux multicolores identiques ! Sur le coup, la surprise fut partagée car la cliente s'était frottait les yeux et lança des mots que la Neko n'écouta pas. Enfin elle les écouta, mais ne les comprit pas et ne voulait pas. Elle était trop en admiration, en contemplation... en surprise total. La jeune fille s'était rapprochée mais c'était arrêtée à nouveau, s'observant l'une et l'autre dans le silence. S'abaissant sans détourner le regard, la Neko ramassait les objets par terre et les remis dans le carton, les yeux dans les yeux. Soudain, son clone parla. Natsume ? Qui était-elle ?! Et ce n'était pas un costume de Neko, elle était une Neko ! Se redressant de son long, la jeune vendeuse fit un effort et retira son serre-tête. Ses oreilles se dressèrent et heureusement que les lieux étaient assez silencieux car sinon, elle aurait eu une migraine atroce. Elle se tourna, s'abaissa et enroula sa queue autour d'un des vibromasseurs, en le tendant à la jeune fille identique. Elle la regarda à nouveau et lui dit en faisant 'non' de la tête :

'' Ce n'est pas un costume. ''

Elle lâcha l'objet qui tomba dans la caisse et refit volte-face avec cette personne. Elle s'approcha en mettant ses chances de chaque cotés du carton, et lui prit la main. Son regard était brillant, voir pétillant. Le rouge de ses pupilles brillait et reflétait le visage de celle qui était sa jumelle. Mais ceci n'était pas encore connu et même si elle était comme deux gouttes d'eau, la pensée d'une soeur jumelle ne percuta pas tout de suite la tête de la Neko. Soudain, la porte du fond s'ouvrit et le patron cria à Nolia, à moitié nu la porte entrouverte :

« Alors c'est quoi ce bordel ? T'as encore fait tomber un truc ! Ça s'entend d'en bas ! »

Il reclaqua la porte brutalement et repartit. Tournant sa tête vers la mystérieuse cliente, elle lui fit un signe de la tête demandant de bien vouloir l'aider à ramasser. Elle se baissa sans attendre et commença à s'atteler à la tache. Une fois le carton remplit, elle le laissa là et tira son identique jusqu'à une cabine et ferma le rideau. Fronçant les sourcils, elle observa à nouveau la jeune fille. Elle lui dit alors d'une voix apaisante :

'' S'il te voit, il te prendra en esclave comme moi. Ça sera tout bénéf' ! Il aura deux vendeuses pareils, regarde sa queue, enfin presque. Tu ne dois pas te montrer ici. Et qui es tu ? Pourquoi es tu comme moi ? Pourquoi est-ce que tu es.... ''

Enfin, la pensée du jumelage traversa l'esprit de la fille chat. Mais son père et sa mère étaient morts, et ses grands parents en piteux état. De toute façon elle n'avait pas de téléphone. Posant ses mains sur les épaules de la jeune humaine et la plaquant au mur de la cabine, toujours les sourcils froncées, la jeune Neko mordilla sa lèvre inférieur avec l'une de ses canines et dit soudain :

'' As tu un portable et peux tu appeler tes parents ?! ''

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Elle entendit une porte s'ouvrir et un homme à moitié nu, criait le nom de la jeune fille, elle n'en revenait pas, comment des personnes aussi odieuses pouvaient exister sur cette Terre... Enfin bref, Plum était légèrement dans les vapes et ne savait pas tout ce qu'elle faisait, elle suivait juste les ordres de la personne identique à elle... En deux temps trois mouvements, elle était tirée vers une cabine et la Neko lui expliqua pourquoi. Elle lui posa pleins de questions, elle lui dit qu'elle serait une esclave si le patron la voyait, mais tout d'un coups elle interrompu toutes ses interrogations et devait surement réaliser qu'elles étaient jumelles...

Elle demanda quelques secondes après, si elle avait un portable, de quoi appeler ses parents ou autre... Oui elle en avait un, mais elle n'avait plus de parents, depuis longtemps...

«Oui j'ai un portable... Mais pas de parents...»

Elle enleva les mains de la Neko qui la calait contre le mur, et s'adossa toute seule, avec des manières un peu garçon. Elle mit les mains dans ses poches et replia une jambe pour que le pieds se colle contre le mur, puis soupira.

«Ca devait être juste un pari, pas savoir qui est qui... Ca commence à me saouler tout ça... Et en plus si je dois devenir aussi une esclave si on se fait prendre, c'est pas trop mon truc...»

Elle soupira une fois de plus, et passa sa tête hors de la cabine, regardant les alentours, elle entendit le patron faire du bruit en voulant se faire plaisir, elle fit une grimace rien qu'à imaginer ce qu'il pouvait faire. Elle plaignait la jeune neko, qui devait être dans ces lieux depuis longtemps, et espérait que le patron ne lui avait rien fait, elle ne pensa pas que la jeune fille se laisserait faire aussi facilement, rho et puis c'était leurs problèmes... Pourquoi elle s'en fait autant pour une fille identique à elle, elle ne peut pas être sa jumelle, sinon elle aurait eu un souvenir, qu'elles étaient trois et non deux enfin bref... Elle re rentra sa tête dans la cabine, se retourna, scruta du regard la neko et arqua un sourcil, puis dit.

«J'espère que tu as une idée sur ce que tu fais petit chat, sinon on est vraiment dans le fumier, là...»

Elle mit une main dans une des poches, et attrapa le portable puis le tendit.

«Arrange-toi pour que je revois mes amies, parce que figure toi, elles m'attendent dehors et je les ai légèrement zappé par ta faute.»

Elle lui mit une pichenette, puis reprit sa position de départ calée au mur.

*Pitié dites-moi qu'elle sait qui appeler...*

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Une réponse ne se fit pas tarder après quelques secondes d'attente, une bonne nouvelle, et une mauvaise, arrivèrent... trop proche l'une de l'autre au goût de Nolia. Elle avait un portable certes, mais pas de parents. Dommage, ni l'une ni l'autre n'aurait pu savoir la vérité alors.... Mais.. peut-être que ses grands parents sauraient quelques choses ! Elle souriait tout en étant troublé du fait qu'elle avait un parfait clone d'elle même. Nolia la vit se positionner mieux, mettant par la suite ses mains le long du corps attendant le portable. Les prochaines paroles de la jeune fille retirèrent le sourire aux lèvres de la vendeuse. Elle n'avait pas l'air de tout comprendre et prenait ça comme un jeu. Elle se décolla du mur en soupirant et semblait vouloir partir, mais elle ne passa que sa tête à travers le rideau. Elle regardait quelques choses et la Neko observait son corps, à la recherche d'un quelconque signe révélant leur jumelage, ou pas. Elle ne trouva rien, en tout cas dans ce laps de temps car son clone humain s'était déjà retourné. Elle se plaignait... et l'avait appelé petit chat ! N'ayant pas le temps de lui dire quoique ce soit, elle eut le téléphone sous les yeux. C'était marrant parce qu'elle pouvait devenir esclave si elle se faisait avoir, et elle pensait à ses amies. Nolia attrapa le téléphone et réfléchit quelques secondes en regardant cette fille se replaçait. Elle commença à taper le numéro sur le clavier, hésitante, et amena l'appareil à son oreille, sous ses cheveux. C'est alors qu'une voix féminine parla.

« Le numéro que vous demandez, n'est pas attribué. Veuillez consulter le répertoire téléphonique »

Elle avait hésité sur un chiffre, et savait quel numéro exacte il fallait appeler. Elle tapa le bon chiffre et reporta le mobile à son oreille.

--Chambre n°153 s'il vous plait
--Seul la famille a le droit à...
--JE SUIS LEUR PETITE FILLE
--Bien, je vous met en liaison.
-Bip bip bip
--Oui ? Dit une femme, d'une voix faibrile
--C'est moi grand mère... j'aimerais te demander quelques choses... Ai-je été adopté ?
…
--S'il te plait dit moi tout !
--Oui, tu as été adopté... vous étiez triplées et ta famille naturelle n'avait pas assez d'argent... Elle tousse la gorge se raclant et on l'entend cracher du sang
--Tu... Tu vas bien ?
--Je... non... il ne me reste plus qu'à...que... Prend de grande inspiration, a du mal à respirer, on entend le téléphone tomber, des personnes entrent dans la pièce et crie qu'elle fait un arrêt cardiaque.
--Grand... mère !
--Chargez.... bruit electrique. Chargez... bruit électrique puis un silence. On l'a perdu...

Eteignant le téléphone, penché en regardant le sol, une larme coule et tombe sur le sol. Nolia venait de perdre le dernier membre de sa famille... adoptive. Elle leva les yeux vers sa jumelle, et s'essuya ses yeux rouges flamboyants du revers du bras et lui sourit. Elle partit dans ses bras et lui murmura à l'oreille en sanglotant qu'elles étaient jumelles. Elle se recula, ne voulant pas gêner sa soeur qui n'avait pas l'air franchement câline, puis elle lui dit qu'elle ferait une chose, pour qu'elle puisse partir sans risquer d'être attraper. Elle sortit et ferma à clé l'arrière salle. Elle repartit en courant vers la cabine et lui dit que si elle voulait partir, c'était maintenant, et qu'elle espérait se revoir...

(désolé, petit moche et nul T.T)

Admin Messages : 321 Date d'inscription : 18/08/2009 Age : 29

[Rp toujours d'actualité ?

- Plm ayant refait son compte -]

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